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En avant , toute - Page 31

  • Jordan

    Jordan

    Ce fut une journée composée d’une longue randonnée en forêt, si longue que parfois on se demande si l’on va en sortir, mais le balisage parfait vous assure que vous n’êtes pas égaré.
    Pour le moment ce massif forestier est sur un plateau surplombant le lac Ontario d’une centaine de mètres. Cette position dominante doit valoir à cette région un régime de précipitation supérieure, elle est donc parsemée de lacs, d’étangs et de zones humides. Ces eaux cherchent , à travers une roche pas trop dure, à se frayer un chemin vers l’aval. Ceci nous réserve une succession de petites vallées et donc de descentes et de montées avec éventuellement au fond un passage de ruisseau sur de grosses pierres.

    La seconde partie de la journée , tant que nous fûmes sur le plateau fut consacrée à traverser des vignobles et à plaisanter à l’idée d’une dégustation. Une fois dans la plaine côtière, ce fut un spectacle de pépinières et de vergers à perte de vue.

    Mais la vraie nouvelle du jour, c’est que mon calcaneus droit ou mon astragale me joue un mauvais tour ou tout du moins les éléments de liaisons. Cela me m’empêche pas d’avancer mais c’est un peu moins efficace qu’à l’accoutumée. Mais surtout une fois arrêté, le redémarrage est délicat. Toute la pharmacie de bord est mobilisée pour favoriser la guérison.
    Toujours dans la rubrique «  bestiaire «  nous avons croisé encore de nombreux oiseaux aux couleurs magnifiques, un oiseau avec une partie des ailes rouges écarlates, un autre avec une partie du plumage jaune, sans compter des martins pêcheurs au bleu sublime.
    Enfin pour compléter l’album du jour de nombreuses oies souvent accompagnées de leurs oisons.
    Notre hôtel donne sur le lac, ce qui ne manque pas de charme, mais nous avons dû affronter les mouches de mai , un petit insecte volant en un nuage insupportable et qui disparaîtra dans dix jours . Nous en sommes très contents pour les locaux, mais nous aussi nous aurons quitté la région d’ici là .

    Pour accéder à l’hôtel nous avons dû franchir une autoroute qui est référencée partout comme étant «  QEW » , j’ai découvert que cela signifiait « Queen Elisabeth Way « , cette dernière petite nouvelle pour rappeler aux français que elle est là chef de l’état du Canada!!!

    Pierre

  • Thorold

    Thorold

    C’est le grand jour, celui où les rêves se transforment en cauchemars ou en souvenirs , magnifiques ou pas.

    Comme nous avions fréquenté les chutes les plus connues, nous sommes partis directement de l’hôtel pour rejoindre le chemin un peu plus loin.
    Cela nous a amené aux confins de la ville de Niagara et donc nous avons traversé une belle variété de quartiers, des zones commerciales à de très coquets ensembles de villas , avec porches palladiens avec très souvent des jardins parfaitement entretenus où pas une herbe ne dépasse.
    Et alors quand les écureuils se mettent à faire la sarabande, le charme est complet. La séquence de l’office du tourisme pour vendre une semaine est parfaite.

    Nous finissons par récupérer le chemin. Nous pénétrons dans un espace forestier où le ruban piétonnier va serpenter. Je n’ai pas dit forêt, car la largeur de cet ensemble est très variable et l’on perçoit bien souvent les bruits de la civilisation, mais l’illusion est presque convaincante .
    Nous croisons de temps à autre une route .
    Pour le moment nous apercevons pas mal de petits animaux, des écureuils gris et des noirs, des oies grises, des lapins et à de nombreuses reprises un oiseau de la taille du merle, mais dont la poitrine est orange , le corps gris et le tète noire.

    Le balisage est très dense et suivre le chemin est aisé.
    Au moins pour cette première matinée , le chemin est très fréquenté par des locaux et il est difficile de ce faire une idée précise de l’équipement idéal en les croisant. Cela va de la tenue la plus couvrante avec chapeau à large bord, pour homme ou femme, jusqu’au kilt que portait un probable descendant nostalgique d’un écossais venu faire souche par ici.
    Et nous arrivons à Thorold, « la ville qui fait grimper les bateaux en haut de la colline » . Pourquoi ce slogan? Vous vous souvenez des chutes du Niagara et vous doutez que les bateaux qui passent du Saint Laurent et donc du lac Ontario au lac Erié ne pouvaient emprunter cette voie. Les canadiens ont donc construit le canal Welland avec des écluses monumentales afin de permettre à des bateaux de fort tonnage de passer par là. Les ponts que nous avons vu sont assez anciens ,de type Eiffel ,et les tabliers sont élevés à des hauteurs impressionnantes, vu la tailles des bateaux passant par là, par d’énormes contre poids .

    Pour limiter ces premiers jours la distance à 25 kms , nous avons emprunté un raccourci. Nos pieds nous en remercient, les mollets et les épaules aussi. J’ai savoir en haut lieu que cela ne serait pas toujours possible.

    Pierre

  • Niagara falls

    Niagara falls

    Nous aurions pu, nous aurions du , habitants de Saint Malo, prendre exemple sur Jacques Cartier et prendre la mer pour rejoindre l’embouchure du Saint Laurent. Mais une traversée de cette nature tient maintenant quasiment de la légende .
    Nous utiliserons donc un moyen de transport de notre époque , même si le futur de l’aviation semble incertain. Mais pour le présent , le nombre de voyageurs dans l’aéroport me fait penser à cette phrase célèbre de la Comtesse du Barry : « Encore un moment, Monsieur le bourreau « .

    Ce dimanche 22 mai était justement un jour d’interruption de la desserte de Roissy par le RER, ce qui nous a conduit à anticiper les difficultés potentielles er comme elles furent moins pénalisantes qu’anticipées, cela nous a offert un long repos devant la porte d’embarquement d’Air Transat qui a pris ses quartiers à Roissy 3.
    L’avantage avec les voyages, aériens en particulier , c’est que les procédures d’enregistrement évoluent en permanence. Aujourd’hui pratiquement plus personne derrière le guichet, mais devant, des bornes automatiques qui délivrent lorsque vous avez répondu correctement aux différentes questions, les différents documents y compris la bande adhésive à fixer sur votre bagage en soute, charge à vous de scanner la dite bande devant le tapis roulant......

    Cela ne nous pose pas vraiment de problème , mais la première fois c’est un peu déroutant.

    Le vol s’est parfaitement passé, certes un peu long , mais on ne traverse pas l’Atlantique en dix minutes.
    Je parlais formalités précédemment, mais à Toronto, en encore plus spectaculaire. Les formalités de douanes et police se font devant un écran , dont un nombre incroyable sont à votre disposition, ce sui fait que c’est la machine qui vous attend et non l’inverse , juste un court arrêt devant un policier qui vous jette un coup d’œil sur votre passeport.

    Une fois sur le territoire, nous recherchons la ligne de bus dont j’avais connu l’existence sur Internet. Mais internet est une chose , la réalité en est une autre.
    Nous n’avons pas perdu trop de temps avec cette affaire et nous nous rabattus sur la voie ferrée, ce qui nous a obligé à passer par Toronto. Tout s’est bien enchaîné, mais manifestement le dimanche, les trains sont ralentis par les travaux. Je ne serais pas trop négatif , car c’est ce que nous avons vécu à Paris.
    Nous voici enfin à Niagara Falls 1h30 heure française . (19h30 h. Ici)
    J’avais imaginé que nous irions à l’hôtel à pied, mais ce fut le taxi.
    Dîner et un peu requinqués vers 2h30 HF, nous décidons d’aller voir les chutes, ici il fait toujours jour.
    Retour à l’hôtel à 3h, il est temps de récupérer et de passer à l’heure canadienne !.
    Pierre