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  • Saïgon

    Saigon

    Je reprends un orthographe plus familière de bon nombre de nos lecteurs.

    Si vous avez lu le récit des deux précédentes  journées , je pense qu'il est inutile de vous dire que nous avons assez bien dormi.
    Notre hôtel se trouve dans la zone dite des "routards" où se trouve regrouper une kyrielle de petits hôtels à prix raisonnable et à accueil des plus chaleureux. 
    Petit élément distinctif, nous sommes au 6 étage , ce qui plutôt favorable du point de vue du spectacle, car ici, on voit.  Pas comme à Amsterdam (private joke, excusez moi). 
    En revanche l'architecte de l'immeuble à bien prévu l'ascenseur, mais des contingences imprévues ont reporté l'installation de celui-ci à plus tard. Mais pour être agréable à son aimable clientèle , la direction a fait installé un palan qui peut monter les bagages.


    Une fois pris le petit déjeuner , nous partons d'un bon pas découvrir les éléments de la vie saïgonnaise.

    Notre première préoccupation est de s'assurer du fonctionnement de la carte de paiement. Toujours aussi muette. Nous revenons à l'hôtel pour faire parvenir un mail à la banque. Cette dernière utilise une procédure particulière que je n'arrive pas à faire fonctionner . Je décide de recommencer plus tard dans la journée . 

    Nous partons cette ci pour de bon, mais la chaleur est déjà bien installée .  Première difficulté : traverser les rues et les boulevards. Ces artères sont souvent assez larges, au moins dans les quartiers que nous avons visité. Et là, quel trafic!! Si les voitures ne sont pas encore trop nombreuses les motos et les scooters forment un essaim incroyablement dense et rapide. D'ailleurs de nombreux trottoirs sont utilisé comme parkings , certains organisés et. ..payants, mais ce n'est pas un cas général. Les cours des établissements scolaires et universitaires sont eux aussi noirs des véhicules des nombreux élèves et peut être aussi des professeurs.
    Bien sur des passages piétons existent, mais pas toujours protégés par un feux tricolores. 
    Nous avons pu franchir , jusqu'à maintenant sain et sauf ces fleuves motorisés.

    Ceci nous conduit tout d'abord au grand marché, qui ressemble vraiment à un "supermarché" car on y trouve presque de tout.  De l 'alimentaire évidement , mais aussi des fleurs, de la droguerie, des ustensiles de maison et du prêt à porter, mais aussi des tailleurs qui vous proposent le costume en vingt quatre heures.
    Nous progressons vers le centre administratif où l'on trouve les plus beaux , je ne dirais pas vestiges, mot qui me semble évoquer plutôt "Pompéi" , mais les plus beaux témoignages de la présence française , les beaux hôtels , palais, église et enfin la poste . C'est probablement le monument le plus visité, car toujours en activité et évidement l'entrée est libre. Sa construction date de la fin du 19eme siècle. C'est un très vaste hall dont la charpente  métallique est l'oeuvre de G. Eiffel. 
    De nombreux guichets reçoivent la clientèle, , le centre de la vaste salle est occupe par des activités commerciales type ventes de cartes postales et timbres et enveloppes de collection. Également à droite et à gauche de l'entrée,  des échoppes de souvenirs des plus classiques. Détail amusant, l'intérieur des cabines téléphoniques des années trente ont été pour partie remplacées par des distributeurs de billets de différentes banques!
    Ce monument semble suffisamment représentatif de Saïgon pour qu'un couple de jeunes mariés se fasse  prendre en photo avec la poste en toile fond! Que de souvenirs pour leurs vieux jours...
    La fin de matinée approche et nous passons opportunément devant une pâtisserie française . Nous rentrons , tout y est terriblement tentant, mais la chaleur décourage même le plus gourmand, nous prenons quand même une boisson fraiche et emportons une bouteille d'eau.

    Nous poursuivons en dirigeant nos pas vers la rivière de Saïgon. Une belle promenade a été aménagé le long de celle ci. Nous recherchons un banc à l'ombre car la température est bien montée et comme l'humidité est élevée , cela est un peu étouffant. Nous nous posons pendant quelques minutes pour regarder le va et vient des embarcations qui sillonnent le fleuve. Celui ci est assez large et profond pour recevoir des cargos d'un bon tonnage, et ce en dépit d'un courant assez fort qui emporte en quantité importante de plantes que l'on pourrait qualifier de nénuphar . Et si cela n'en est pas , c'est très proche....

    Il est probablement plus de 13 heures et madame crie famine.
    Nous nous mettons en recherche de l'établissement que nous pourrions honorer de notre clientèle. Et là, comme dans pas mal de nos périples survient le dilemme des premières semaines. Nous désirons connaitre les saveurs nouvelles que le pays que nous abordons, peut nous offrir. Mais en même temps, nous sommes encore prisonniers de la lecture des guides , des recommandations qui y figurent et de la logique qui veut que si nous devons attraper un dérangement intestinal , vaut mieux attendre la fin du séjour . Donc nous renonçons aux restaurants proposant une cuisine"internationale" , mais aussi aux restaurants plébéiens , dont nous ne doutons pas de la saveur des plats , mais des conditions d'hygiène de l'arrière cuisine,... qui bien souvent se trouve sous vos yeux , sur le trottoir.
      
    Apres avoir exclu ainsi plus de vingt restaurants et autres établissements sympathiques, mais qui en réalité ne faisaient pas restaurant, nous finîmes  par trouver la perle rare.

    Je tente une nouvelle fois un mail à la banque. Toujours sans succès .c'est alors que je pense à solliciter Joelle , notre aimable voisine. Je lui demande d'aller voir le CL qui est sur le boulevard. 

    Nous poursuivons nos déambulations et nous retournons au marché vu ce matin. En cours de route , je change des euros contre des dôngs, la monnaie vietnamienne, chez un bijoutier, qui ici font office de changeur.

    Sur la marché, j'achète deux chemises légères à manches longues, en prévision des éventuels moustiques à venir dans les deltas.
    Il est 16 h30 et la fatigue commence à se faire sentir. Nous rentrons à l'hôtel pour récupérer . En fait une bonne sieste de deux heures.
    Nous ressortons pour diner. J'emporte ma tablette et je l'allume. Je trouve un message de Joelle qui me dit qu'elle accompli sa mission. Quelle efficacité .
    Le mail suivant venait de l'agence du CL m'indiquant avoir rétabli le bon fonctionnement de mon compte. A la sortie du restaurant un essai . Pour le bon fonctionnement, il faudra attendre encore un peu. Demain matin peut être?

    Pierre

  • Ho Chi Minh ville

    Ho Chi Minh ville , Saigon pour les plus anciens

    Hier, après  avoir relaté notre périple , j'essayais de piquer un somme,  chose pas si facile dans un hall d'aéroport, en rêvant à notre prochaine nuit et aux éventuels  moustiques, lorsque je pris conscience que nous avions omis de prendre notre premier cachet antipaludéen. Il faut en effet commencer le traitement 24 heures avant d'arriver sur zone..
     Lors de notre dernière aventure dans les marais , le produit recommandé était le Malarone. Certainement efficace, mais diablement coûteux. Mais nous avons de la chance , un générique est maintenant disponible et la dépense s'en trouve divisée par deux!
    Nous pouvons reprendre nos tentatives d'endormissement, mais le trafic continuel de cette plateforme rend la chose difficile et une inconscience de 45 minutes relève de l'exploit.

    Et six heures arriva.
    Notre vol est programmé en porte 51. Nous changeons de terminal et les équipes d'entretien sont déjà à l'ouvrage. 
    Bien que notre avion soit sensiblement plus petit que celui de la veille, il est loin d'être plein et  les vietnamiens en nombre très limité. J'en conclus que le tropisme des vietnamiens les pousse plus vers les US.
     
    Comme pour la première partie , ce  vol est assurée par Etihad , compagnie du Golfe. Elle n' oublie pas de vous indiquer sur l'écran que nous avons face à nous, la distance de la Mecque!

    Comme hier nous avons 6, 30 heures de vol, mais aujourd'hui cela s'effectue à 12500 mètres  et à plus de 1000 kms/h. A l'arrivée nous aurons  3 heures de décalage supplémentaire 
     Nous reprenons une route Est -SE en survolant la mer d'Arabie , retrouvant la terre à la frontière indo-pakistanaise. Puis ligne droite jusqu'à Rangoon puis Bangkok et Ho Chi Minh ville.

    La sortie de l'aéroport se déroule aussi bien que possible, par contre j'ai un souci avec ma carte bancaire qui n'est acceptée par aucun distributeur,pas même en ville. Croisons les doigts que cela trouve sa solution , sinon une dose de confucianisme pourrait se révéler utile.

    Nous rejoignons facilement notre hôtel qui se trouve au centre du quartier le plus touristique. Je ne sais pas comment sera l'endroit demain dans la journée , mais dire que c'est très vivant est un euphémisme même à 22h30.
    Quartier touristique, commerçant et hôtelier où les deux roues et les taxis mènent le bal à un rythme effréné .

    Pour la nuit à venir , un seul objectif : ré cu pé rer. Pour demain , arpenter les rues et nous projeter dans le futur.


    Pierre

  • Abu Dhabi

    Abu Dhabi


    Nous sommes donc partis ce matin de Roissy sur un tapis volant.
    Une minute après notre envol nous avions déjà un soleil radieux, mais nous apercevions difficilement le sol. 
     En raison d'un vent d'ouest c'est dans cette direction que nous dirigeâmes en premier. Cela nous conduisit au dessus de Versailles , puis nous poursuivîmes vers l' est -sud-est.

     Après deux heures de vol, la couverture nuageuse se déchira franchement en abordant la Roumanie et le spectacle des bouches du Danube invitait à faire une escale sans tarder. Ceci n'étant pas au plan de vol , nous engageâmes sans tarder au dessus de la mer Noire. Malheureusement à peine avions nous quitter la plage, que les nuées se firent impénétrables .
    Le sol nous fit de nouveau signe une fois que nous ûmes retrouvé sous nos pieds les reliefs de la Turquie , un peu à l'ouest de Trebizonde /Trabzon , ville qui rappellera des souvenirs à certains de nos lecteurs .
    Notre aéronef  pris alors résolument la direction du sud sud est pour traverser le Kurdistan , puis longer la frontière irako- iranienne. Mossoul ,Kirkouk , puis Bassorah, et un peu à l'est Abadan. Toutes citées éminemment pétrolières , dont on devine l'existence ,maintenant que la nuit est tombée, aux magnifiques torchères qui illuminent la zone.
    Puis nous retrouvons la mer , et là elle se nomme golfe persique. Je sais pertinemment que ce golfe peut être désigné d'un autre nom, mais après avoir passé 26 ans chez la fille de l' Anglo persian oil corporation , je serais bien ingrat de d'affubler ce golfe du nom des riverains opposés.
    Au large d'Abadan et autres villes côtières,  la mer est constellée des lumières de ces pétroliers géants, de plus de 300 mètres pour beaucoup d'entre eux, qui viennent chercher ici ce que l'on peut appeler notre oxygène .

    Notre tapis volant, de la compagnie Etihad, basée à Abu Dhabi,enterrésente après six heures de vol  sur la piste de l'aéroport et se pose dans les règles de l'art du pilotage français , c'est à dire avec une grande douceur. La dimension de ces états et des compagnies qui y sont associées est telle  qu'elles ne sont pas en mesure de trouver le personnel  local suffisant . En conséquence l'équipage est multi national et chaque passager peut espérer trouver à qui parler. 
    Cette logique s'applique également au plateau repas. Au delà du plat cuisiné préparé près de Roissy, le gâteau était anglais, le vin espagnol , le cafe suisse (mais cultivé en Afrique) et l'eau d'une source des Emirats .

    Nous sommes maintenant dans la zone de transit de l'aéroport pour officiellement 11 h 50,mais compte tenu des différentes formalités , il ne nous reste déjà plus que huit heures avant le décollage à venir.

    Nous espérons que vous avez fait un excellent voyage et souhaitons vous revoir prochainement sur notre blog.

    Pierre