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  • Guanabo3

    Guanabo 3

    Programme très proche de celui d'hier, vous pourrez ainsi retourner rapidement à vos occupations habituelles.
    Nous nous sommes translatés de vingt mètres , notre logeuse ne pouvant plus nous héberger , mais c'était clair depuis le début.
    Comme nous tenons toujours à voyager avec ce monument historique qu'est ce train de Hershey, nous sommes allés voir à la gare de quoi il retournait. Celle ci est vraiment excentrée, deux malheureux kms...
    Nous traversons Guanabo à l'heure où les gens font leurs courses. À Cuba , pour l'instant du moins, pas de marché, comme vu ailleurs. C'est le régime de la toute petite échoppe ou du commerçant ambulant installé à un carrefour. Jamais de grosses quantités et une qualité qui nous semblait un peu à désirer . Mais ce dernier point étant une question de point de vue, il convient de rester prudent

    Nous trouvons bien la gare , un magnifique parking absolument vide , deux petits bâtiments, un de type hangar destiné à stocker des marchandises et un bâtiment prévu pour le personnel et les voyageurs. Deux guichets donnant sur l'extérieur . Un tableau indiquant les soucis d'exploitation du 16 juillet, mais l'année n'est pas précisée .
    Nous faisons le tour du bâtiment car nous avons aperçu quelqu'un à travers une ouverture. Comme il ne porte aucun signe distinctif, je lui pose la question de savoir s'il travail ici. Il ne réponds "oui" . Je serais bien peine de vous dire à quoi.
    Je poursuis le dialogue en lui demandant ce qu'il en est du train de 6 heures. Et là il se lance dans une tirade dont nous comprenons que le train ne s'arrête plus à cette gare, mais à. ???' Toujours la même difficulté, vous faites une phrase très simple et compréhensible et les gens s'imaginent que vous parler espagnol, anglais.....
    Bref, nous avions compris que pour attraper ce train , il fallait rejoindre une autre gare. Mais laquelle, la question restait encore non résolue.
    Nous retournons à Infotur ( office de tourisme ) et pendant que l'hôtesse s'occupe de la personne qui nous précède , je parcours des yeux la carte détaillée de la région. Et constate deux choses. D'une part la gare où nous sommes allés était sur une voie en impasse et compte tenu du trafic , elle avait été rayée du service actif.
    Par contre un peu plus loin et sur la ligne principale, existe une station dénommée Guanabo Vieja, et qui elle , voit passer tous les jours trois trains dans un sens et trois dans l'autre. Toutes informations qui nous sont confirmées par l'hôtesse . Je ne sais évidement pas ce que je vous raconterai demain, mais notre logeuse et son mari , l'hôtesse d'Infotur et son client ont estimé, avec des nuances diverses que nous étions de sacrés originaux.

    Pour une fois le temps n'est pas au beau fixe , il fait un médiocre 25 ° , de quoi nous préparer, un peu, à la température de Paris.
    Nous passons néanmoins le début de l'après midi sur la plage.
    Ici c'est La Croix Rouge qui assure le service de surveillance et de sécurité des plages. Un de ses collaborateurs se présente à un couple qui est installé à dix mètres de nous. Il échange quelques mots puis vient vers nous. Comme nous étions dans un endroit peu fréquenté, je m'attendais à un conseil de sécurité .
    Pas du tout , il nous a demandé si nous étions acheteur d'une langouste. Nous avons décliné son offre.

  • Guanabo 2

    Guanabo 2
    Il a des jours sans attente de bus, même sans attente pour une réservation de bus, ni même pour une recherche d'hébergement .
    Tout notre temps pour nous balader sur la plage. Celle ci fait plusieurs kilomètres et bien sur nous n'en avons parcouru que quelques uns, jusqu'à Santa Maria del Mar. C'est la station voisine dans la direction de La Havane.
    Nous voulions , au delà de la simple randonnée , comparer les deux endroits, le chauffeur nous ayant conduit jusqu'ici , nous avait affirmé que c'était une très belle station.
    Les deux endroits se révèlent très différents. Ici, c'est un ensemble de maisons de standing et de tailles variables. Santa Maria est essentiellement constituée d'immeubles sous forme de résidences , mais avec une densité du bâti très faible. Et donc de très vastes espaces verts. Mais le hic , c'est que près de la moitié des immeubles sont , non pas dans leur état d'origine, mais n'ont fait l'objet d'aucuns travaux de réhabilitation depuis la construction. Les efforts consentis pour une mise aux normes occidentales des immeubles , ont aussi été déployés pour l'entretien et l'aménagement de la plage.
    Ces plages font parties d'un cordon dunaire durement attaqué par la houle et nombre de cocotiers couchés sur le sable, les racines à l'air, doivent donner du souci aux autorités.

    En résumé , balade, bains de mer et de soleil, ce n'est qu'une parenthèse .
    Pierre

  • Guanabo

    Guanabo

    Pour mettre nos organismes et nos portefeuilles un peu au repos, nous nous dirigeons vers Guanabo, petite station sans prétention à 25 kilomètres à l'est de La Havane.
    Toujours à la recherche d'une nouveauté pour vous distraire, nous traversons Habana la Vieja pour aller à l' embarcadère du ferry. Ce n'est le ferry-boat du port de Marseille, mais on s'en approche. La baie de La Havane est une baie très vaste, mais son goulet d'entrée est relativement étroit . Un tunnel routier a été construit depuis longtemps afin d'éviter de faire le tour de la baie, mais pour les piétons et les cyclistes, rien ne peut remplacer le charme de cette antiquité .
    Comme ici on fait les choses sans rire, le contenu de nos sacs est contrôlé . Le manuel d'instruction doit être un tiré à part de l'"Oreille cassée" avec le général Alcazar en guest star.
    Tout se passe heureusement bien.
    Le navire prend son erre.
    Nous arrivons sur l'autre rive, appelée "Casa Blanca" . L'embarcation se range le long du quai. Chose étonnante , celui ci est en tellement mauvais état , que les fers à béton utilisés pour la construction sont totalement apparents. Un cycliste septuagénaire , doté d'un vélo de sport, et laissé seul par l'équipage, se présente pour mettre pied à terre. Il tombe entre le bateau et le quai.
    Par chance (?) les fers à béton , le vélo et peut être un bras salvateur, empêche l'homme de glisser trop profondément . Cette fois quelqu'un prend son vélo en charge depuis le quai. Plus de peur que de mal.
    L'idée de départ était de prendre depuis Casa Blanca le seul train électrique de l'île. Celui ci a été construit en 1917 et en faisait alors l'installation la plus moderne du monde. Son financier était un magnat américain mr Hershey , industriel du chocolat en Pennsylvanie.
    Donc le train était bien là, mais il ne circule que trois fois par jour. 4h15, c'était un peu tôt pour nous, et 12h21 c'était un peu tard . Il était 10h. Sachant que l'on vous informe que les horaires n'engagent que ceux qui y croient.

    Nous cherchons un taxi.
    Il y a une pointe d'humour britannique qui affirme que tout ce qui flotte est un navire.
    Ici à partir de deux roues , tout ce qui roule à vocation à servir de taxi.
    Une Lada rouge s'arrête donc est nous demande où nous souhaitons aller.
    Nous lui répondons "Guanabo" , je lui demande son prix, et c'est ok.
    Nous roulons depuis à peine un km, qu'il nous demande :
    - Pourquoi Guanabo?
    - Je lui répond que c'est pour trouver un peu de calme
    - Cela le laisse songeur . Nous trouvons une chambre pour deux jours, mais La propriétaire, nous trouvera un hébergement pour la troisième nuit.
    Cette bourgade n'a pas été élue par les promoteurs, mais certains propriétaires ont bien compris comment ils pouvaient trouver leur intérêt dans les réformes sur la propriété privée et déjà de nombreuses villas restaurées ont rehaussé le standing de la station.
    Certes il reste énormément à faire . Notamment dans le domaine environnemental. Ici les gens vont à la plage et même se baignent avec une bouteille de bière ou autre alcool , à la main. Une fois celle ci vide , ils la laissent dés qu'ils n'en n'ont plus l'usage.
    Parmi les choses plus réjouissantes, nous avons pu observer à un mètre de notre serviette, le travail méthodique d'un petit crabe fouisseur, qui creusait sa galerie dans le sable. On le voyait à intervalle régulier sortir de son trou et faire quelques décimètres pour aller projeter un peu du sable de sa galerie. Comme nous l'avions laissé à son travail pendant une bonne heure, lorsque nous sommes revenus, nous avons constaté, grâce aux traces laissées par ses pattes sur le sol , qu'il organisait cette projection du sable de façon circulaire autour de son trou. Merveilleuse nature.