Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Galle 3 -Unawatuna

    Galle 3 -Unawatuna

    En raison du problème de santé de l’épouse du chauffeur, nous lui avons laissé sa journée et d’en profité pour farnienter .
    Comme nous n’avons pas à redouter un coup de froid , nous sommes allés nous baigner dès huit heures. Des baigneurs nous avaient déjà précédé.
    A quelques degrés près , on croirait mettre les pieds dans sa baignoire.

    C’est aussi l’heure où l’exposition au soleil reste un exercice raisonnable et donc nous restons sur la plage un petit moment. Nous constatons que les gens qui nous entourent ne restent pas longtemps sur le plage, ils feront probablement comme nous , de cours séjours renouvelés.

    En écoutant les estivants et en regardant les panneaux publicitaires, on comprend assez vite que les villes de Russie et surtout celle du proche Oural, sont moins éloignées du Sri Lanka, dans une route strictement nord-sud que celles de l’ouest européen. Cela donne parfois des tenues ou des comportements auxquels nous ne sommes pas encore familiers, mais cela finira sûrement en un Babel du tourisme.

    Le soleil n’étant pas encore à son zénith , nous en profitons pour nous balader dans les rues de la station, mais nous rendons vite compte qu’il faut plutôt parler de la rue, voire la route et que la circulation s’intensifie. Nous repassons à la plage pour un bain de midi, en nous quasi brûlant les pieds tellement le sable est chaud.
    Puis la sagesse nous conduit à nous installer sur la terrasse de notre chambre qui bénéficie d’un bel auvent qui protège bien du soleil. Et la mer distille une petite brise très agréable.
    Nous en profitons pour imaginer ce que pourrait être notre dernière semaine de séjour, carte et guide en main.

  • Galle2 -Unawatuna

    Galle 2 - Unawatuna

    Le programme de la matinée comportait de visiter les baleines . Mais cela demande un effort, et il fallait donc se lever à 5h30 heures!!!

    Les vacances justifient tous les sacrifices et après une mauvaise nuit, nous étions prêts , mais forcément dispos pour cette excursion marine.
    Nous arrivons à l’embarcadère, et nous montons sur une de ces drôles d’embarcations dotée d’une sorte de plate-forme , genre sun-deck au dessus du pont , depuis laquelle les passagers sont plus à l’aise pour apprécier le spectacle.

    Il nous faut une heure de navigation pour arriver dans la zone où chacun espère ne pas avoir payer pour rien. Cela arrive....
    Heureusement ce fut pas notre cas. Nous assistâmes à un ballet de deux mammifères de 22/27 m, baleine bleue, mais ces demoiselles ne forcèrent pas leur talent . Dans la mesure où elles pleuvent plonger pendant quinze minutes, les suivre est particulièrement difficile. Pendant quarante cinq minutes nous zizagâmes à la recherche de la baleine bleue, une fois sur elle, une fois plus loin.
    Puis il fût l’heure de retourner au port d’attache.
    Que penser de tout cela.
    Beaucoup de pollution, beaucoup de bruit pour un animal particulièrement sensible à cet élément . Une traque à plusieurs bateaux, qui dès qu’ils aperçoivent les cétacés mettent le moteur absolument à fond et font un bruit d’enfer.
    Si l’on veut trouver un côté positif , on peut espérer avoir sensibilisé les spectateurs à la beauté du spectacle et ainsi gagner quelques soutiens à la cause du respect de la nature.

    La grande différence avec les éléphants, c’est que l’on ne les poursuit pas, nous allons de groupe en groupe

    Nous trancherons la question de la légitimité de tout cela au cours d’un débat à organiser à notre retour.

    Nous retrouvons notre chauffeur qui nous indique que son épouse doit être hospitalisée demain. Nous lui proposons de modifier un programme qui n’existait pas encore pour faire face à cet imprévu .
    Nous écourterons notre visite à Galle , mais c’était déjà le deuxième épisode et demain nous resterons sagement à notre hôtel à profiter de la plage et à nous baigner.
    Mais là, c’est retour à Galle pour arpenter les rues que nous n’aurions pas parcourues hier (?). Cela a été aussi l’occasion de visiter 243 boutiques plus intéressantes les une que les autres.
    Aujourd’hui la chaleur est accablante et l’ombre rare.

    Heureusement le soleil commence à décliner ( et le rédacteur ?).
    Nous rentrons à l’hôtel.

    Pierre

  • Galle

    Galle

    En préambule , sachez que cela se prononce localement « gaulé «  ou « gôlé « .

    Nous quittons ce matin notre petit paradis , pour tout de suite retrouver la jet set. En effet nous allons passer devant l’orphelinat éléphantesque, que nous sommes arrêtés par la police, pas nous personnellement, mais la circulation en général. En effet le prince Édouard, le troisième enfant de la reine Élisabeth d’Angleterre vient visiter la réserve . Ce déplacement princier est motivé par le jour de l’indépendance qui se fêtera demain dimanche 4 février.
    Cet incident ne dure heureusement que quelques minutes . Je ne ferai aucun autre commentaire sur ce sujet.
    Nous sommes autorisés à poursuivre notre route , et nous nous ne privons pas de le faire.
    Quelques rencontres dignes de l’arche de Noé viennent mettre de l’animation . Tout d’abord nous croisons, traversant le route un très bel iguane de plus d’un mètre de long. Bien qu’un peu pataud , il a quand même filé dans les fourrés avant que je ne dégaine mon appareil photo .
    Plus loin c’est une mangouste qui attire notre attention. C’est un animal de la taille d’un petit chat. Là, c’est toutes les histoires de R. Kipling qui reviennent en mémoire.
    Nous atteignons la mer et l’esprit du paysage change complètement. Globalement c’est la ville asiatique avec tout ce que cela implique d’activité quasi frénétique, mâtinée de lieu de vacance pour les chinois les russes et quelques occidentaux , le tout pas forcément d’un goût exquis.
    Nous traversons une zone qui été durement touchée par le tsunami de 2004.
    À certains endroits la reconstruction se fait à bonne distance du rivage, à d’autres les exigences des touristes fortunés font que des hôtels sont reconstruits sur les mêmes lieux. Nous prenons un café dans l’un d’eux.
    Le chauffeur nous fait remarquer qu’une tourelle dévastée (trois étages) a été maintenue en l’état pour garder à l’esprit cet épisode dramatique. En outre la place a été équipée d’un système d’alerte installé sur un pylône.

    Nous gardons les yeux plutôt rivés sur la mer et c’est comme cela que nous voyons ces pêcheurs qui sont agrippés à une perche plantée dans le sable et depuis laquelle ils tentent de pêcher. Tout ceci est bel et bien vrai, mais c’est à mettre au passé , car aujourd’hui, c’est surtout des touristes qu’ils essayent d’attraper. Je m’étais fendu d’un billet de 100 roupies, et cela râlait ferme. Une fois de retour dans la voiture, et lecture faite dans le guide, Evelyne me dit qu’ils réclament jusqu’à 1000 roupies.....

    Nous arrivons à Galle. Après avoir été portugaise, puis hollandaise, puis britannique, elle évidement maintenant Sri Lankaise. Mais c’est la période hollandaise qui la définit le mieux. Fortifiée , sur un surplomb dominant la mer et protégeant une belle baie, elle composée d’un bel ensemble de maisons fonctionnelle dans l’esprit de commerçants qui anime ce peuple.
    Quelle différence avec Pondichery situé non loin de là sur le golfe du Bengale.
    Comptoir sans port (!) , très belles maisons et le mot est faible, associées à de beaux jardins, tout dans l’apparat et la ruine de la compagnie .
    À côté de celle de la VOC, compagnie hollandaise , la notre faisait pâle figure, mais l’état était derrière et comme disait un humoriste aujourd’hui à la retraite, « cela ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye »
    Bref, une succession de rues qui se croisent perpendiculairement , toujours très commerçantes où les joailliers sont légions , qui parait il , ne vendent que des fausses pierres. Et plein d’autres commerces propres à encourager le touriste à ouvrir son porte monnaie.
    Pour trouver un hébergement dans nos prix, il fallut faire un peu de chemin à rebours, et le chauffeur nous avait trouvé un hôtel dans une station balnéaire à une dizaine de kilomètres .
    Si nous étions jusqu’à ce moment un tant soit peu voyageurs, sans conteste, nous sommes devenus des touristes. C’est comme cela.
    Donc après avoir déposé nos bagages, nous sommes mis à baguenauder dans la rue parallèle à la plage, jusqu’à trouver une entrée sur celle ci.
    Heureusement elle est très large, car les restaurants de plage en occupent une bonne partie, la marée haute se chargeant de manger une large part du reste. Le soleil étant déjà bien déclinant cette petite balade fut bien agréable. Nous avions choisi d’aller vers l’Ouest, mais à un moment il fallu faire demi tour.
    Nous repassâmes devant un restaurant qui avait attiré notre attention et décidâmes que cela serait le bon pour ce soir. Brochettes de grosses crevettes et curd pour moi. Le curd est une sorte de fromage blanc fait avec du lait de bufflonnes. Le tout nappé de kitul , miel végétal.
    En deux mots, voilà comment cela s’obtient: c’est un palmier qui produit des grappes de fleurs de 2 à 3 mètres de long. Il convient alors d’accrocher un mélange d’épices et d’herbes à cette inflorescence. Frapper consciencieusement pendant 3 semaines . Un suc naturel s’écoule alors pendant de 45 à 60 jours à raison de 3 à 4 litres par jours.

    Ceci dit et ceci fait nous allons nous coucher entre une touffeur naturelle difficilement supportable et une clim digne d’un congélateur.

    Pierre