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En avant , toute - Page 59

  • Norvege

    Norvège

    Je ne sais plus dans quelle revue j’ai découvert l’existence de ces chemins de Saint Olaf, saint patron de Norvège.
    C’est vrai que nos yeux et notre imagination nous ont plutôt porté vers des chemins situés ou allant vers le sud.
    D’une première information, je suis vite passé à un site internet , particulièrement bien fait , et d’une curiosité initiale, je suis vite arrivé à la conclusion que ce chemin de 650 kilomètres d’Oslo à Trondheim serait notre aventure 2019.
    Dans les premières informations découvertes, j’ai constaté, qu’à l’instar des chemins de Compostelle , ces chemins de Saint Olaf formaient un réseau partant de différents points, principalement du sud de la Scandinavie. Et si leur notoriété est plus faible , leur fréquentation s’en ressent . Les derniers chiffres publiés font état de 650 à 700 personnes arrivant à Trondheim chaque année. Il est vrai que ces chemins ne sont accessibles que quatre mois par an, voire moins pour celui le plus à l’Est , plus montagneux.
    Si la Norvège est un pays riche , c’est aussi un pays sous peuplé, et dont l’essentiel de sa population vit maintenant dans les villes. Et donc l’un des soucis du pèlerin est de trouver de quoi se restaurer, le guide que j’ai en main préconise d’avoir dans son sac deux jours de nourriture. L’hébergement peut également être un souci, soit matériel soit financier les coûts allant semble t il de zéro , cabane en bois,à 70/80 € par personne ( hôtel ) !!!. La distance entre deux possibilités laisse à penser que nous n’aurons pas toujours le choix. Nous verrons bien sur place.
    Je ne sais pourquoi , le côté sauvage annonce pour la seconde moitié du parcours , probablement. mais cela m’a donné envie de relire le livre de Robert Louis Stevenson «  Voyage avec un âne dans les Cévennes « 

    La probabilité de porter de la nourriture nous oblige à être encore plus sélectif dans notre bagage afin de réserver un espace dans le sac.

    Donc départ dimanche 26 au matin de l’aéroport de Dinard , escale à Londres et arrivée dans la soirée à Oslo.

  • Le retour

    Le retour
    Nous avons mis à profit ces deux derniers jours pour explorer sans contrainte les rues de Bishkek afin d’observer les habitants dans leur vie de tout les jours.

    Dans un pays qui sort d’une dépendance de plus de cent ans , retrouver la liberté de décider de son destin n’est pas chose facile, les habitants aspirant à vivre comme partout.
    Un autre problème. Est celui de la cohabitation entre les russes et les kirghizes. Nous n’avons vu aucune hostilité de ces derniers vis à vis des anciens détenteurs du pouvoir, mais ce matin nous sommes allés faire un tour du côté de la cathédrale orthodoxe de Bishkek. Et là, l’impression que l’on a , c’est de voir des gens qui s’accrochent à ce morceau de l’éternelle Russie, mais qui les a trahi, ces gens âgés , réduits à vendre des fruits de leur jardin, ou plus simplement encore de mendier.
    La Russie donne une langue commune à un ensemble de peuples, mais la religion qui domine est clairement un islam sunnite financé par les turcs, et les saoudiens .Ce qui donne par exemple des magasins qui revendiquent ouvertement la provenance turque des produits proposés
    Une ville où se côtoient immeubles neufs et friches industrielles , mais paysages de campagne ou de montagne superbe valent vraiment le voyage.

    Nous souhaitons vous avoir intéressés et divertis.
    Merci à tous ceux qui ont posté un / plusieurs commentaires , ou simplement lu.
    Pour notre part nous souhaitons faire un autre beau voyage, mais l’avenir décidera.

    Pierre et Evelyne

  • Bishkek 4

    Bishkek 4

    Après notre retour à Karakol , il n’était pas question d’aller plus à l’est et donc la seule solution crédible était repartir vers l’ouest et c’est ce que nous avons fait.
    Et ce fut un long voyage.
    Pour changer de l’aller nous empruntâmes la rive nord du lac. Elle est protégée des vents mauvais par une barrière montagneuse ce qui lui confère un climat plutôt doux pour la région, favorisant ainsi les activités agricoles et touristiques.
    Des travaux d’infrastructure important sont en cours, réalisation d’un aéroport, ce qui ne nous pas gêné , mais par contre la reconstruction / doublement de la route nous a contraint à rouler à allure plus que modérée pendant au moins 150 kms.

    En cours de route, nous sommes quand même arrêtés sur un site présentant des petroglyphes datant du VI-II eme siècle avant JC. Pour des populations nomades , c’est remarquable.
    Puis à 80 kms avant Bishkek , nouvel arrêt pou admirer la tour de Burana, reste d’un minaret d’une mosquée et d’une ville bâtie par les turcs karakhanides, ceux là même qui introduisirent l’islam dans la région.
    Puis ce fut l’interminable traversée de Bishkek embouteillée par les travaux et la circulation.