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  • Kimberley

    Kimberley

    oh là là , je vois déjà les croqueuses de diamants se dire que peut être ....Kimberley...

    Vous n’y êtes pas du tout. Nous ne sommes pas en Afrique du Sud, mais au Canada, en Ontario précisément et ici les diamants sont détenues par les propriétaires des gros domaines que nous avons croisés sur notre chemin.

    Trêves de plaisanterie, après le déluge d’hier, il nous semblait téméraire de nous lancer sur un terrain gorgé d’eau qui aujourd’hui nous promettait , au moins sur une partie , de fortes pentes. Nous nous sommes donc contentés de suivre le chemin à distance en empruntant ces «  strade bianche «  ou chemins blancs de Champagne pour rejoindre Kimberley.
    Ce village se trouve au cœur de la « Beaver valley » comprendre la vallée du castor où coule la rivière du même nom. C’est endroit très touristique et donc les hébergements ne manquent pas, mais d’une certaine façon , il a concentré toute l’offre et nous avons beau chercher quelque chose pour demain , pour l’instant c’est l’insuccès complet.

    Dans la mesure où l’étape était courte et la gibecière légère , il était fort intéressant que ce village, à défaut d’une mine de diamant, posséda un général store.
    Nous nous y rendîmes donc . Autant celui dont nous vous avons entretenu , situé à Cheltenham, avait plus qu’un parfum d’authenticité, ici c’est un peu plus maniéré, jeune vendeuse , avec percing nasal et produits tous plus bio les uns que les autres.
    Néanmoins parmi ces produits se distinguait une boule de pain, de la taille d’un quasi ballon de foot, doré à souhait et pour lequel nous avons craqué et nous ne l’avons pas regretté ,bien au contraire.

    J’avais lu dans les commentaires accompagnant l’illustration de notre hébergement que 5 étoiles étaient insuffisantes pour valoriser cet établissement. Des comiques , ces américains du nord. Certes la position de la guest house près de la rivière est très agréable, mais pour le reste, il n’y a que le prix qui correspond aux 5 étoiles, enfin heureusement pas tout à fait.

    Pierre

  • Blue Mountains Bowering lodge

    Blue Mountains, Bowering lodge

    J’ai mis cette précision dans le titre , car nous avons nous même du mal à nous situer, tellement nous sommes en pleine nature.

    Je vous le laissais entendre hier, la nuit a été copieusement arrosée et ce n’était pas fini.
    A 7 h, nous avions fini de prendre notre petit déjeuner à la succursale de la société qui a nos faveurs en matière de café et sandwichs, qui se trouvait opportunément à deux pas de notre motel, mais nous décidâmes à patienter 30 minutes pour voir si le déluge ne se terminait pas ou du moins perdait un peu de sa virulence.

    Au bout d’une demi-heure, accalmie ou pas , nous nous décidâmes à mettre le nez dehors.
    Notre objectif était de remonter sur le plateau, qui est à ce moment , caché dans les nuages. Cette pente a été mise à profit pour créer un grand espace d’animation et de sports dont vous pourrez sûrement trouver une illustration en cherchant « Scenic caves » . Comme nous venions de nous farcir et la côte et une pluie battante, nous nous arrêtons au hall de la billetterie, pensant comme étant une formalité, d’obtenir un accord pour poser nos sacs. La bouche ne dit pas vraiment oui, l’expression du visage réprouvait manifestement cette idée. Nous eûmes la faiblesse de prendre un café.

    Nous reprenons la route. La pluie ne cesse aucunement.
    Moins d’un km plus loin, un doute sur l’itinéraire. Nous sommes en quasi pleine nature. Chose incroyable, une piétonne , une asiatique, vient vers nous. Je la hèle , lui pose ma question, mais elle n’a pas la réponse . Comme elle nous propose de nous conduire en voiture à notre destination, je lui réponds qu’à 17 h , j’aurais répondu favorablement, mais qu’à 9 h, cela irait à l’encontre de notre ambition. Elle nous propose alors de venir prendre un thé chez elle, à deux pas, dans une route forestière.
    Thé que nous avons sucré avec du miel de sa production.
    Cela permit à la pluie de tomber pendant 20 minutes sans nous mouiller, et en échange de nous réchauffer un peu.
    Mais le destin du marcheur est de marcher et nous repartîmes , sous une pluie parfois rageuse.

    Le simili road book était conforme et dans la mesure où le temps était pas trop à flâner, nous arrivâmes trempés et transis à destination, vers 13 h.
    Même mon passeport était humide ainsi que les vêtements de rechange.
    Dans les derniers centaines de mètres d’aujourd’hui, la pluie se décida à cesser de déverser son surplus d’énergie sur nous.

  • Collingwood

    Collingwood

    Ce matin, après un petit déjeuner encore une fois varié et consistant, nous plaçons une épingle sur le planisphère de l’hôtesse qui peut ainsi visualiser l’origine de ses clients et subsidiairement valoriser son activité.
    Comme l’étape fut courte , un peu humide, et que rien de très notable ne nous soit arrivé, je vais en profiter pour vous signaler quelques situations / solutions que nous pourrions adopter dans notre beau pays.

    Nous approchons des 600 kms et nous n’avons vu aucun giratoire. Ici lorsque deux routes moyennes se croisent, des panneaux « stop » sont posés sur les quatre routes
    Un giratoire coûte entre 500 000 et un million d’€. Un panneau stop posé 1000€ max x4 = 4000€. Et je peux vous assurer que le résultat est le même dans les deux cas !!

    Revêtement des routes : nous avons marché maintenant sur des dizaines de kms sur des routes non bitumées. Largeur de ces routes entre 8 et10 m . Les voitures y roule à 60 kms/h. Solution intermédiaire vue en Slovénie, bitumage de la moitié centrale de la route et lorsque deux véhicules se croisent , ils ralentissent un peu et les deux pneus de droite se portent sur la terre battue.
    Cela représentent des grosses économies.
    Comme vous allez bientôt voter, regardez si un candidat propose de moins dépenser.

    Ces réflexions ayant été transcrites, revenons à Collingwood, ville ou faisons étape .
    C’est la grande ville du secteur, le panneau informant de notre entrée en ville précisait 22 000 habitants. Elle est donc située sur les rives de la baie de George , élément constitutif important du Lac Huron.
    Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes offert un vrai déjeuner et une fois un peu ragaillardis nous sommes allés visiter le centre ville et évidemment le côté le plus ancien. Comme les bâtiments remarquables date de la fin du 19 eme début 20 eme , l’architecture est très marquée par la brique et cela donne une certaine réminiscence des images de New York ou Chicago à l’époque de la prohibition, vues dans des films. Mais là comme ailleurs, la périphérie du centre est mordue par des constructions modernes ou à venir.

    Aujourd’hui la météo a bien changé et il a plu à verse tout l’après-midi et la météo locale nous promet la poursuite de ces averses pendant la nuit.

    Nous avions l’ambition de retrouver le chemin demain, mais j’ai des doutes sur la faisabilité de la chose.
    Nous verrons.

    Pierre