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  • Kalutara 3

    Kalutara 3:

    Nous avions vu dans le guide que Kalutara avait une activité artisanale de filage et de tissage de la fibre de noix de coco. Cela semblait tout à fait crédible , car ici les cocotiers ne manquent pas .
    Ce matin nous demandons à notre hébergeur s’il connaissait un de ces ateliers à proximité . Il s’est récrié, que oui, sa mère pratiquait cette activité , mais maintenant, tout cela était bien fini. Comme c’était la seconde fois que l’on nous tenait cette réponse , nous avions fini par considérer qu’il fallait la tenir pour acquise.
    Si ce n’est qu’en enquêtant sur la question de la gare de destination pour Colombo, nous trouvâmes , sur les quais d’une halte de la compagnie de chemin de fer, un paquet de tapis en coco, en attente de transport. Mais personne à côté pour nous en indiquer la provenance .

    Il est un animal dont je ne crois pas avoir eu l’occasion de vous entretenir, c’est de l’écureuil.
    Ici , il est gris avec des rayures brunes dans le sens de la longueur du corps. Il est plus petit que celui que nous connaissons en Europe. Et, ce que je n’ai jamais remarqué chez nous, il est affreusement bavard. Et comme ils sont très nombreux, cela fait du bruit. Pendant plusieurs jours , nous n’y avons pas porté une grande attention, pensant que ce pépiement était celui d’un oiseau. Car c’est bien à cela que cela fait penser. Donc , ils grimpent le long des tronc, sautant de branche en branche et plus extraordinaire, courir le long des fils téléphoniques. Et comme les fil-de-feristes, ils ont besoin d’un balancier, et c’est leur queue , dressée à la verticale , qui remplit cette fonction.
    Ce matin bain, mais cet après midi des rouleaux de 1.20 à 1.50 m. , le tout dans une plage au profil peu favorable . Très fort ressac dû à une plage à forte pente, une bonne baïne ( zone profonde avec fort courant latéral) puis haut fond pendant une quinzaine de mètres et enfin les gros rouleaux. Tout pour inciter à la circonspection.
    Nous nous contentâmes de regarder les pêcheurs locaux, sur leurs frêles embarcations. La partie principale est large d’une cinquantaine de centimes sur trois mètres , équilibrée par un balancier. Entre les bras d’arrimage du balancier, un petit filet destiné à porter le filet de pêche , vide à l’aller et chargé au retour. Ce
    Retour qui s’effectue sur la plage dans les conditions de mer décrite ci-dessus.
    Quand le vent est portant , ils s’aident d’une voile rectangulaire, sinon à l’aviron. Chaque embarcation aperçue comportait deux hommes.

    Nous rentrons à l’hôtel et nous croisons une corporation de commerçants qui a popularisé « la lettre à Élise «  de L.V Beethoven. Tous les boulangers ambulants que nous avons croisé au Sri Lanka signalent leur présence avec une version genre boîte à musique .
    Au moment du dîner , petite langouste au programme, nous faisons la connaissance de bordelais qui sont de très grands rouleurs à vélo. Non , ce ne sont pas ceux que vous croyez. Ceux là sont aussi sympathiques, mais sont maintenant retraités. Cela a conduit à une belle discussion sur les différents lieux de voyage et des analogies entre la marche à pied et le cyclotourisme.

    Pierre

  • Kalutara 2

    Kalutara 2

    Nous avons fait de ce petit coin notre zone de repos, compte tenu de la chaleur : 29° les jours où il fait froid et 31° les jours normaux, mais à l’ombre bien sur....
    Les aubergistes étant des retraités, le service n’ est pas trop matinal et avant le petit déjeuner nous sommes déjà allés faire un tour sur la plage. En effet , il semble qu’ici la mer soit moins forte le matin.
    Une fois le petit déjeuner pris , nous avons été « en ville » . Tout d’abord il y a un stupa particulièrement intéressant et, dans la mesure où nous sommes maintenant livrés à nous mêmes, nous préoccuper des horaires de train.
    Pour le stupa, il a la caractéristique d’être creux, formant une vaste coupole sous laquelle les boudhistes viennent se recueillir. En plus sur cette côte toute plate, l’accès à la plateforme où se trouve la salle de prière offre un point de vue sur les alentours.
    Chose plutôt rare , l’entrée est gratuite, mais un don est très souhaitable. Donc nous ne faisons pas de manière et versons notre très modeste obole. Cela ne se fait pas dans un tronc, mais à un guichet et vous recevez un reçu.

    Face à ce stupa, la route est à deux fois deux voies, et cela est fort justifié. En effet le long du lieu de prière une barrière a été posée pour canaliser la foule, mais aussi pour pouvoir installer des tronc le long du trottoir. Ces troncs sont destinés aux chauffeurs routiers et aux conducteurs en tous genres, afin qu’ils s’attirent par leurs offrandes les bonnes grâces des dieux et leur épargnent les risques de la circulation. Donc , les conducteurs s’arrêtent sur la chaussée , déposent leur offrande , font une courte prière , tout en bloquant la circulation sur leur file, en principe uniquement celle la plus près du trottoir.

    Nous poussons jusqu’à la gare. Je ne me souviens si je vous ai clairement dit qu’ici , la plus part des panneaux sont en cinghalais, avec une forme de lettres particulière, en tamoul, lui aussi avec sa propre forme de lettres et l’anglais.
    Et vous pouvez trouver toutes les combinaisons , selon les circonstances.
    À la gare , nous nous attendions à des destinations écrites en anglais. Pour Colombo, rien . Et c’est pourtant pas les trains qui manquent. En revanche figurent deux autres gares. Une que nous avons identifiée et qui ne nous intéresse pas. Reste à comprendre où se situe l’autre.

    Nous profitons de la proximité de la plage pour nous baigner. L’eau est presque aussi chaude qu’à Saint Malo, je veux dire , quand je sors de la baignoire...

    Le ciel se couvre , mais la chaleur ne faiblit pas vraiment . Un orage se prépare .
    La nuit arrive.

    Pierre

  • Kalutara

    Kalutara

    Ce matin, notre chauffeur était parfaitement au rendez vous que nous étions fixé.
    Nous reprîmes donc notre route vers le nord , en suivant la côte.
    Après avoir salué une dernière fois les remparts de Galle , nous sommes de nouveau rentrés dans un zone durement éprouvée par le tsunami .
    Nous nous arrêtons à la hauteur d’un bouddha qui semblait assez récent.
    En effet , il a été construit il y a peu d’années par les japonais en souvenir des nombreuses victimes nippones. Ce bouddha est la réplique du celui de Banhian, en Afghanistan, et détruit par les talibans. Il culmine à 18,5 m et illustre la taille de la seconde vague du tsunami. Les morts ici se comptèrent par dizaines de milliers. Elle pénétra sur une profondeur de deux kilomètres à l’intérieur des terres. Un petit musée composé essentiellement de photos , montre des scènes particulièrement douloureuses de victimes du désastre.
    Cette côte est très basse et n’a rien à opposer à la vague.
    Nous reprenons la route et nous voyons beaucoup de bâtiments dévastés qui sont restés en l’état .

    Nous arrivons sur la rivière de Bentota. Avant de se jeter dans la mer, cette rivière s’élargit considérablement et abrite une mangrove très favorable à la faune ,oiseaux, reptiles et petits crustacés pêchés au lamparo dans les pêcheries en bambous. Plusieurs petites entreprises exploitent le filon du promène - touristes , mais celle choisie par notre chauffeur est dirigée par un amiral d’opérette du meilleur effet , tout de blanc vêtu, de la casquette jusqu’aux chaussures. Par ailleurs l’homme est doté d’une paire de bâchantes des plus fascinantes. Cette excursion nous a néanmoins permis de voir un beau varan malais , animal semi aquatique perché sur une branche au dessus de nous, de visiter sur une île , une exploitation de canneliers (arbrisseaux dont est tiré la cannelle ) enfin Evelyne a choisi de se faire grignoter les pieds par des poissons affamés .

    Dernier arrêt dans les locaux d’une association fondée pour venir en aide aux tortues marines dont l’existence est très menacée .
    Ici, on dispose d’une sorte de couveuse avec étiquetage des œufs et des aquariums où l’on peut voir les juvéniles se débattre avant une mise à l’eau sécurisée
    Nous ne sommes plus qu’à une quarantaine de kilomètres de Colombo et nous ne souhaitons pas y rester trop longtemps, celle ci n’étant pas dotée d’un charme particulier. En revanche on peut être sur d’y étouffer et il sera bien temps d’y arriver.
    Nous discutons avec notre chauffeur de l’intérêt de Kalutara. Comme c’est notre choix , il le trouve très bon. Nous avions fait hier une recherche dans le guide du Routard et jeter notre dévolu sur l’hôtel de Lily.
    C’est un petit établissement familial de six chambres, mais il semble que pour aujourd’hui , du moins, nous soyons les seuls clients.
    Une fois sur place, nous profitons de la disponibilité de notre chauffeur pour réserver nos prochains hébergements .
    La soirée se termine sur une belle averse des tropiques.

    Pierre