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  • Aoste

     

    Aoste, samedi 1er septembre 

    Il a fallu se rendre à l'evidence ce matin , non seulement la neige était toujours là, mais il en tombait toujours. Le ventP1030539.JPG non  plus n'avait pas décidé d'aller se coucher et les rafales allaient bon  train. Pendant le petit déjeuner collectif, toutes les options étaient sur la table: Rester jusqu'au retour du beau P1030543.JPGtemps, en montagne cela change vite, partir un peu plus tard et faire  une étape plus courte ou partir tout de suite par la route, la circulation étant quasi nulle, suivre le chemin pouvant s'avérer difficile d'une part en raison du gel de la nuit pouvant rendre les roches glissantes, d'autre part du fait que la neige avait probablement masquée tout ou partie du balisage sur les cailloux notamment. Et puis nous n'aurons pas la chance de rencontrer comme hier, trois saint-bernards, qui étaient à l'entrainement, pour nous tirer d'affaires , le cas échéant .

    Donc  départ à 8h 20 par la route. il nous faudra descendre vers les 1900 m

    P1030545.JPG

    pour que la neige cesse de tomber, mais nous avons continué encore sur la route un bon moment. Puis comme cela arrive fréquemment le chemin piétonnier a croisé notre route et nous l'avons suivi.

    Puis progressivement le temps s'est calmé et parfois le soleil fit son apparition. Vers midi  et dans la mesure où la route avait été éprouvante , nous nous sommes of

     

    ferts un plat de pâte dans un restaurant.

    Notre arrivée à Aoste signe une descente de 2000 m env. pour une étape de 30/32 kP1030550.JPGms Pierre.



    Pas de problème, on y va

    Mais couvert...

    clin d'oeil sympathique aux pélerins

    Vallée d'Aoste, vallée bilingue

     

  • Saint Bernard

    P1030526.JPGCol du Grand Saint Bernard , 2475 m d'altitude

    La cure dOrsieres est une grande maison, qui outre de pouvoir loger le personnel ecclésiastique de l'agglomération, dispose de suffisamment d'espace pour des salles de réunion et le cas échéant accueillir des visiteurs de passage.

    Le tout sous la houlette d'une femme qui est chargée des tâches domestiques. C'est donc à elle que nous adressons. Elle nous alloue à chacun une chambre. La maison n'a pas l'habitude de recevoir des couples..... Comme elle est très urbaine, nous discutons avec elle et apprenons qu'elle est originaire de Cambrai. Nous ne pensions pas trouver de "chti" dans les montagnes du Valais. Nous trouvons un café avec wifi et publions nos compte rendus.

    Nous savions que la journée d'aujourd'hui ne serait pas des plus faciles , 24 kP1030531.JPGms et 1500 m de denivellé nets, car je ne peux pas vous indiquer combien font les petites descentes qui nous sont proposées tout au long du parcours, mais elles existent , et même en grand nombre . La météo n'était pas non plus réellement avec nous puisqu'il était annoncé de la neige! Donc départ à 7 h tappante 

    La première partie est facile, certes nous grimpons, mais sur des chemins déservant des maisons isolées . Puis  les choses se gâtent . Tout d'abord, la pluie qui nous épargnait se met de la partie et nos chaussures sont vite trempées. Nous continuons à monter et nous restaurons nos capacités en nous arrêtant dans un café à Bourg Saint Pierre ( 1632 m) .Il est 11 h. Jusque là tout va bien.

    Certes il pleut toujours , et insensiblement la pluie se transforme en une sorte de grésil , ce qui n'est pas très gentil, mais surtout un vent du nord se met à souffler fort. Nous passons à la hauteur de Bourg Saint Bernard où se situe l'entrée du tunnel qui évite aux camions de monter jusqu'au col, qui est fermé tout l'hiver.

    1927 m Il reste encore 500 m à gravir et 6 kms à faire et là les choses devienP1030532.JPGnent vraiment très sérieuses. Tout d'abord la neige se met vraiment à tomber et la pente s'accentue. Nous sommes maintenant fatigués. La nébulosité nous empêche de voir le sommet et nous gravissons maintenant des véritables escaliers ou pour varier des pentes très raides. Le vent redouble et nos capes, pourtant très utiles , sont soulevées juqu'a nous boucher la vue. Nous  nous arrêtons quelques instants dans une construction dépendant de l' Hospice et reliée à celui ci par un téléphone de campagne, ce qui permet que l'on puisse venir vous chercher en cas de grosse défaillance . Encore trente minutes d'efforts au sens premier du terme,  pour nous hisser jusqu'au col. Dans nos précédP1030536.JPGentes randonnées nous avions gravis le Petit St Bernard, le col de Roncevaux et même le Menez Hom, certes en été, mais tout cela n'est rien avec celui ci.

    Voila, ceci est dernière nous et nous sommes au chaud à l' Hospice. ( non ce n'est à cet hospice là que nous terminerons nos vieux jours, il est un peu loin de la mer) Accueil des plus chaleureux d'un des membres de la congrégation et des autres randonneurs, marcheurs ou pèlerins .  Dès notre arrivée dans cette grande maison à la construction massive et rassurante, plus de vent ou de neige, mais du thé bien chP1030538.JPGaud servi en abondance. Une chambre, tapissée de bois blond nous est attribuée et nous allons pouvoir récupérer. Un mois pour venir de Canterbury , nous avons du franchir le cap de la moitié de notre périple depuis quelques jours et la santé est là, il fait 30° à Rome aujourd'hui. Demain , une nouvelle page avec l 'Italie. Pierre



    Le formidable système de balisage helvétique

    une pause bienvenue à Bourg St Pierre

    un refuge à 30mn de l'hospice, avec poële et liaison telephonique avec l'hospice

    Il ne nous reste plus qu'a dévaler en roue libre jusqu'à Rome