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  • Monterosso

    Corneglia, Vernazza, Monterosso, Levanto.

    Hier soir, nous avons poursuivi notre randonnée gastronomique, en dégustant une marinade d'anchois, le poisson emblématique de la région , puis nous avons poursuivi avec les raviolis de poissons à l'encre de seiche. Le tout arrosé d'un vin blanc de Levanto.

    Ce matin , nous prîmes le train  pour nous ramener à Corneglia, où nous avions laissé notre chemin.
    Si hier , nous nous étions dispensés de payer notre eco, dans la mesure où nous n'avions pas emprunté le chemin payant, fermé sur la plus grande partie du trajet à cause d'un glissement de terrain, aujourd'hui, plus question d'y couper.
    L'organisation des Cinque Terre dispose dans chaque gare d'un bureau pour recueillir l'obole du randonneur: 6,50 € par jour et par personne quand même! Passons.
    Dans les choses les plus positives , il y avait le grand retour de notre ami, l'anticyclone. Il nous a gratifié d'une journée magnifique, ce qui sublima les couleurs de la mer, du ciel et des collines, sans oublier de temps à autre les villages aux maisons dont le crépis sort directement de la palette d'un peintre inspiré.
    Tous ces éléments positifs se sont payés d'une fréquentation particulièrement dense, mais le site le vaut bien....
    Si le chemin d'hier s'est fait entre les vignes, c'est au coeur des oliveraies que nous avons cheminé ce jour.
    Et il y le pittosporum. C'est  un arbuste,à feuilles que l'on peut qualifiées de grasses et qui fleurit en petits bouquets blancs , que l'on trouve dans les zones habitées et bien que sa  floraison tire à sa fin , il enchante l'odorat. 
    Cette élévation de la température permet à son  parfum, rappelant la fleur d'oranger,  de se développer et vous croyez  traverser une parfumerie, mais sans le côté mélange , qui peut parfois incommoder.

    Aujourd'hui, nous étions sensiblement moins haut qu'hier, entre 100 et 200 mètres selon les endroits et bien évidement hors les petits ports. 
    Les conditions décrites plus haut étaient dignes des plus beaux dépliants publicitaires , l'absence de vent permit des observations sans limite exception faite d'une petite brume de chaleur sur la mer, mais loin à l'horizon.

    Une fois rentrés, douchés, nous ressortons une première fois pour le thé, mais nous choisissons un  Spritz Aperol.
    A plus tard...

    Pierre

  • Levanto

    Levanto

    Je vais revenir sur la journée d'hier , car nous avions pris avant de rentrer , notre Spitz Aperol , et qu'en plus d'une certaine fatigue , cela ne n'avait pas aider à avoir les idées claires.

    Donc hier nous sommes passés devant une carrière de marbre noir et puisque c'est donc un produit très local, on le trouve aisément y compris pour le pavement des rues. Il faut savoir que Carrare , beaucoup plus connu, se trouve pas très loin d'ici , de l'autre coté de la baie.

    Portovenere , lui aussi justifie quelques mots. C'est donc à l'origine une petite ville, gros village plutôt , placé stratégiquement à l'entrée de la baie de La Spezia. En avant poste, il avait été doté de remparts et d'un château- fort monumental. Est-ce sa puissance ou une construction tardive, mais ni les ennemis ni le temps n'ont atteint sa majesté. Il domine la mer, qui aujourd'hui se déchaine , animée par un vent de sud- est d'une grande violence.  La ville disposée aux pieds des remparts, se protège des bourrasques par ses ruelles étroites et tortueuses. Mais toutes les villes côtières connaissent ces plans , mais comme celle ci est à l'extreme pointe de la presqu'île , le port situé à l'intérieur de la baie offre un abri sur.
    Je pense qu'il est inutile de vous préciser que les touristes, dont nous sommes, sont légions dans la petite cité.

    Ce matin nous avions décidé de changer de camp de base . Nous avons pris une chambre à  Levanto,, à l'auberge de jeunesse installée dans un ancien couvent,  qui se trouve à 35 minutes (en train) au nord ouest de La Spezia, en direction de Gènes .
    Nous avons pratiqué cette translation  dans les meilleures conditions puisqu'à neuf heures la question était réglée. 

    Ceci fait, nous reprîmes le train pour Riomaggiore qui est le village d'entrée dans le parc des Cinque Terre , en venant du sud est. 
    Certaines personnes nous ont déjà demandé , si sur le trajet  de Compostelle , il n'y avait pas une foule trop grande et notre réponse a toujours été négative .
     Ici , on voit énormément de monde. Dans les rues des différents villages, dans le train et sur les quais, mais aussi sur les chemins aussi difficiles soient ils. C'est remarquable, d'autant que compte tenu de la période , il ne s'agit pratiquement que de retraités. 
    Mais cela est peu de chose comparé au caractère grandiose des paysages, pour peu que l'on prenne les chemins les plus en corniche.  Le point le plus escarpé du jour se situant à 367 m. 
    Les villages sont toujours accrochés à des pentes incroyables et pour certains , se livrant à la pêche aux anchois, faute de port, les bateaux sont "garés" dans la rue principale.  Pour permettre cet exploit, ils sont installés sur des "plateaux " à roulettes.
     L'autre activité traditionnelle de cette région est la culture de la vigne, dont nous traversons les vignobles durant une bonne partie de la journée. Mais uniquement si l'exposition est favorable, sinon les terrains retournent à l'état naturel. Compte tenu des pentes en cause, des systèmes de chariots à crémaillère sillonnent les coteaux afin de permettre les travaux agricoles.
    Mais je pense que l'activité majeure reste l'exploitation touristique sous toutes ses formes.

    Le train dessert donc ces villages, mais le réseau s'apparente à celui du métro , car l'essentiel se passe sous terre, même parfois , la station de chemin de fer est souterraine.

    Pour ceux ou celles qui nous suivent , carte en main, le parcours d'aujourd'hui démarra à Riomaggiore , Manarola et se termina à Corniglia, bâti sur un cap très au dessus de la mer, la topographie du lieu , rappelant une corne. 
    Retour en train à Levanto. Et demain reprise de la randonnée à Corniglia .

    Pierre

  • Portovenere

    Portovenere 

    Entre les arrivées tardives et les mi journées dans les transports, cela faisait quelques temps que nous n'avions pas eu un repas correct. Et comme on ne quitte pas son domicile pour se nourrir des choses du quotidien , nous profitons de ce que cette région offre des nourritures inhabituelles pour nous.

    Hier midi, en fait 14h30, nous avons pris des testarolis au pesto. Au départ cela est vendu comme une sorte de crêpe ,  très épaisse, mais en même temps  vaporeuse. Au restaurant cette crêpe est coupée en carré (5x5), j'imagine jetée dans l'eau et ensuite servie accompagnée de pesto, qui est aussi une spécialité de la région.
     Le soir, une autre spécialité au menu: la mesciua . Ici il s'agit d'un potage à base de haricots blancs, de blé et d'une purée de pois chiches . Les ingrédients vous indiquent qu'il s'agit d'un plat populaire et roboratif. Et c'est ce dont nous avions besoin. Un poisson grillé accompagné d'un vin blanc de Toscane a complété notre repas.

    Était ce le vin blanc ou la fatigue du voyage, mais la nuit ne fut en rien troublée et le clocher du coin nous réveilla avec sept coups.

    Tout ceci nous mettait donc dans les meilleurs conditions pour une belle randonnée . Nous avions comme objectif Portovenere, petite ville qui se trouve à la pointe de la presqu'île qui établit la baie de La Spezia. Appelée parfois aussi la baie des poètes , car Byron et Shelley firent à la nage la liaison entre Portovenere et Lerici , de l'autre côté de la baie.

    Bien que dotés d'une carte au 50 000 eme , nous eûmes beaucoup de difficultés à trouver le point de départ ainsi que les premiers kms, car en ville , c'est bien connu, tout le monde connait le chemin. 
    Deuxième difficulté, le chemin que nous désirions prendre n'avait plus l'heur de plaire aux responsables locaux et les balisages avaient purement et simplement été effacés. Nous avons passé près de trente minutes à emprunter des chemins , probablement bons , au moins pour l'un d'entre eux, sans que nous trouvions notre bonheur. 
    Finalement en prenant carrément,à l'opposé de ce qui nous avait été indiqué par un local, nous tombons sur un chemin , non porté sur la carte, mais qui nous remis dans le sens de la marche .
    Dans un premier temps , nous traversons la presqu'île à l'endroit de sa largueur maximale et de son altitude la plus élevée , 525 m.
    Puis nous rejoignons le chemin côtier . Et la , en plus d'un spectacle magnifique, une belle claque, car la dépression passée hier, a fait lever un vent très violent  qui , si nous n'en sommes pas protégés par des bouquets d'arbres , refroidi  méchamment la température. Nous passons donc notre temps à nous dévêtir , puis à nous rhabiller en fonction de notre exposition au vent. 
    Nous avançons sur un balcon situé à environ 400 mètres au dessus de la mer, et lorsque nous nous arrêtons , nous nous extasions devant ce spectacle magnifique de ces falaises à pic battues par le vent et la mer. En dépit de notre altitude , nos lunettes sont marquées par de fines gouttelettes d'eau de mer et il faut , en fin de parcours , passer un coup de chiffon pour les nettoyer.
    J'avais prévu d'acheter notre ravitaillement à Portovenere , mais les aléas évoqués plus haut ont fait qu'à l'heure du repas , nous croisons de nombreux randonneurs prévoyants en train de pique-niquer.  Nous, notre seule option était de poursuivre bon train afin de trouver quelque chose à l'endroit prévu , mais loin de l'heure imaginée. 
    Vers 15h30 , nous dégustâmes une foccacia sur le port.

    Dans la mesure où nous avions parcourus environ 20/22 kms , pour un premier jour, cela nous paru suffisant et rentrâmes en bus.

    Pierre.

    Pierre