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En avant , toute - Page 68

  • Bishkek

    Bishkek

    Après une escale d’un peu plus de trois heures, nous reprenons l’avion.
    Et tout de suite nous sommes plongés dans le melting-pot de l’Asie centrale.
    Nous sommes très peu d’occidentaux , bien évidement, mais en revanche des russes bien sur, et tout un kaléidoscope de physionomies asiatiques. Une bonne approche de ce que nous allons trouver, car les anciennes républiques soviétiques ont connu ,sous ce statut ,un fort mélange de populations venues de tous les horizons de l’empire.
    Deux petites découvertes dans l’avion. La première, qui marque un instant de civilisation: jusqu’à maintenant , il y avait un signal lumineux devant les yeux des voyageurs, qui lorsqu’il était allumé il vous indiquait que vous n’étiez plus autorisé à fumer. Cela faisait au bas mot trente ans qu’on ne l’éteignait plus. Dans la pratique tout le monde savait qu’il était interdit de fumer dans les avions.. Donc dans la dernière version de l’Airbus, ce voyant lumineux a été supprimé, et remplacé par un autre qui vous indique si vous pouvez ou pas utiliser vos appareils électroniques , téléphone, ordinateur.
    Autre découverte, mais celle là dans le plateau repas : c’est l’omelette en bâtonnets, c’est , comment peut on dire, .....spécial.

    Si il y a une heure de décalage entre Paris et Moscou, il y en a trois entre Moscou et Bishkek.
    Le temps de vous relater tout cela et nous voici dans l’aéroport de la capitale kirghize. J’avais lu qu’aucun visa n’était requis pour les français, mais j’étais dubitatif voire incrédule . D’ailleurs à peine entré dans l’aérogare , un bureau pour les visas est installé bien en vue. Un changement de gouvernement, une brouille diplomatique et le visa , inutile hier, devient obligatoire aujourd’hui.
    Je me présente au guichet, je cherche des yeux l’employée et une fois le contact établi , je lui lance: » french people ? » « not required »me répond elle.

    Nous prenons la direction de la zone de police et j’aperçois alors des sas pour les passeports biométriques. Cela aurait été la route à suivre mais un sergent chef nous aboie dessus et nous intime l’ordre de nous mettre dans la file classique. Il va sans dire que nous obtempérons.
    Le reste des formalités s’effectue sans problème.
    Cela fait nous retrouvons sans difficulté notre correspondant,qui se prénomme Talant.
    Il nous dépose à la guest house. Ablutions pour chasser les stigmates du voyage, puis exploration des alentours. Recherche d’un distributeur de billets, repérage d’un café pour le petit déjeuner et dénicher un restaurant approprié à nos estomacs. Carte en anglais, ce qui facilite la commande.
    Retour vers la chambre avec juste la force de rédiger la moitié de ce texte.
    Même pas le temps de retirer ma montre et je m’endort.
    Pierre

  • Moscou

    Cheremeteyvo (Aéroport de Moscou)

    Il est 4 heure du matin,heure de Paris, cinq heure ici, et après 3h 40 de vol , nous ne sommes pas particulièrement frais.
    Le soleil brille intensément sur la ville.

    Nous avons quitté la maison il y a maintenant 36 heures et nous avons profité de notre escale parisienne pour jouer aux touristes.
    Bons clients des bus, celui en partance de Saint Malo, nous débarque à la gare routière de Bercy à 23 h. J’avais donc retenu une chambre dans un hôtel dans cette partie de Paris.
    Ce premier trajet , passant par le mont Saint Michel, nous a permis de constater combien les asiatiques étaient de bons clients de l’endroit. À eux seuls ils composaient les trois quarts des passagers d’un bus largement rempli.

    Comme il faisait un temps magnifique, nos avons arpenté la coulée verte vers la Bastille, traversé le marais , été au marché aux fleurs et aux oiseaux sur l’île de la Cité et terminé notre course vers l’ouest ,en visitant une partie du musée d’Orsay.
    Retour par la rive gauche. Déjeuner à proximité de la rue de Bucci. Poursuivant notre route vers notre hôtel où nous avions laissé nos sacs, nous nous sommes arrêtés sur le pont joignant l’île de la cité à l’île saint Louis. Il y avait là des patineurs à roulettes qui se livraient à une démonstration virtuose , sous les applaudissements du public.
    Passant à proximité du pavillon de l’Arsenal, que nous ignorions tous les deux , mais dont j’avais entendu parlé, nous décidons de satisfaire notre curiosité .
    Ce pavillon est dédié à l’architecture et l’urbanisme de Paris à travers les âges .
    Même si notre décollage était prévu à 23h30 , nous écourtons notre visite pour aller récupérer nos bagages.
    Ensuite , retour à la banalité des formalités des voyages internationaux fait d’attente, de queue , de présentation de passeport, une fois , deux fois ,de contrôle de bagages à main et de nouveau d’attente.
    Puis enfin l’avion décolle.
    Pierre

  • Kirgizstan, Ouzkekistan

    Kirghizistan , Ouzbékistan


    Si parmi nos voyages, il y en a un qui trouve sa genèse il y a fort longtemps, même confusément,c’est bien celui là. Les circonstances ont , par petites touches, rendu ce périple inéluctable.

    Voici l’histoire. Et j’aurais pu écrire voici l’ Histoire.

    En effet la première fois que cette partie du monde s’est glissée dans mon cerveau, c’est à l’occasion du cours d’histoire de classe de sixième où nous étudions alors l’antiquité et plus particulièrement la période hellénistique, célébrant les conquêtes d’Alexandre .
    Et parmi ses innombrables conquêtes figurait la Transoxiane . Et ce mot a longtemps été pour moi un mot plein de mystère et quasiment fabuleux. Et j’ai découvert assez récemment sa signification. Il fait référence à l’Oxus, appelé aujourd’hui Amou Daria, fleuve qui coule sur le flanc sud de l’Ouzbekistan. Transoxiane est donc « au-delà de l’Oxus « , l’Ouzbekistan.

    Puis plus tard des lectures comme «  Le devisement du monde » de Marco Polo, « Des monts célestes aux sables rouges » d’Ella Maillart et les récits relatifs à la route de la soie ont fini par peupler mon imaginaire.
    Enfin les périples des membres de la famille, mon frère Jean Paul lorsqu’il alla avec trois copains tutoyer les cols les plus inaccessibles du Karakoram dans les années 70, à la frontière du Pakistan, de l’Inde et de la Chine et de notre fils et belle-fille qui ont , par la description de Boukhara et Samarcande , ont fini par nous faire prendre la bonne décision.

    Comme il ne serait pas charitable de vous reprocher de ne pas bien situer ces pays, sachez qu’ils se trouvent en Asie centrale à l’ouest de la Chine.
    Ils faisaient , il y a trente ans, partie de l’URSS.
    Je vous laisse le soin de trouver des informations complémentaires sur Wikipedia.

    Nous irons d’abord à Bishkek, Kirghizistan , pour une courte escale, puis partirons vers l’Ouzbekistan pour une grosse semaine. ( Boukhara, Samarcande).
    Puis retour à Bishkek pour une balade avec randonnées dans les Tian Shan, ou Monts célestes , durant deux semaines.

    Comme lors de chaque voyage , je m’efforcerais de tenir ce blog à jour, mais sachez que le niveau d’équipement en WiFi n’a rien de comparable avec ce que nous connaissons et notamment lorsque nous serons dans les Tian Shan, nous n’aurons aucune liaison. Donc silence radio. Et probablement la batterie de ma tablette sera elle même à plat....
    J’espère néanmoins vous faire partager nos émotions de voyage et vous intéresser ou vous distraire.

    Pierre