Orsieres, jeudi 30 août
Dans la littérature disponible dans l'accueil pèlerin , des controverses se faisaient jour entre les partisans d'une route ou d'une autre.
Nous decidons de prendre la route dite du "parcours Vita" Dans un premier temps, pas de problème, la pente est raisonnable , puis très vite les marches se succèdent par volées de 10. On monte, on descend, on monte, on monte, on descend . Il faut dire que le chemin le plus facile, Cesar et Napoleon, puis le trafic auto l'ont accaparé.Même le rail, fusse à voie unique, s'est faufilé dans cette étroite vallée .
Il faut donc inventer de nouveaux parcours pour le pélerin moderne. Jusqu'à créer à plusieurs reprises des "via ferrata" c'est à dire des portions de chemin si étroites que l'on est obligé de fixer dans la paroi de la montagne des chaines pour assurer une prise de main. Dans le pire des cas, d'installer un balcon, d'une dizaine de mètres , fixé sur la paroi en encorbellement , car aucune autre solution n'était possible. Demandez à Evelyne la hauteur du vide, je n'ai pas osé regarder.... Puis vous en finissez de ce cauchemar pour une autre aventure dans des gros éboulis qui forment des marches de 30 et 40 cms et cela pendant une heure ou plus La pluie s'est mise de partie et rend ces pierres glissantes.
Nous arrivons à Sembrancher , café et puis pique nique, puis re café.
Pour Orsieres, deux routes là aussi. Une en 2h10 et l'autre en 1h 50. Nous choisissons cette dernière , probablement un peu plus pentue, mais la perspective de rester 20 minutes de plus sous la pluie, ce n'était pas convaincant.
Arrivée à Orsieres où nous trouvons le gite à la cure.. Pierre
Cela commence à grimper serieusement
là, les sujets au vertige doivent affronter leurs démons
le chemin passe aussi par là, et lorsque la pluie se joint à vous pour monter...