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  • Cai Be (suite)

    Cai Be (suite)

    L'attrait numéro 1 de Cai Be est son marché flottant et nous ne voulions pas manquer cela. 
    Ce marché se déroulant le matin, il était préférable de partit tôt , ce que nous fîmes.
    Nous nous  rendîmes donc à l'embarcadère pour voir comment cela se passait . 
    On nous conduisit vers le bureau de tourisme où nous sommes fort aimablement accueillis et l'on nous demande ce que nous souhaitons. On nous écoute et , sans qu'a aucun moment on nous dise que ce nous voulions n'était pas possible, on nous propose la formule disponible en rayon. La directrice nous fait donner une explication par une jeune femme francophone et nous finissons par comprendre que c'est ce qu'il y a de mieux pour nous.
    Et c'était probablement vrai. Pour une somme relativement modique nous eûmes une jeune guide francophone qui nous fait faire un tour de trois heures sur le marché flottant et dans une des trés nombreuses iles du delta du Mékong . 
    Ce périple débuta avec un sampan, bateau en bois, aux usages multiples et équipé d'un moteur. Avec celui-ci nous progressâmes à travers le marché flottant. Les commerçants se positionnent dans le lit d'un des bras du delta et signale la nature de son commerce en envoyant en haut d'une perche un élément représentatif de son activité 
    Ces commerçants sont  des grossistes qui ont parcouru le delta à la recherche de la marchandise dont ils sont les spécialistes . Ici à Cai Be , ils attendent des détaillants, que l'on trouve dans des endroits les plus divers et plus reculés et qui vont venir ici se ravitailler. Des fruits , des légumes , du prêt à porter , du riz , du gaz et bien d'autres choses encore.
    En pratique un sampan va venir se mettre à couple à un autre sampan. Cela implique une capacité de manoeuvre assez grande et donc les commerçants ne sont pas agglutinés les uns aux autres mais au contraire très largement dispersés le long de la rivière sur plus d'un kilomètre.  
    Au cours de cette croisière nous croisons un grand nombre de navire de bon tonnage transportant du sable ou du paddy, c'est à dire le riz dont on n'a pas encore retiré l'écorce , opération qui est faite pour le blé dès les moissons au cours du battage.

    Après cet épisode commercial , nous nous rendîmes à une autre maison coloniale , restaurée récemment avec des fonds japonais. Comme celle où nous résidons , elle a une fonction de restaurant.
    Nous reprenons notre sampan , et allons voir des ateliers recevant beaucoup de visiteurs.
    Nous y vîmes la fabrication des feuilles de brick , des gâteaux de riz soufflé et des caramels à la noix de coco.
     Intéressant, mais un peu tôt dans notre parcours pour que nous puissions vous en ramener.
    Notre sampan motorisé nous fait traverser le bras principal du coin ( en fait le Mékong se jette dans la mer par  cinq bras principaux) et nous dépose à l'entrée d'un petit arroyo accessible exclusivement par un sampan mu par une rame activée à l'arrière , un peu à l'image des gondoles vénitiennes. (arroyo: petit chenal habituellement à sec. Si la définition me parait indiscutable les canaux que nous avons empruntés ne me paraissent pas devoir être jamais à sec, nous sommes à la fin de la saison sèche et ils ont encore beaucoup d'eau!!)
    Ce petit chenal dans lequel nous engageons subdivise l'ile sur laquelle nous sommes et nombreux petits ponts permettent une liaison aisée entre les parcelles dont beaucoup comporte une habitation.
    Nous avons laissé le gondolier, pour  progresser à travers les vergers où notre guide nous désigne plein de fleurs, et surtout de fruits., pomme d'amour, pomme de lait et pomme des merveilles et bien d'autres.
    Nous finissons notre tour de cette ile enchanteresse, en prenant le bac, comme tout le monde.

    Revenu à la civilisation, nous avons l'opportunité de trouver un distributeur qui fonctionnait et ma carte a bien voulu faire preuve de ses qualités de base pour me délivrer les billets souhaités.

    De retour à notre sweet home, nous récupérons de la chaleur pour laquelle nous vous demandons encore quelques jours d'acclimatation.

    Pierre

  • Cae Be

    Cai Be

    Nous avons quitté Saïgon ce matin pour Cai Be ( 140 kms  env)

    Le quartier où nous résidions étant particulièrement frequentè par les impécunieux , les agences de voyages low cost  y sont très nombreuses. Et elles proposent des solutions astucieuses . Par exemple, vous rendez par le moyen de votre choix à la périphérie du quartier , une trentaine de minutes à pied. Là vous achetez votre billet,et vous accédez à une navette qui vous dépose à la gare routière . Vous accédez enfin à l'autocar grande ligne qui emmene à destination. Cela peut paraitre légèrement compliquè, mais le coût total sera inférieur à 4 euro !!
    C'est ce que nous avons fait. Nous prenons donc la route du delta du Mékong .

    Bien qu'habitué à ce type de trafic lors de voyages précédents , cela reste toujours un étonnement que de ne pas voir des morts sur la route. Ici seul l'avertisseur règne en maitre et cela devient vite assourdissant .
    Ayant bien précisé au chauffeur notre souhait de descendre à Xe Buyt  c'est bien là qu il nous dépose. Nous sommes alors sollicités de toutes parts par des gens opérant des motos taxi, c'est à dire tout le monde. Mais nous renonçons , pour le moment, à ce mode de transport qui nous parait bien risqué.
    Nous partons donc pour une randonnée d'une dizaine de kms sous un soleil de plomb. Les indications dont nous disposons pour la localisation de notre prochain hébergement n'étant pas particulièrement claires, nous sommes dans la nécessité de demander notre route fréquemment. Et alors la seule solution crédible pour les locaux c'est la moto taxi. Mais nous insistons et de proche en proche , nous finissons par arriver à la maison de Ba Duc. 
    C'est une maison coloniale qui a été transformée en petit hôtel par adjonction d'une partie moderne , mais parfaitement intégrée .
    Elle est située le long d'un arroyo, un des multiples bras du delta du Mékong .
    Accueil trés cordial, chambre parfaite. Nous décidons d'installer notre camp de base pour les deux prochaines nuits. 
    En dépit  de l'heure tardive (14h)  on nous propose de déjeuner . Ce que nous acceptons en raison des efforts que nous venons de produire. Et ce fut assez pantagruélique . Une soupe légèrement gluante pour commencer accompagnée de petits pâtés. Ensuite une belle carpe pour deux.
    Nous poursuivîmes avec du porc aux ananas. Nous finîmes avec un fruit local.
    Nous ressortons pour continuer notre,exploration sur le chemin qui passe devant l'hôtel. Une autre,maison ancienne étant signalée plus loin. Nous faisons environ deux kms et je vois un jardin extrêmement bien fleuri, avec entre autre de très jolis bougainvillées .
    Je m'arrête pour prendre une photo. Le propriétaire m'ayant aperçu, vient nous serrer la main et nous invite,à rentrer. Nous agréons à son souhait . Et nous voila à parler avec lui, puis avec sa fille qui travaille à Saïgon et vient ici le WE avec sa petite fille. On nous offre le thé et,un gâteau 
    Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte 
    Et nous poursuivons notre randonnée vers notre objectif initial la maison Xoat. Autre maison coloniale. Elle est située à l'écart du chemin que l'on pourrait qualifier de "halage" mais je ne suis pas sur que cela est un sens ici.
    La mère et son fils ont l'air d'habiter les communs et nous apercevant se précipitent  pour nous faire visiter cette grande maison. Elle est de  plain pied, tout en bois, souvent importé du Cambodge, et couverte en tuile. Ici aussi on nous invite à prendre le thé.
    Chose étonnante pour nous la visite de ces maisons est entièrement libre.

    Nous regagnons notre hébergement .
    L'heure du diner venue, chacun est invité à confectionner une crêpe à la farine de riz dans une sorte de wok   . Ce fut notre entrée , le reste fut tout aussi délicieux. 

    Randonnée plus chaleur nous ont conduit rapidement vers notre chambre.


    Pierre.

  • Saïgon

    Saigon

    Je reprends un orthographe plus familière de bon nombre de nos lecteurs.

    Si vous avez lu le récit des deux précédentes  journées , je pense qu'il est inutile de vous dire que nous avons assez bien dormi.
    Notre hôtel se trouve dans la zone dite des "routards" où se trouve regrouper une kyrielle de petits hôtels à prix raisonnable et à accueil des plus chaleureux. 
    Petit élément distinctif, nous sommes au 6 étage , ce qui plutôt favorable du point de vue du spectacle, car ici, on voit.  Pas comme à Amsterdam (private joke, excusez moi). 
    En revanche l'architecte de l'immeuble à bien prévu l'ascenseur, mais des contingences imprévues ont reporté l'installation de celui-ci à plus tard. Mais pour être agréable à son aimable clientèle , la direction a fait installé un palan qui peut monter les bagages.


    Une fois pris le petit déjeuner , nous partons d'un bon pas découvrir les éléments de la vie saïgonnaise.

    Notre première préoccupation est de s'assurer du fonctionnement de la carte de paiement. Toujours aussi muette. Nous revenons à l'hôtel pour faire parvenir un mail à la banque. Cette dernière utilise une procédure particulière que je n'arrive pas à faire fonctionner . Je décide de recommencer plus tard dans la journée . 

    Nous partons cette ci pour de bon, mais la chaleur est déjà bien installée .  Première difficulté : traverser les rues et les boulevards. Ces artères sont souvent assez larges, au moins dans les quartiers que nous avons visité. Et là, quel trafic!! Si les voitures ne sont pas encore trop nombreuses les motos et les scooters forment un essaim incroyablement dense et rapide. D'ailleurs de nombreux trottoirs sont utilisé comme parkings , certains organisés et. ..payants, mais ce n'est pas un cas général. Les cours des établissements scolaires et universitaires sont eux aussi noirs des véhicules des nombreux élèves et peut être aussi des professeurs.
    Bien sur des passages piétons existent, mais pas toujours protégés par un feux tricolores. 
    Nous avons pu franchir , jusqu'à maintenant sain et sauf ces fleuves motorisés.

    Ceci nous conduit tout d'abord au grand marché, qui ressemble vraiment à un "supermarché" car on y trouve presque de tout.  De l 'alimentaire évidement , mais aussi des fleurs, de la droguerie, des ustensiles de maison et du prêt à porter, mais aussi des tailleurs qui vous proposent le costume en vingt quatre heures.
    Nous progressons vers le centre administratif où l'on trouve les plus beaux , je ne dirais pas vestiges, mot qui me semble évoquer plutôt "Pompéi" , mais les plus beaux témoignages de la présence française , les beaux hôtels , palais, église et enfin la poste . C'est probablement le monument le plus visité, car toujours en activité et évidement l'entrée est libre. Sa construction date de la fin du 19eme siècle. C'est un très vaste hall dont la charpente  métallique est l'oeuvre de G. Eiffel. 
    De nombreux guichets reçoivent la clientèle, , le centre de la vaste salle est occupe par des activités commerciales type ventes de cartes postales et timbres et enveloppes de collection. Également à droite et à gauche de l'entrée,  des échoppes de souvenirs des plus classiques. Détail amusant, l'intérieur des cabines téléphoniques des années trente ont été pour partie remplacées par des distributeurs de billets de différentes banques!
    Ce monument semble suffisamment représentatif de Saïgon pour qu'un couple de jeunes mariés se fasse  prendre en photo avec la poste en toile fond! Que de souvenirs pour leurs vieux jours...
    La fin de matinée approche et nous passons opportunément devant une pâtisserie française . Nous rentrons , tout y est terriblement tentant, mais la chaleur décourage même le plus gourmand, nous prenons quand même une boisson fraiche et emportons une bouteille d'eau.

    Nous poursuivons en dirigeant nos pas vers la rivière de Saïgon. Une belle promenade a été aménagé le long de celle ci. Nous recherchons un banc à l'ombre car la température est bien montée et comme l'humidité est élevée , cela est un peu étouffant. Nous nous posons pendant quelques minutes pour regarder le va et vient des embarcations qui sillonnent le fleuve. Celui ci est assez large et profond pour recevoir des cargos d'un bon tonnage, et ce en dépit d'un courant assez fort qui emporte en quantité importante de plantes que l'on pourrait qualifier de nénuphar . Et si cela n'en est pas , c'est très proche....

    Il est probablement plus de 13 heures et madame crie famine.
    Nous nous mettons en recherche de l'établissement que nous pourrions honorer de notre clientèle. Et là, comme dans pas mal de nos périples survient le dilemme des premières semaines. Nous désirons connaitre les saveurs nouvelles que le pays que nous abordons, peut nous offrir. Mais en même temps, nous sommes encore prisonniers de la lecture des guides , des recommandations qui y figurent et de la logique qui veut que si nous devons attraper un dérangement intestinal , vaut mieux attendre la fin du séjour . Donc nous renonçons aux restaurants proposant une cuisine"internationale" , mais aussi aux restaurants plébéiens , dont nous ne doutons pas de la saveur des plats , mais des conditions d'hygiène de l'arrière cuisine,... qui bien souvent se trouve sous vos yeux , sur le trottoir.
      
    Apres avoir exclu ainsi plus de vingt restaurants et autres établissements sympathiques, mais qui en réalité ne faisaient pas restaurant, nous finîmes  par trouver la perle rare.

    Je tente une nouvelle fois un mail à la banque. Toujours sans succès .c'est alors que je pense à solliciter Joelle , notre aimable voisine. Je lui demande d'aller voir le CL qui est sur le boulevard. 

    Nous poursuivons nos déambulations et nous retournons au marché vu ce matin. En cours de route , je change des euros contre des dôngs, la monnaie vietnamienne, chez un bijoutier, qui ici font office de changeur.

    Sur la marché, j'achète deux chemises légères à manches longues, en prévision des éventuels moustiques à venir dans les deltas.
    Il est 16 h30 et la fatigue commence à se faire sentir. Nous rentrons à l'hôtel pour récupérer . En fait une bonne sieste de deux heures.
    Nous ressortons pour diner. J'emporte ma tablette et je l'allume. Je trouve un message de Joelle qui me dit qu'elle accompli sa mission. Quelle efficacité .
    Le mail suivant venait de l'agence du CL m'indiquant avoir rétabli le bon fonctionnement de mon compte. A la sortie du restaurant un essai . Pour le bon fonctionnement, il faudra attendre encore un peu. Demain matin peut être?

    Pierre