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  • Benevento

    Benevento

    Pour vous,mettre,tout de suite dans une ambiance studieuse dites moi quel homme politique français fut prince /duc de Bénévent ?

    Ce matin nous avons bien apprécié le petit supplément de laine ( en réalité une viscose ou un polyester quelconque), le fond de l’air étant plus frais. Comme d’habitude nous partons le ventre presque vide , les petits déjeuners étant servis à des heures d’employés de bureau.
    Nous parcourons quelques kilomètres et nous trouvons une boulangerie qui assure également la,fonction de bar .
    Un homme un peu âgé assure le nettoyage du sol et un autre plus jeune s’occupe de la fonction commerciale. Une photo ancienne et un petit texte explique que la boulangerie est dans la famille depuis 1910.
    Notre conversation avait sûrement fait comprendre à ces deux hommes que nous n’étions pas du pays. Le plus âgé s’adresse à Évelyne en anglais, pour lui indiquer les toilettes. Très rapidement il,nous dit qu’il a travaillé trois ans au Canada, et en retour nous lui expliquons les raisons de notre présence ici.

    Le reste de la journée fut marqué par une chaleur à la quelle nous ne sommes pas habitués. A 13 heures j’ai vu, en plein soleil il est vrai, un thermomètre qui annonçait 39 °. Et notre logeuse du jour vient de me dire que demain devrait être plus chaud...

    Arrivés à Benevento, nous avions deux objectifs cruciaux. Le premier était de trouver le tome 2 du topoguide de la via Appia, celui qui va de Benevento à Brindisi. Échec complet, personne ne possède cet exemplaire. Cela va être compliqué car, il fournissait une carte du parcours et des adresses , avec numéro de téléphone pour les hébergements, qui vont devenir moins nombreux !!!!. Et ce qui n’était pas négligeable, il fournissait des cartes des endroits traversés.
    Notre second problème était de comprendre pourquoi le téléphone d’Evelyne, remplissait très bien sa fonction de ...téléphone, mais qu’il était impossible d’avoir internet en 4G. Seule solution, maintenant entre nos mains pour éclairer le chemin.

    Un tour à la boutique Vodafone, représentant italien du fournisseur français.
    En moins de temps que pour écrire ces trois lignes le problème était réglé.
    Comment mystère, mais cela semble fonctionner.

    Une fois ces soucis plus ou moins réglés , il ne faudrait pas oublier la ville elle même qui est fort agréable et possède de très beaux monuments illustrant de nombreuses période historique .
    Nous sommes passés devant le théâtre assez bien conservé et aménagé , il est encore utilisé, mais surtout le plus éblouissant est l’arc de triomphe de Trajan, dans un état de conservation incroyable, les plus petits bas reliefs sont encore visibles.

  • Arpaia

    Arpaia

    Il nous manque deux kilomètres pour être effectivement à Arpaia, mais les 31 kms du jour satisfont à notre désir de plein air et d’activités récréatives .

    Cela va vous paraître étrange,mais cette distance a été pratiquement effectuée en ville ou pour le moins en agglomération.
    Tout d’abord Capoue fait partie intégrante de la grande conurbation de Caserte. Nous pénétrons en centre ville après avoir franchi le pont édifié sur le Volturno.
    Malgré l’heure matinale , 7 h, et le fait que nous soyons un dimanche n’empêche pas déjà une certaine activité autour des cafés et des pâtisseries, ou plus prosaïquement les propriétaires de chien , qui habitant en appartement, sont dans l’obligation de faire faire un tour à Médor.
    Il est difficile, vous le comprenez bien, de faire une visite un tant soit peu approfondie, dans les conditions dans lesquelles nous voyageons, mais cela ne nous empêche pas de lever le nez, sur les monuments rencontrés sur notre chemin .
    Déjà le pont au dessus du Volturno date de l’époque d’Auguste, et chose incroyable il est , non seulement encore en service, mais un pont alternatif avait été édifié quelques centaines de mètres en aval, mais ce dernier est maintenant interdit à la circulation !!
    Et dans un génie bien particulier, l’hôtel de ville a été construit / agrémenté ( renaissance?) d’éléments décoratifs issus des vestiges de l’époque romaine.

    Plus loin , les restes d’un amphithéâtre très important et un Arc de Triomphe dédié à Hadrien.
    Ce chemin faisant , nous fait croisé deux sénégalais qui avaient dû nous entendre échanger et nous demande tout de go si nous sommes français . S’en suivi un échange amical avec ses deux garçons sympathiques qui attendaient leur bus.
    Du fond du cœur , connaissant , ou plutôt subodorant leurs conditions d’existence, nous leur avons souhaiter le meilleur possible. Ils nous ont souhaité bonne route.

    Une petite erreur de parcours, mais sans véritable conséquence .
    Puis nous arrivâmes à Maddaloni. Ville qui a sûrement connu des jours meilleurs, mais comme l’on dit à propos d’autre chose, elle a de beaux restes. Et notamment d’étonnantes entrées sous forme de porche qui débouchent sur une cour intérieure, aujourd’hui diversement traitée, mais qui rappelle immanquablement des caravansérails. Une lourde et très haute porte d’entrée , donnant après quelques mètres sur une cour souvent carrée et entourée de bâtiments comprenant au rez de chaussée des espaces de stockage et à l’étage des logements. Dans la mesure où nous avons vu cela sur l’artère la plus ancienne de la ville, je ne peux me retirer de l’idée que cela a à avoir avec le commerce.

    Mais nous sommes aussi dans l’Italie du Sud avec son lot de handicaps socio-économiques qui se reflètent dans ce que l’on ne peut même pas appeler « terrasse de café « , mais dans ces deux ou trois chaises installées par on ne sait qui et qui accueillent quelques consommateurs déjà hébétés ce dimanche à onze heures.

    Nous sommes aujourd’hui chanceux, car notre route est orientée O/E ce qui offre aux heures les plus chaudes l’ombre portée des immeubles qui bordent ces rues, et quand il n’y a pas d’immeubles ont peu toujours espéré l’ombre d’un arbre.
    Notre chambre ayant réservée la veille , nous n’avions pas d’inquiétude pour cette nuit, ce qui nous a permis des arrêts multiples sur les bancs de rencontre ou les terrasses de café . Un rapide calcul, pendant un moment de vacance intellectuelle, m’a permis de calculer qu’actuellement nous ingurgitions de l’aube au coucher par loin de trois à trois litres et demi de liquide. Efficace contre la déshydratation, mais un handicap pour la nutrition, cela coupe pas mal l’appétit, ce qui est un problème.

    Nous arrivons à notre hébergement, pas exactement où il était prévu, mais il existait.
    Lorsque nous descendons pour dîner , hébergement à l’écart, oui, mais à condition que le repas soit compris, on nous annonce que ce soir le restaurant est fermé. Qu’à deux kms ,il y en a un d’ouvert, mais vous connaissez la règle 2x2= 4.et si nous choisissons un restaurant intégré à l’hôtel, c’est pour éviter cela.
    Mais nous avons une parade , qui fait généralement craquer les italiens , c’est des pâtes , de la sauce tomate et c’est tout. Cela marche encore cette fois-ci.

  • Capoue

    Capoue

    Je vous dirai dans quelques instants les souvenirs historiques que m’inspirent
    Capoue, mais laissez moi vous conter comment nous y sommes arrivés.

    Depuis que nous nous sommes quittés les choses sont allées un peu de travers.
    Tout d’abord la nuit qui débutait pas mal à été interrompue vers 1 heure du matin, par un feu d’artifice tiré sous nos fenêtres. Pour une fois que l’hôtel où nous descendions était au dessus de notre standard habituel, celui était en capacité d’organiser des mariages ou des conventions d’entreprises. C’était précisément le cas ce soir là, Ferrero / Kinder avait investi l’établissement . Et jusqu’à une heure du matin, rien à dire. Puis ce festival pyrotechnique a démarré. Cela vous casse une nuit.
    Ayant annoncé que nous partirions avant l’heure officielle du petit déjeuner, le réceptionniste nous avait informé que le gardien de nuit aurait des instructions.
    Mais là, c’était presque royal . ( cela ne va pas m’empêcher de réclamer une ristourne sur le prix de la chambre, qu’ils n’ont qu’à facturer à Ferrero)

    Nous partons néanmoins du bon pied . Tout se passe bien pendant cinq kms, moment où nous arrivons à un cimetière. Explication du topoguide pas très claire, nous commettons l’erreur de demandez à une locale, et nous voilà parti dans les collines , dans une direction juste un peu trop au nord du chemin idéal.
    Nous croisons un autobus venant en sens inverse sur lequel je vois qu,il vient de Capoue. Plus tard nous demandons à un livreur de boissons , il nous confirme que c’est tout droit. Mais nous sommes toujours en dehors de la carte dont nous disposons. Nous marchons déjà depuis plus de quatre heures.
    Nous traversons des paysages vallonnés largement marqués par les vignobles , mais composés de petites parcelles. En revanche peu de domaines comme nous les imaginons.
    Nous arrivons à la hauteur d’un groupe d’hommes en train d’installer une clôture autour d’une parcelle. Je lui pose la question simplissime : strada per Capoua ? L’un d’eux , le plus âgé qui a dû pas mal bourlingué , en français : 1km puis à droite.
    Le renseignement se révéla exact, mais le problème, c’est que nous étions à 13h à plus de 25 kms de l’arrivée. Cela devenait compliqué.
    Nous relevons le défi et malgré plusieurs arrêts sous les pins ou dans des bars, les kms défilaient, mais à dose limitée .
    A dix kms du but, je pose la question de l’intérêt’ de s’épuiser. Réponse OK pour le stop. Je choisi un emplacement des plus efficaces, très bonne visibilité , zone de stationnement parfaite. Au bout de dix minutes , bide complet. J’insiste et arrive un bus qui rentre à son dépôt . Il s’arrête, je demande combien pour Capoue, réponse pas très claire pour nous, mais du style on verra plus tard.
    Il nous fait parcourir les dix kilomètres de la mort et nous dépose à l’entrée de Capoue. Il ne nous reste plus qu’a trouver l’hôtel où nous avons réservé ,samedi oblige.

    Oui, alors Capoue?
    Je vais faire appel aux souvenirs des plus anciens et latinistes de surcroît.
    C,est donc l’histoire d’Hannibal, despote à Carthage qui décide , au temps de la république romaine , d’attaquer Rome. En habile stratège , il contourne la Méditerranée occidentale et remonte par l’Espagne, la Gaule et passe en Italie par le col du mont Cenis, avec ses chars d’assaut de l’époque, des éléphants.
    Rien ne le retient , il multiplie les victoires,je me souviens de celle du lac Trasiméne , contourne Rome et permet à ses troupes de se reposer à Capoue. Fin des marches probablement harassantes, une région déjà productrice de vin et certainement des demoiselles à profusion et c’est fini, les romains se sont repris et infligent à Hannibal la défaite finale.
    Des conditions de cantonnement excellentes, même délicieuses et il fût défait par les « délices de Capoue » Expression restée célèbre.