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  • Larochemillay

    Larochemillay


    L'hôtel était très bien , le petit déjeuner aussi , mais il faut bien reprendre le chemin.
    Pour la premiere fois depuis notre départ le ciel était limpide et le soleil radieux. 
    Mais la pèlerine avait des problème avec un genou ce qui nous contraint à un rythme de sénateur . 
    Nous passions à proximité du mont Beuvray et de Bibracte et cela eu été dommage de ne pas s'y intéresser . 
    Nous propulsâmes nos carcasses  sur les flancs du mont et nous suivîmes le parcours didactique. Et je vais tenter de vous rafraichir la mémoire .
    L'existence de Bibracte remonte à deux siècles avant JC et la cité s'étendait alors sur deux cents hectares, limitée par une fortification. 
    Cent ans plus tard le périmètre de la ville fut un peu réduit et de nouveaux remparts furent édifiés . Ce type de ville fortifiée est appelée "oppidum" par J.Cesar qui indique que ce mot est issu du gaulois. Nous sommes ici sur le territoires des éduens 
    La Gaule conquise, Bibracte perdura quelques temps avec les romains, mais très vite la ville d'Autun, pris une importance telle que Bibracte tomba rapidement dans l'oubli . Dans sa période la plus dynamique, les historiens estimes son nombre d'habitants entre 5 et 10 000 .

    Notre chemin navigue à travers différents endroits particulièrement intéressants , jusqu'au sommet du mont Beuvray qui offre notamment vers le Sud Est un spectacle panoramique et où une table d'orientation répond  aux interrogations des visiteurs

    Nous redescendons le mont par l'autre versant et choisissons un itinéraire le plus court pour gagner Larochemillay, où nous attend un gite municipal très bien équipé .
    Sur la place du village,  se montent les éléments d'une petite animation autour d'un jeu de quilles local qui amuse petits et grands. Mais pour le moment , les joueurs sont peu nombreux, souhaitons que demain dimanche , les amateurs viennent en plus grand nombre. 

    Pierre

  • Saint Léger en Beuvray

    Saint Léger sous Beuvray

    Nous étions sur la route à 7 heures et nous atteignons l'hôtel ou nous avons trouvé une chambre à 18 h 30, donc inutile de vous dire que nous sommes un peu carbonisés . Je sens que je serais bien incapable de terminer ce compte rendu ce soir.
    Mais reprenons par le début.
     Ce matin, l' hôtelier, au demeurant trés aimable, ne servait le petit déjeuner qu'à partir de huit heures, ce qui fait un départ vers le 8 h30. C'est bien tard.
    Notre guide indique qu'à quarante cinq minutes , il existe un hôtel, l'"hôtel des pêcheurs" . Nous décidons de prendre notre petit déjeuner là bas.
    Arrivés sur place, nous avons un peu de mal à localiser l'établissement, parmi les quinze bâtiments existants. En réalité, nous étions passés devant une premiere fois, mais il n'existait plus, nous nous en sommes rendus compte car la raison sociale apparaissait en négatif sur le mur....
    La journée s'annonçait sous un mauvais signe mais nous le savions encore...

    Nous fouillons dans nos sacs et trouvons deux bananes, du chocolat et des biscuits, que nous mangeons au soleil sur un embarcadère du lac.
    Nous repartons et décidons de faire un petit détour par Planchez, pour prendre un café et reconstituer nos réserves . Indispensables mais à condition qu'elles ne pèsent rien!
    Pour quitter ce village, nous aurions du faire marche arrière sur un km, je n'aime pas trop. Je cherche un chemin qui pourrait nous éviter cela et nous suivons  d'abord un  chemin balisé, puis bien sur, ce chemin prend une direction qui ne nous convient plus et là c'est l'improvisation avec le soleil, quand il brille, pour seul guide !
    Nous retrouvons quand même  notre route et traversons des forets de pins immenses 25ou 30 mètres de haut, tout cela donnant un sentiment d'oppression, accentuée par le sous bois noir comme un four.

    Nous atteignons Anost, fin de l'étape officielle vers les 13 h et nous réfléchissons au reste de l'après midi. 
    Nous repérons un gite dont le guide donne un excellent commentaire. Pour plus de sécurité , et dans la mesure où il se situe au milieu de nulle part, nous prenons le soin d'appeler. Dammed , il est complet. 
    Peut être nous ne connaissez pas Anost, mais il y a toutes les commodités ( ou presque) , nous nous dirigeons , au hasard , vers la pizzeria, pour avoir un avis sur les éventuels  hébergements , situés hors du couloir analysé par notre guide.
    Après avoir pris un café pour lier connaissance avec la tenancière , je lui pose la question de confiance. Elle nous répond , le gite des fleurs. Pas de chance , c'est celui qui est complet. Ou nous propose  des choses qui sont hors de notre carte. Je décline.
    Et là un homme au physique à la Galabru, octogénaire ou pas loin, prend notre affaire en main. D'abord il utilise un téléphone à commande vocale, (j'en reste pantois ) et obtient ainsi le n° de l'hôtel du Morvan à Saint Léger , puis valide surement ce n° par un tour de passe passe et engage la conversation avec l'hôtelier. Aussitôt dit aussitôt fait. Efficaces les morvandiaux.
    Le seul problème de ces solutions prises dans l'enthousiasme , c'est que un peu plus loin que loin, cela fait très loin, voire trop loin .
    Mais nous n'en sommes pas encore là.
    Nous marchons toujours par monts et par vaux, expression faite sur mesure pour cette région, un peu dans les prairies , beaucoup dans les bois.
    Et ces chemins sont bien balisés, mais aucune indication de lieu, ou de nom de hameau , ne figure sur le terrain, ce qui fait que, quand la fatigue vous gagne un peu, la lucidité diminue et l'on se voudrait plus loin que la réalité. 
    Une confusion: un kms de plus!!
    Nous voici de nouveau sur la bonne route, et j'estime plus sage de tenter l'auto-stop. Mais nous sommes sur une des départementales les moins fréquentées de France. Nous faisons cinq kms ( 1h15  env.)  sans qu'une seule voiture ne passe dans notre direction. 
    Nous arrivons à la hauteur du gite imaginé au départ , donc atteignable, pas de chance, notre lit n'est pas ici. Il nous reste dix kms.
    Première voiture qui passe , elle s'arrête  . Elle nous fait faire  5 kms . Merci.
    Nous poursuivons à pied et à deux kms du but , une seconde voiture passe et nous prend.
    Petit hôtel sans étoile administrative mais à l'accueil , la nourriture et la décoration très au dessus de trois étoiles .
    J'écris les trois premières lignes et capitule.

    Pierre

  • Lac des Settons

    Lac des Settons 

    L'étape étant présentée comme particulièrement difficile? (32 kms)  , l'église de Marigny sonnait 7 coups que nous avions dèja parcouru deux cents mètres . 
    En réalité la difficulté du jour tenait beaucoup plus aux conditions atmosphériques, il a plu sans discontinuer toute la nuit et pour faire bonne mesure la randonnée du jour fut agrémentée de quelques petites ondées sporadiques mais bien réelles . Je n'ai pas compté le nombre de gués franchis  et je ne vous en parlerais plus, ni des chemins transformés en ruisseaux, à moins que ne soit l'inverse, ni, enfin , des mares qui occupent 98% de la largeur du sentier.

    L'actualité du jour tient dans le fait qu'un chien a eu un rapport conflictuel avec Evelyne. Nous venions de croiser ses maitres depuis trente mètres , lui trainant derrière . Il se rapproche de nous l'air bonasse et à la deniere
     seconde , tout en aboyant, il attaque le mollet de la randonneuse. Nous le menaçons avec nos bâtons et sa maitresse tente de le rappeler. Les ordres de l'une , les batons des autres, ramènent l'animal à la raison. La maitresse ne pouvant plus que s'excuser platement. Plus d'émotions que de blessure.

    Nous traversons des forêts  d'exploitation et le couvert est si opaque que le sol   n'est que de mousse, d'un vert tendre.

    Nous arrivons au lac des Settons, lac artificiel , régulant le cours de la Cure et  réalisé il y a plus d'un siècle pour amoindrir les conséquences d'une inondation de Paris et du bassin de la Seine.
    Nous trouvons une chambre dans un petit hotel à proximité du lac, mais nous avons décliné l'offre d'une chambre avec vue.

    Pierre