La Spezia
Pour arriver jusque là il faut prendre l'avion et atterrir à Nice ,enfin c'est l'option que nous avions retenue.
Petite nuit à Nice car, arrivés à 23 heures à l'hôtel , nous étions à la gare ferroviaire à 7h45. Comme vous l'avez remarqué je n'ai pas parlé de la SNCF , car aujourd'hui celle ci était largement en grève et de plus, nous avons pris un train de la compagnie italienne Thello.
Ce fut un trajet presque bucolique et d'un rythme digne d'un sénateur . Loin de nos TGV aux arrêts rares, ici ce fut un collier de petites villes côtières. Progressivement,et à chaque halte , le train se remplit . Nous longeames plus d'une fois la plage et plus d'une fois les tunnels nous happérent , pour mieux nous projeter , à la sortie, dans le vide d'un ciel d'azur .
Si sur la Rivièra française , on sent bien le coté résidentiel des villes et villages entre Nice et la frontière , celle-ci passée , c'est le caractère horticole et industriel qui prend le dessus. Ce qui n'exclut pas de ci de la, un bel ensemble accroché autour d'un clocher ou d'un petit port.
Le ciel perd peu à peu de sa pureté et le vent se lève. Nous arrivons à Gènes . Nous nous précipitons sur le distributeur de billets ( de train ) . Nous avons une correspondance d'une heure et en profitons pour un premier et tout petit, repérage . Nous allons essayer de conserver deux jours, en fin de séjour, pour approfondir cette exploration.
Nous retournons à la gare et nous confondons le quai où un train arrive de La Spezia et celui où il va à La Spezia. A deux minutes du départ nous constatons notre méprise et dévalons les escaliers , fonçons dans le couloir et remontons sur le bon quai, cette fois ci. Le chef de train mettait son sifflet à la bouche. Nous lui présentons nos billets pour être certain cette fois d'être dans le bon train. Il nous intime de monter dans le premier wagon et de rejoindre nos places en traversant le train. Ce qui fut fait....
Arrivés à La Spezia , le soleil avait fuit à notre arrivée , la pluie menaçait et le vent jouait les importuns.
Nous déposons rapidement nos impedimenta dans notre chambre et partons prendre un petit repas. Il est dèja 14 h.
Ceci fait , nous errons dans les rues, histoire de prendre un peu le pouls de cette ville. Tout d'abord , et même si cela ne la définit pas entièrement , elle possède une base navale considérable . Il est vrai que le site naturel de la baie de La Spezia est particulièrement remarquable de ce point de vue.
Nous contournons ces installations par le sud pour faire quelques repérages pour demain. Comme de nombreuses villes construites aux pieds de collines, le réseau des routes est complété par un ensemble de chemins et d'escaliers qui ravisse le randonneur. Nous prenons ainsi de l'altitude.
La nuit précédente ayant été un peu courte et les gouttes menaçantes, nous convainquent de redescendre en ville où nous pourrons compléter nos informations .
Nous découvrons ainsi que les chemins que nous avons mis à notre programme sont soumis à péage . Pour faire passer la pilule c'est vendu avec un ensemble de services qui nous, sont d'une utilité douteuse.
Pierre
En avant , toute - Page 111
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La Spezia
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CInque terre
Cinque terre.
Pour notre huitième voyage en Italie, nous allons randonner en Ligurie. Pour être plus précis entre Gènes et La Spezia. Il y a là un petit territoire composé de cinq localités , cinque terre, qui est , d'après les témoignages, un paradis pour les randonneurs.
La fin avril devrait nous proposer un temps agréable et nous permettre ainsi d'affronter les dénivelés dans de bonnes conditions.
Pierre
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Mindelo, ile de Sao Vincente
Mindelo
La nuit s'est plutôt bien passée, si ce n'est un petit incident que je me dois de vous relater.
Notre ami suisse , qui donc avait sa chambre à côté de nous, ressemblait furieusement à un autre touriste qui avait malheureusement disparu depuis déjà deux semaines.
Ceci avait évidement mis la police locale sur les dents. Fort courtoisement, elle l'avait, déjà à trois reprises , sommé de décliné son identité. La photo du disparu étant affichée partout , quelqu'un avait averti que peut être ce dernier logeait dans la chambre contiguë à la notre . Et fort tard , les pandores locaux sont venus vérifier tout cela .
Nous quittons José , René le suisse, et partons avec le couple montpellierain dont nous avions rapidement fait la connaissance hier soir. Nous prenons notre petit déjeuner ensemble. Je vois sur un sac la coquille jacquaire , et il me dit qu'il a entamé avec des amis, le chemin à partir de Montpellier et qu'ils sont arrivés à Revel.
La traversée se passe plutôt bien. Les passagers se sont divisés en deux camps. Les convaincus du grand air , au risque du temps frais et mouvements du bateau un plus amples. Nous choisissons le salon , à la température plus clémente et légèrement plus au centre du bateau et donc aux mouvements plus mesurés.
Mais pour tous, un petit sac en plastique.....
Finalement tout se passe bien. La traversée dure une heure, mais la partie réellement agitée se limite à quarante cinq minutes.
Et nous arrivons à Mindelo. Superbe baie , mouillage naturel, abondamment utilisé par les britanniques, si nombreux à une époque (fin 19eme) qu'ils avaient fondé un club de cricket.
Le port était la dernière escale dans l'atlantique nord avant le franchissement de l'équateur
Cette belle époque est finie et il reste quelques bâtiments témoignant de cette grandeur passée.
A l'indépendance, Mindelo était sur les rangs pour devenir la capitale du Cap Vert, mais elle ne fut pas choisie...Néanmoins cela reste une ville de 80 000 habitants et l’île possédant un aéroport, le tourisme apporte son animation.
Notre ami René nous avait signalé que sur le port , il y avait un restaurant , où un orchestre mettait le rythme local à l'honneur. Après nos aventures un peu baroudeuses, nous n'avons pas voulu nous priver de cette ambiance très film américain dans les Caraïbes. Nous nous sommes bien amusés jusqu'à pas d'heure, sachant qu'à Santo Antao, après huit heures le soir, il n'y a plus personne dans les rues, les gens restant attachés au rythme solaire.
Pierre