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En avant , toute - Page 32

  • Cette année, c’est le Canada

    Cette année, c’est le Canada !

    Si vous avez le loisir de nous lire , vous vous proposons une randonnée au Canada, plus précisément en Ontario.
    Pour ceux qui ont été un peu distraits pendant les cours de géographie , cet état se trouve immédiatement à l’ouest du Québec et riverain des grands lacs.

    Prévoyez un mois de lecture, pas à temps complet, heureusement pour vous, lecture qui vous fera découvrir paysages et habitants des chutes du Niagara , le point le plus au sud de notre itinéraire à la pointe nord de la presqu’île de Bruce. C’est d’ailleurs de ce nom que découle celui de cette randonnée qui dans sa version originale s’appelle «  the Bruce trail « .

    Mais comment avons nous été mis sur cette piste , mot totalement justifié ici, si vous avez en tête que nous allons traverser des territoires où se trouvaient de nombreuses tribus indiennes ?
    En deux mots, nous venions de poser nos sacs à Trondheim , ultime étape du pèlerinage de Saint Olaf, en Norvège (2019) donc, et nous nous offrions un dîner dans une auberge dans la partie historique du port. Il y avait beaucoup plus de touristes que de natifs, mais quand vous avez crapahuté pendant trois semaines entre bois et guérets, vous appréciez l’animation.
    Donc dans cette auberge, l’ambiance est conviviale, la bière et l’aquavit aidant la conversation s’engage d’une table à l’autre . Et après avoir conversé avec des australiens, des canadiens engagent la conversation avec nous et nous demandent si nous connaissons le Bruce Trail. Comme nous avouons sans difficulté notre ignorance, ils nous encouragent chaleureusement à mettre cette randonnée à notre agenda.
    Et voilà comment trois ans après nous allons décoller pour Toronto.

    Le Canada c’est grand et c’est loin.
    Loin, je pense qu’intuitivement vous voyez à peu près. Mais grand comment?
    Sa superficie est de 10 millions de kms2, l’Ontario 1,076 millions de kms2 , pour mémoire, nous barbotons dans 550 000 kms2.
    Pour l’ensemble du Canada , ils sont 39 millions à se partager ce territoire et l’Ontario en regroupe 15 millions, il est vrai que se trouve là deux villes importantes , Ottawa la capitale fédérale et Toronto la capitale de l’état.

    Si dans la partie sud de notre périple nous tangenterons plusieurs agglomérations, la partie nord risque fort d’être le reflet de cette densité extrêmement faible. Mais cela fait partie de l’aventure.

    Sommes nous prêts à partir?
    Pour parler clair, pas vraiment. Entre les restrictions, certes écoulées, et les travaux sur la maison ou le jardin, nous n’avons fait que de petites sorties ou sillonner dans Saint Malo et sillonner ne vous n’emmène qu’Intra Muros...
    Néanmoins nous avons fait ce dimanche notre randonnée fétiche d’avant tous départs , une quinzaine de kms de la fin de la Rance maritime jusqu’à Dinan par le chemin de halage à l’aller d’où un rythme soutenu et retour par la rive droite escarpée , rien d’ébouriffant, mais plusieurs raidillons de cinquante mètres de dénivelé mais avec de fort pourcentage. En essayant de maintenir malgré tout un pas alerte
    Mais il faut être lucide, tout ceci est de la petite bière lorsque l’on se donne comme objectif une randonnée de 900 kms, mais même pour celle ci il faut un premier pas.

    Prochaine étape, samedi 21, départ par le train, car il faut se rapprocher de l’aéroport.

  • Bari

    Bari

    Brindisi étant malgré tout une petite ville, il nous faut rejoindre Bari, la capitale de la région des Pouilles où l’aéroport dispose d’une ligne aérienne avec notre beau pays.

    Pour cette liaison de plus de cent kilomètres rien de tel que le train , que nous n’avons pas encore expérimenté, en raison d’une tentative malheureuse il y a une semaine.
    Mais cette fois ci, exactitude quasi helvétique, réseau à deux voies , la classe...

    Et , ici comme ailleurs , le train permet d’avoir une vision un peu différente de celle que l’on a de la route.
    Nous avons donc traversé une mer d’oliviers, même si au loin, l’Adriatique apportait dans le tableau, son bleu si particulier.
    Et ce passage, malgré tout rapide, au moins par rapport à notre vitesse de progression habituelle, permet de faire des comparaisons, dans l’organisation des oliveraies. Les plus anciennes , celles où les arbres sont pluri centenaires, ne semblent pas (ou plus) bénéficier d’une structure bien définie . Bien souvent d’ailleurs les oliviers partagent le terrain avec une prairie ou même des sols dédiés aux céréales .
    Et comme depuis plusieurs jours maintenant, nous avons vu les oléiculteurs s’activer autour des arbres pour préparer la récolte à venir dans quelques semaines, ici aussi on s’y emploie. C’est à dire que nettoie une zone de trois à quatre mètres autour de l’arbre .
    Pour les exploitations modernes les arbres sont plantés comme n’importe quel autre arbre fruitier, c’est à dire aligner comme à la parade. C’est sûr que le côté «  petit pâtre qui surveille plus la bergère que ses moutons «  a dans cette dernière organisation complètement cédé la place à l’agro-industrie......
    En revanche pas de trace d’oliviers souffrant de ce parasite dont nous avons vu les jours précédents les atteintes.

    Bari est une grande ville à la fois très ancienne , puisque très vite on vous parle période néolithique, puis romaine, vénitienne, mais ce que j’aime dans ces villes , c’est qu’on ne sacrifie pas le futur au nom du passé et que ,et le 19eme et le 20 eme siècle s’invitent harmonieusement dans la cité en la faisant véritablement vivre et non pas confite, comme j’en connais certaine.....

    Nous sommes maintenant en attente de notre avion merci de nous avoir suivi .

  • Brindisi

    Brindisi

    Et voilà après vingt jours d’efforts et de transpiration , nous voici arrivés à bon port.

    Après un petit déjeuner sympathique et copieux servi par un garçon de café qui avait travaillé trois ans en Belgique et qui semblait heureux de croiser des francophones un peu plus discrets que la moyenne de la clientèle locale...
    Cette dernière demi-journée fut tranquille, naviguant entre zones industrielles et zones commerciales et vers 10 heures nous étions à l’entrée de Brindisi.
    Notre ambition ne pouvait être complètement réalisée que si nous allions aux colonnes romaines. Point de départ théorique de la Via Appia, ces colonnes sont situées sur une plate-forme à laquelle on accède par un escalier dit de Virgile, le tout faisant face à la mer.
    Point théorique, car malgré de nombreuses fouilles effectuées dans toute la ville, ce point de départ n’ a jamais pu être formellement identifié. Mais la position des colonnes, dont une a été accordée à Lecce à la suite d’une séisme qui l’avait abattue, cette position dominant le port , a parue à tous comme suffisamment symbolique pour être crédible..
    Nous qui avions vu l’activité du port d’Igoumenitsa, en face , en Grèce, ici le port semble un peu assoupi. Le découpage de la côte à cet endroit, lui avait valu l’appellation de «  tête de cerf » pour illustrer l’ensemble de ses ramifications. L’une occupée par la marine nationale, l’autre par les ferries, et enfin une autre par le port de commerce classique. Je ne l’ai pas vu, mais je suppose que la pêche doit être quelque part.
    I
    Après avoir déposé nos sacs et été savourer un tartare de saumon , légumes de saison grillés pour Évelyne et un tartare de thon , pommes de terre au four pour moi, nous sommes allés au musée archéologique municipal.
    Cette région est très riche en témoignages de différentes époques. Mais le musée insiste beaucoup sur la période pré-romaine, aussi bien pour la culture locale que celle issue un peu plus tard dans les rapports avec le monde hellénistique.

    Mais me croirez vous si je vous dit que visiter un musée est plus fatiguant que quinze kilomètres sur sa lancée . Mais il est aussi agréable de flâner sans véritable but dans les rues ou pour le moment les commerces sont fermés . Dès 17 h, l’activité reprendra son rythme habituelle.

    Pour notre part , nous sommes, je ne dirais pas satisfait, cela pourrait paraître très prétentieux, mais contents d’être arrivés dans des conditions physiques très correctes.

    Combien de kilomètres me direz vous ? Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.