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  • Montesquiou

    Montesquiou

    Nous poursuivons notre traversée du département du Gers et croisons de charmants petits villages.
    Le premier d'entre eux s'appelle Barran et c'est le plus dynamique. Il,est aidé en cela par des éléments historiques et architecturaux remarquables.
    Tout d'abord vous pénétrez dans la petite cité en franchissant une enceinte , aux pieds de laquelle se trouve des douves. Puis à l'intérieur un alignement de maisons globalement en bon état le long de la rue principale. Celle ci vous conduit vers la place du marché, bordée de maisons à arcades , ses petites halles couvertes tronant au milieu.
    Enfin ,et visible de loin l'église de Barran. Celle ci a la particularité d'avoir un clocher élicoïdal, on peut dire aussi tors. Et d'ailleurs cette fantaisie a conduit les municipalités disposant d'un tel clocher, a se regrouper dans une association européenne !!

    Plus,loin ,nous passons à L'Isle de Noé. J'aurais aimé vous donner l'originel de ce nom surprenant, mais pour le moment, j'ignore cette information.
    L'Isle provient surreme,t du fait qu'une grande partie de la cité est construite entre deux bras de la Baïse, rivière locale.
    Notre dernier village de la journée se nomme Monstesquiou. Le seul commerce ouvert au moment de notre passage était le pharmacien. Ici l'alimentation ne travaille pas le samedi après midi, le café non plus, semble t-il
    Les abords immédiats du village semblent être dédies aux cousinades de canards et oies.
    Nous sommes hébergés à la "ferme des grisettes", terme qui, ici, qualifie une oie grise.
    Nous retrouvons un couple de japonais que nous avions vu , assis sur le parapet d'un pont , une heure auparavant.
    Comme ce gite reçoit des touristes classiques, nous formions une belle tablée de dix personnes. Et le maitre et la maitresse de maison ne faisant pas les choses à moitié , je ne résiste pas au plaisir de vous narrer le contenu du diner.
    Tout d'abord , il nous fut servi des toasts de foie gras accompagnés de floc ( équivalent du pineau des Charentes , mais l'armagnac remplace le cognac.
    Puis salade de gésiers confits, magrets d'oie accompagnée d'une tarte aux oignons, puis clafoutis, le tout accompagné de vin de la région. Nous avons conclu, car il faut bien conclure par un armagnac.
    Je peux vous affirmer que l'ambiance était plus que chaleureuse , y compris pour les sujets de l'empire du soleil levant.
    Bien sur une adresse recommandée !!

    Pierre

  • Auch

    Auch

    Afin de pouvoir déambuler dans les rues de Auch, nous nous étions ménagés une petite étape.
    Depuis plusieurs jours déjà , nous avons les Pyrénées en toile de fond de notre progression et à compter de demain , nous allons mettre  plus franchement le cap au sud et avoir le Col du Somport en ligne de mire.
    Lorsque le soleil veut bien se montrer coopératif , il nous offre  la vue de neiges étincelantes , mais aussi redoutables, car d'ici nous ne sommes pas en mesure d'apprécier  à quelle altitude nous pourrions la rencontrer.

    Céréales et oléagineux furent au menu de cette matinée  . Mais l'élément le plus remarquable de cette dernière  fut d'ordre météorologique . 
    Vers 10 h le ciel qui était plutôt clément jusqu'à lors fut barré par une bande nuageuse d'un kilomètre de large environ et de vingt ou trente de long , d'un gris très soutenu. Sous le nuage proprement dit, il ne se passa rien de particulier, mais alors que le ciel s'éclaircissait un peu , il tomba de grosses gouttes et la température chuta d'une dizaine de degrés .

    Nous arrivâmes en fin de matinée à Auch.
    Apres un tour à l'office du tourisme, à la cathédrale et avoir jeté notre dévolu sur un hôtel, nous déjeunâmes . Ceci fait  et allégés de nos sacs, la partie tourisme, pouvait commencer.
    Probablement en raison de la fraicheur du temps qui avait induit en nous une humeur un peu chagrine, nous n'avons rien vu de vraiment mémorable , sinon le fait que les plaques des rues soient en français et en occitan. J'entends déjà crier "banal , chez nous aussi" . Non pas du tout, car ici , la plaque "rue de la comédie", se double de la plaque "carriera de las carmelistas " . Ce n'est qu'un exemple tiré de mon imagination, mais le principe  est celui là. ( dans la réalité à la place du mot " comédie" figurait  le nom d'une célébrité locale)
    En dehors de cela, le Gers, qui est d'abord une  rivière,  est d'une grande turbidité et l'eau est d'un jaune très prononcé. 

  • Coucou

    Coucou,
    J'ai un peu de temps libre et en plus accès à la tablette...
    Alors je vais vous relater partiellement le chemin :
    Pour le Stevenson il faisait encore froid et les étapes étaient éprouvantes.
    Mais comme je l'ai écrit à certains, les panoramas se méritent.
    Et ils sont archivés dans une petite case du cerveau . 
    J'avoue certains jours j'aurais bien aimé avoir une "petite Modestine" téléguidée !!!
    Depuis que nous sommes sur le chemin d'Arles, le printemps se défoule.
    Et chaque matin dès que nous partons , nos sens sont en éveil.
    A commencer par l'odorat avec l'humus, la menthe sauvage, puis les genêts, le chèvrefeuille, le pin chaud avec la température montante.
    Les yeux également à l'affût d'un chevreuil, d'un lapin, d'un écureuil, d'une fraise des bois !
    Et enfin l'ouïe avec le gazouillis des oiseaux qui vous accompagnent toute la journée. Vous avez le timide pi...ou - pi...ou , le moqueur ti lut - ti lut ( tu luttes), le coach cu it- cu it ( plus vite), le bavard trrruitwistuituitiotwist...
    En choeur : pi...ou pi...ou tilut tilut cuit cuit trrruitwistuituitiotwist!!!!
    Parfois un corbeau vient perturber cette mélodie par ouin ouin ...
    Et si l'autan s'en mêle, en bruit de fond vous entendez quelques arbres en souffrance avec leurs branches grinçantes.
    Jamais seuls sur le chemin !!!!
    Evelyne