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  • Lescar

    Lescar, près de Pau.

    Notre hôte d'hier ne souhaitant pas se lever aux aurores pour s'occuper du petit déjeuner , il a mis en place une formule qui l'exonère de cette inconvénient en nous rendant autonomes. Ce qui fait parfaitement notre affaire.
    Ce matin le ciel est clair et les nuées d'hier sont parties vers d'autres cieux.
    C'est heureux car cela va permettre à nos affaires de sécher correctement .

    Nous passons d'abord à Morlaàs , siège à temps partiel de l'évêché du Béarn.   
    Je m'explique. Au début, au tout début devrais je dire, vers l'an mille, Morlaàs abritait l'évêché . Puis cette charge est passée à Lescar, qui possède donc aussi une cathédrale . Mais comme dit la pub, c'était avant!  Avant l'existence de Pau. Et comme pour vous , autant que pour moi, Pau est un peu plus connu que Morlaàs ou Lescar, les palois ont demandé à avoir la cathèdre . Pour finir,  ce coin de France est richement doté en évêchés. 
    Mais en arrivant à Morlaàs, notre préoccupation était un peu différente , et se résumait en la proposition suivante: si , au lieu de finir l'étape à Lescar, nous sortons du chemin pour terminer à Pau, qui nous paraissait nettement plus glamour , comment ferions nous pour rattraper notre itinéraire .
    Apres avoir consulter le gérant du bar de l'hôtel de France, l'employée de l'office du tourisme, qui nous ont exposé les avantages et les inconvénients des différentes solutions, nous décidons de poursuivre notre route naturelle.

    Le temps reste ensoleillé. Je le signale de nouveau,  car c'est rare en ce moment

    Nous arrivons à,Lescar, visitons la cathédrale qui possède de très belles mosaïques du XII eme siècle . Ainsi que le musée qui était opportunément ouvert.
    Les deux employées de l'office de tourisme nous vantent les mérites du pommier local. Elles nous dirigent vers le pâtissier du village qui confectionne un gâteau appelé pommier et qui se compose d'une base  de pommes façon tatin , une crème aérienne et néanmoins délicieuse et enfin pour couronner le tout un caramel fin et croquant. En un mot comme en mille, c'est très bon.

    L'hôtel où nous envisagions de descendre étant fermé pour travaux , nous poursuivons un peu notre route.
    Nous atterrissons dans un hôtel de chaine , mais encore une fois c'est l'homme qui fait la différence. Le gérant s'est inquiété de notre périple , m'a fait fonctionner la tablette qui avait du mal à converser avec le système Wifi de l'établissement.
    Belle étape, 38 kms et bon accueil.

    Pierre 

  • Anoye

    Anoye

    Cela nous fait bizarre , mais il convient de prononcer le nom de ce village commecelui de la capitale du Vietnam "Hanoï".

    Je vous avais laissé hier soir en attente d'une pluie que j'avais qualifiee de,bienfaitrice. Mais alors qu'elle était bienvenue pour quelques gouttes, elle n'a pas cessé de la nuit et une grande partie de cette journée . 
    Cela a plusieurs conséquences peu favorables pour nous. Tout d'abord les chemins sont gras voire encombrés de larges flaques, les chemins dit herbus nous mouillent copieusement les pieds ou les mollets et les sentiers en pentes deviennent trés glissants, nous obligeant à progresser avec prudence et donc lentement. Parmi les conséquences secondaires , plus possible de poser son sac à terre, même pour pique-niquer. 
    Le chemin nous fait traverser plusieurs cours d'eau gonflés par les pluies en cours. Si pour les véhicules, le passage se fait à gué, pour les piétons des passerelles ont été aménagées . Cela s'est fait avec les poteaux électriques reformés, groupés par deux ou trois et jetés en travers du ruisseau ou de la rivière . C'est efficace et peu  couteux.
    Si depuis le début de l'après midi de petites éclaircies se présentent timidement , elles sont balayées par de nouveaux grains.
    Les cerises elles -meme qui pourtant nous suppliaient de les emmener pour voir du pays, ne parvenaient pas à nous faire lever la tête .

    Nous progressons neanmoins et en quelques heures de marche entre hier et aujourd'hui, nous sommes passés du Gers aux Hautes Pyrénées puis dans les Pyrénées Atlantiques.

    Nous sommes attendus à la Collinette, où nous sommes très bien reçus.
     En lisant le livre d'or, nous comprenons que le repas serait tout à fait à la hauteur. Et il le fut. Ce fut l'occasion de gouter , comme apéritif un " Pacherenc " vendanges tardives, je crois que vous devriez essayer.
    Apres n'importe quelle journée de marche le repas est un moment important, mais après un rinçage  en bonne et due forme pendant une journée complète , un diner quasi gastronomique vous donne la "pêche " pour le lendemain

    En bref, une nouvelle adresse à retenir.

    Pierre

  • Auriebat

    Auriebat

    C'est le passage à Marciac qui reste le point marquant de la journée . 
    C'est un petit bourg que rien ne distingue particulièrement des autres de la région , si ce n'est que c'est le premier où nous trouvons des arènes  . Je fais bien évidemment exception de celles de Nîmes qui n'est pas tout à fait de la même époque .
    Mais la véritable différence d'avec les autres villages deFrance et de Navarre c'est qu'à Marciac est organisé chaque année un festival de jazz réputé qui attire une foule nombreuse , si nombreuse que les pèlerins randonneurs ne trouvent plus à se loger dans la région durant la première quinzaine d'août .

    Notre périple se déroule sur une sorte de plateau strié de vallées plus ou moins larges. Cela ne fait pas des dénivellés trés importants, mais répétitifs . 
    Nous terminons notre randonnées sous la menace d'un orage, mais celui ci à la courtoisie de patienter que nous soyons arrivés à bon port pour déverser sa pluie bienfaitrice . 
    Nous sommes accueillis par M et Mme  Hurgues qui nous reçoivent chaleureusement .