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En avant , toute - Page 82

  • Zamora

    Zamora
    Personnellement, je ne crois pas avoir jamais entendu le nom de cette ville, mais c'est regrettable car elle vaut bien le déplacement .

    Mais revenons au trajet d'abord.
    Inattention, mauvaise interprétation du balisage et aide limitée du guide, nous nous sommes égarés un nouvelle fois. Heureusement que notre camino suit en parallèle la nationale 630. Il suffit de se tromper du bon côté et nous sommes récupérés par cette nationale. Maintenant qu'elle est doublée par une autoroute gratuite, la circulation y est quasiment inexistante.
    Malgré ce petit désagrément nous arrivons à Zamora à 13 h .
    Après nos ablutions quasi rituelles, nous ressortons pour déjeuner. Cela fait du bien d'avoir de temps à autre un véritable déjeuner . Le hasard voulut que ce fut dans un restaurant chinois. Il faut bien voyager dans le voyage.
    Nous ressortons du restaurant et tombons nez à nez avec nos hollandais quittés il y a deux jours . Retrouvailles prévues à 19 heures pour bière et dîner.
    Zamora rassemble un patrimoine roman d'une rare qualité sans parler du nombre des monuments en question.
    Il faut faire un choix et nous allons voir la cathédrale et son musée . Évidement nous sommes loin du dépouillement du roman le plus classique, et la périphérie du chœur est constituée de chapelles plus riches les unes que les autres. L'une d'elles possède un autel entièrement en argent, le tout sur une hauteur de 3 ou4 mètres , bien sûr ciselé et sculpté dans le goût local.
    Le musée possède bien sûr des objets liturgiques anciens , mais surtout une série exceptionnelle de tapisserie de Tournai, Arras et Bruxelles, illustrant des scènes de la mythologie ou de l'histoire ancienne . Très intéressant.
    En sortant nous croisons l'un des commensaux d'hier soir, l'espagnol de Toulouse .

    Nous nous promenons dans la vieille ville . On touche ici du doigt les ravages de la crise en Espagne et le nombre de commerces fermés et les locaux à louer ou vendre est impressionnant. Il faut aussi remarquer que nous ne sommes pas dans le mieux placé, loin de tout, pour profiter de la reprise.

    Nous retrouvons nos amis néerlandais et passons une excellente soirée dans un bon restaurant qu'ils connaissaient. Comme ils prennent la même direction que nous , peut être nous reverrons nous?

  • El cubo

    El Cubo de la Tierra del Vino

    N'allez pas imaginer qu'avec un nom comme cela , nous nous sommes arrêtés dans un cubi de vin.
    Pour Cubo, j'ai cherché à comprendre, sans succès . Pour la Tierra del Vino, ce fut une région productrice de vin jusqu'à ce que le phylloxéra réduise la production à néant . Et aucun autre cépage ne remplaça l'ancien.

    Pour la première fois depuis notre départ , il plut . Durant la nuit.
    J'avais cherché les prévisions météo et cette averse était prévue dans la journée .
    Comme le vent souffle toujours avec vigueur, pluie ou pas pluie les températures ressenties restent fraîches et nous enfilons une bonne partie de notre garde robe, au moins pour la matinée .
    Quand nous sommes arrivés, cette impression de froid perdure , car cette fois alors ce sont les calories qui nous manquent.
    Dans ce petit village , nous étions soucieux de ne pas trouver une chambre. Trouver un lit , cela se trouve toujours, car les refuges ont toujours des dortoirs, mais nous avons un peu passé l'âge des dortoirs.
    Mais pas de problème ,nous en trouvâmes une.
    Après c'est le rituel, douche ,récupération, puis petit tour en "ville", bière. Rencontre avec d'autres pèlerins, échange cordial de banalités .
    Un aimable habitant nous propose de visiter l'église du village, nous le suivons. Il nous offre d'ajouter un coup de tampon sur nos credenciales . Je reviens les chercher au gîte
    Le maître et la maîtresse de maison , offrent à qui veut, de pouvoir dîner chez eux.avec en plus le choix des mets. Nous avons bien sûr accepté.
    C'est donc une table très diverse qui nous a réuni avec une australienne , parlant parfaitement l'espagnol , un basque espagnol, une espagnol vivant à Toulouse et nous deux. Nos hôtes assurant le service et nous racontant les petits arrangements de leur vie. Ils avaient eu aussi la bonne idée de mettre un feu de bois dans la cheminée, et franchement ce n'était pas un geste superflu .
    Bonne chère , vin du pays et camomille à l'alambic firent un dîner animé.
    Pierre

  • Salamanque

    Salamanque

    Il n'y avait pourtant que vingt et un petits kms à faire , mais ils ne furent pas faciles.
    C'est que nous sommes sur le plateau castillan et qu'ici, comme dit le dicton, c'est neuf mois d'hiver et trois mois d'enfer. Et donc , clairement nous sommes en hiver . Ce fut contre un vent de nord-est pénétrant jusqu'aux os que nous avons malgré tout avancé.
    Nous voulions pouvoir consacrer au moins un après midi à cette ville riche en superbes bâtiments ou aménagements urbains, comme la plaza Mayor, immense place carrée aux façades parfaitement identiques, donnant ainsi une grande force à l'ensemble.
    Nous sommes allés voir la Casa à las Conchas , mais pas de chance un échafaudage masquait largement le tout!!
    Cela ne nous décourageât pas et nous allâmes visiter les cathédrales . C'est une chose assez rare de voir une ville gratifiée de deux cathédrales. Elles sont adossée l'une à l'autre,la première de style pré-gothique et la seconde,construite deux siècle plus tard.
    Pour mémoire, ici fut aussi créé la première université espagnole, la même année que La Sorbonne à Paris

    Ce soir une averse tombe sur la ville. Nous avons sûrement mangé notre pain blanc en matière de météo . Nous allons modifier l'organisation de notre sac pour avoir la cape de pluie à portée de la main...