Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Lima 2

    Lima 2 

    L'objectif principal de la journée était de voir auprès de la compagnie Delta Airlines si nous billets ouvraient la possibilité de faire varier , un peu, la date de retour.
    Il nous fallait trouver la bonne rue, dans le bon quartier. 
    En effet comme déjà raconté, Lima possède 42 quartiers qui semblent disposer d'une certaine liberté dans l'attribution des noms de rues et cela n'a rien d'extraordinaire que dans Lima , le même nom soit utilisé plusieurs fois. Il convient donc impérativement de bien préciser le quartier. Pour nous ce matin c'était San Isidro . 

    Afin de mieux nous imprégner de cette ville , nous y fûmes à pied. Ce qui me permet de nuancer le propos tenu hier sur les commerces qui travaillaient la grille fermée . Je vous rassure, dans le centre rien de tout cela , mais ce que j'ai dit sur la protection des villas reste vrai. D'ailleurs, je n'ai jamais autant vu de gardiens privés et armés qu'ici. Beaucoup de commerces, de banques , de bureaux, voire d'immeubles d'habitation ont leur garde privé.

    Nous finissons par trouver les bureaux de Delta, mais nous ne faisons pas affaire. Nous repartons tout  de même avec nos billets validés pour le vol prévu . 

    Si il y a des noms de rues multi-utilisés, il y a aussi des rues qui font plus de cinq kilomètres. Comment le sais je? Simplement par ce qu'ici on numérote les maisons en fonction de la distance qui les sépare du n° 1. donc si vous devez aller au numéro 5324 et que vous avez devant vous le N° 1 , vous allez parcourir 5323 mètres avant d'arriver.
    Cette longueur peu accoutumée  est celle entre autre de l'avenue Petit Thouars. Et vous vous dites , comme moi, voila un nom qui sent un peu le pays. Et bien vous avez parfaitement raison. Il s'agit d'un contre amiral français qui passait par là en 1884 , de retour des iles  Marquises et s'interposa dans le conflit entre les péruviens en difficulté et les chiliens qui promettaient une occupation sévère de Lima. Il évita le pire et le Pérou  lui voue une reconnaissance éternelle. Nul n'est prophète en son pays, une nouvelle fois.

    Tout ce ci nous amène devant le x eme  marché artisanal , celui où l'on vend le maillot de Lionel Messi, du FC Barcelone ( pour ceux, plutôt celles qui ne seraient pas au courant)
    Mais cela fait recette et tous les touristes, nous compris, y font une halte et plus si affinités . 
    Comme il est midi , et qu'il fait une chaleur accablante, nous optons pour déjeuner .
    Il est une chose remarquable ici, c'est que pour le déjeuner les restaurateurs font des prix incroyables : des crudités comme entrée, un poisson avec des légumes et du riz et une boisson , cout 13 soles soit 4 €. Certes pas d'étoile au guide Michelin en vue, mais quelque chose de roboratif . Le soir ,avec des ingrédients un peu plus  recherchés , il faudra compter quatre fois ce prix là.

    Nous longeons la côte et regagnons notre sweet home. Nous en profitons pour prendre une douche.
    Ceci fait, nous repartons voir un musée qui se situe dans notre quartier, le musée Pedro de Osma . C'est un musée privé qui rassemble de très belles pièces de l'art péruvien, art  sacré et profane dans une superbe propriété , que la brochure de la mairie du quartier présente comme une maison d'inspiration française .

    Petit souci , aucune de nos cartes bancaires n'obtient de liquidités auprès des banques du quartier. Et comme ici payer avec une carte ne fait pas partie des choses banales, espérons que demain les choses s'arrangeront pour la poignée de jours qui nous restent à passer ici.

    Pierre

  • Lima

    Lima

    Apres une nuit pluvieuse , nous ne savions trop à quoi nous attendre pour notre vol vers Lima, le guide du R indiquant que  l' exploitation de l'aéroport de Cuzco était éminemment liée aux conditions  atmosphériques. 
    Si deux vols en direction de Puerto Maldonado furent annulés, ce fut surement plus pour les conditions sur place, ville du bassin amazonien, que pour le temps couvert de Cuzco.

    Nous partîmes à l'heure et ce fut sans histoire.

    Dès que nous ne fûmes plus sous l'aile protectrice de l'air conditionné de l'avion, la chaleur      tropicale nous assaillit  le ciel était clair, mais nous avions perdu 3400 m (d'altitude au dessus du niveau de la mer, comme on le précise systématiquement ici )

    Donc arrivée à Callao, ce nom dira probablement quelque chose aux fidèles lecteurs de Tintin, car c'est ici que débute presque "Le Temple du Soleil" .

    Si Tintin et le capitaine Haddock , et Milou , bien sur,  arrivent par le port, nous nous le survolons avant de le contourner pour gagner la ville.
    Ville immense, plus de huit millions de Liméens sur un total de 32 millions de péruviens .

    Le taxi nous dépose devant la guest house de notre choix et celle ci dispose d'une chambre à notre convenance ( nous verrons cette nuit).
    D'emblée on nous fait payer la première nuit.
    Nous déposons nos affaires , allégeons un peu notre garde robe, qui avait encore un gout d'altitude et partons à la découverte de notre quartier de résidence , Barranco.
    C'est un quartier au sud ouest de Lima , qui  compte au total  42 districts ou quartiers.
    Le notre est un quartier d'étudiants et d'artistes, mais que la bourgeoisie vient de redécouvrir, et les trop vieilles maisons , surtout avec vue sur mer, font place à des immeubles flambant neufs.

    Ici la façade maritime est toujours sous l'influence , très fraiche, du courant de  Humboldt et donc les locaux ne se tournent pas particulièrement vers la plage, celle ci étant , de plus, souvent interdire à la baignade .

    Si votre curiosité naturelle vous a poussé vers le site du ministère des affaires étrangères qui conseille les touristes , vous y lirez qu'il est préférable pour vous de partir cet été à la Bourboule. Et c'est vrai que l'on voit des choses pas courantes. Nous passons devant des petits commerces. Le magasin est ouvert , mais les grilles sont fermées . Vous sonnez, vous appelez , vous vous faites connaitre, et l'on vous ouvre. 
    Dans le quartier plusieurs très belles villas, dont l'ambassade d'Espagne. Ces villas sont bien évidemment équipées de grilles, mais au-dessus des grilles , court un réseau électrique , pour dissuader , ceux qui n'étaient encore convaincus.

    Plus haut j'évoquais le port de Callao, le guide du R , réitère son avis de ne pas y aller , même dans la journée. 
    Nous ouvrirons l'oeil et le bon...

    Vers 17 heures, arrive le phénomène de la garua , c'est une brume qui vient de la mer et qui  rafraîchit sensiblement la température. À cette période de l'année son influence reste modérée et finalement plutôt agréable . Pourvu que cela doure...

    Nous ressortons pour aller diner. Nous avions repéré dans l'après midi , un petit vallon , qui aurait pu mener à une calanque méditerranéenne , si nous étions pas dans l'hémisphère sud. Et là plusieurs restaurants attendent le chaland . Nous nous laissons tenter par l'un d'entre eux. Et pour fêter notre retour en bord de mer, nous prenons un pisco sour , la boisson de cette grande région . C'est délicieux , sans conteste, mais cela est servi dans des verres type whisky, mais au lieu de vous en proposer un  fond, le verre est plein à ras bord. Pour tout dire marcher droit en sortant de table devient une épreuve olympique.  Pour accompagner cette boisson , nous avions pris des langoustines à parilla, grillées, et pour cela pas de regret d'être bien servi. Je crains que dans notre beau pays nous aurions eu deux ou trois langoustines, ici c'était plutôt vingt ou vingt cinq. Bref un régal .

    Pierre

  • Cuzco 4

    Cuzco 4

    Dernière journée dans cette ville bien agréable , la seule restriction étant que nous sommes toujours à 3400 m d'altitude et que si nos organismes ne ressentent plus les manifestations les plus violentes de cette situation,  le souffle reste court et cela laisse une impression  de vieillissement prématuré .....

    Il nous reste quelques endroits à découvrir et quelques autres à parcourir à nouveau. C'est par exemple le cas du marché San Pedro, que nous avions visité dimanche. Là  nous l'avons découvert par l'extérieur , c'est à dire pour les vendeuses qui n'ont pas accès au marché officiel . Là , à même le trottoir , sur un torchon , vous pouvez vous procurer des cochons d'Inde soit à cuire ou déjà prêts à consommer. Également exposés à la gourmandise des clients , dans des bocaux, des serpents marinés dans un liquide d'un joli vert clair propre à vous faire saliver.
    Nous avons un peu hésité à vous en ramener , sachant combien vous êtes difficiles. Et puis nous nous sommes fait la remarque que nous étions déjà bien chargé, mais la prochaine fois...

    Nous sommes dans notre dernière semaine de voyage et les restrictions alimentaires sont maintenant derrière nous et nous sommes retournés dans un petit restaurant qui sert d'excellentes salades et de jus de fruits mixés à la demande. Je ne sais quel lien le/la 
    propriétaire  a avec notre beau pays , mais une tour Eiffel trône dans la salle et des albums d'Asterix sont disponibles à la lecture.

    Nous allons ensuite voir le musée de la Concha , qui donne des informations sur les conditions de la découverte de Machu Picchu , avec suffisamment de cartels en anglais pour une meilleure compréhension .
    Apres une bonne séance de respiration sur la Plaza de Armas , nous terminons cette séquence culturelle par la visite de l'église des Jésuites. Monument construit à un jet de pierre de la cathédrale et qui du fait de sa magnificence envisagée , obligea le pape, à la demande de l'évêque de Cuzco, a exiger des jésuites à une réduction de la taille le l'ensemble. Néanmoins le retable , derrière le maitre autel mesure tout de même 21 m de haut, bien entendu doré de bas en haut!! 
    Autre chose remarquable, un Christ en croix, affublé d'un pagne  en dentelle ou quelque chose d'approchant, mes connaissance en couture étant assez limitées .

    Pierre