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En avant , toute - Page 95

  • Camaguey

    Camaguey
    Nous faisons aujourd'hui un premier vrai bond vers l'est, environ 200 kms pour arriver à Camaguey.
    Nous traversons de nouveau une immense plaine dédiée à la canne à sucre et à l'élevage . Dans un cas comme dans l'autre nous pouvons rouler pendant de longs moments sans que le type d'exploitation change. De la canne pendant des kilomètres des deux côtés de la route, idem quand c'est le moment de la prairie, avec bœufs, zébus , chèvres ou moutons et même poulets en batteries.
    Le bus ne progresse pas particulièrement vite car la route que nous suivons est à deux voies seulement et chaque cycliste, chaque carriole tirée par un petit cheval ou un tracteur oblige le bus à ralentir si jamais un véhicule arrive en face. Il y a donc des ( courtes ) portions de route où nous roulons à 10/15 kms/h.
    Mais comme l'a dit le fabuliste, patience et longueur de temps.....

    Nous voilà arrivé à Camaguey.
    Evelyne avait repéré une casa qui semblait bien sympathique avec un emplacement favorable . Nous nous y rendons. Nous allions quasiment appuyer sur la sonnette , quand Raphaël le propriétaire de la casa qui se trouvait sur le trottoir , nous dit que, malheureusement, il est complet. Mais il ne va pas nous laisser en plan , il a un ami qui a également une casa et qu'il peut nous dépanner.
    Nous n'avions pas fait dix mètres que me reviens les mises en garde dix fois répétées dans le guide sur l'activité des jineteros, des rabatteurs qui vous harponnent en vous tenant le discours que nous avions reçus . Pendant qu'il nous fait traverser l'ensemble du quartier historique, je dis à Evelyne que si la proposition qui nous est faite ne convient pas il faudra être très ferme. Nous arrivons enfin à la nouvelle adresse. Bizarrement le tenancier ne connaissait pas le rabatteur, et les chambres ne nous convenaient pas. Nous faisons demi tour et retournons d'où nous venons.
    Contrairement aux affirmations du rabatteur, la casa n'était pas complète et c'est là que nous avons élu domicile.
    Nous déposons nos sacs et prenons une douche, car il fait vraiment très chaud.
    Nous ressortons pour aller à la banque, ce qui est vraiment un souci, les distributeurs sont très chiches, quand ils acceptent de donner quelque chose. Je fais encore choux blanc. Aujourd'hui les banques ferment plus tôt pour cause de fumigation.
    Dés la gare routière nous avons vu des mises en garde de la population a propos du moustique d'Egypte, celui que nous avons appelé "du Nil " . Comme il y a encore des zone à malaria, je prends consciencieusement ma Malarone . Pour notre ami du Nil je ne sais si le vaccin que j'ai pris peut être d'une utilité quelconque.

    La maîtresse de maison nous avait tout de suite donner les bonnes adresses et donc encourager à prendre un verre sur la terrasse du Gran Hôtel . Evelyne veut un jus de fruit. Nous y allons donc et montons au sixième étage . Très belle vue sur la ville, l'hôtel étant pratiquement l'immeuble le plus élevé de la ville .
    Pas de chance tous les jus de fruit sont allongés de rhum. Et comme nous pensons que vous en avez peut être assez du mojito, nous prenons donc un "Havana Spécial " du jus d'ananas, rhum, marasquin et glace pilée , mais le tout au shaker. Dans la vie il faut parfois se faire une raison.
    Dans les bonnes adresses , il y avait également celle d'un restaurant. Je n'ai encore rien dit de la cuisine cubaine, mais en avant première et pour vous mettre l'eau à la bouche , nous avons pris des crevettes à la cubaine , qui pourrait sans grande difficulté s'appeler "basquaise" de votre côté de l'Atlantique, si ce n'était la petite coupelle de riz blanc qui accompagne beaucoup de plats par ici.

  • Sancti Spiritus 2

    Sancti Spiritus 2

    Notre logeuse de Trinidad avait la moue lorsque nous lui avons dit que nous envisagions de rester deux jours à Sancti Spiritus.
    Il est vrai que dès hier nous semblions avoir fait le tour de ce que pouvait offrir cette cité , une des mieux tenues de celles que nous avons vu à ce jour.
    Mais comme notre réservation de bus prévoyait que nous resterions 24 heures de plus , il convenait de les occuper au mieux. Au sud de la ville , il y a un lac de retenue, peut être cela justifie t il une randonnée ? Je m'en ouvre au maître de maison qui parle un anglais très compressible pour moi. Il me fait clairement comprendre que cela est d'un intérêt très secondaire . Par contre il nous encourage vivement à aller visiter la réserve écologique de Banao située à une quinzaine de kms d'ici sur les premiers contreforts de la sierra .Et ce client , me dit il , en désignant un homme assis à une table sur la terrasse , en revient. Je m'adresse alors à lui et il me confirme l'intérêt de cette excursion.
    Ce matin , nous avançons l'heure du petit déjeuner pour pouvoir arriver sur place avant le début de la grosse chaleur.
    À la gare des bus, nous négocions avec un taxi , puis avec un autre pour arriver à un prix satisfaisant pour les deux partis.
    Cette réserve se trouve à 4 kms de la route qui traverse le village. Nous nous laissons déposer là, cela sera une première occasion de marcher un peu. C'est un chemin globalement carrossable , mais en terre battue. Aucun véhicule ne s'étant présenté pendant ces quatre kms, nous n'avons pas eu à nous garder de la poussière .
    Nous atteignons la limite de la réserve . Le portail est fermé. Un vieux compagnero se tient sur le pas d'un chalet faisant office de poste de contrôle . Il est parfait polyglotte , il connaît au moins cinq mots de français, autant en italien, portugais et plus d'une dizaine en anglais. Il enregistre les numéros de mon passeport sur un cahier d'écolier . Ceci fait, il nous laisse passer.
    Nous poursuivons notre chemin jusqu'à un groupe de chalets type eco-lodge où se trouve en plus des chambres ,un bar -restaurant. C'est là que nous payons notre droit d'entrée après avoir fait enregistrer nos deux passeports. (?)

    À partir de là, plusieurs s'offrent à nous et nous en choisissons un un peu au hasard. Six kilomètres x2 nous paraissaient dans nos cordes. Et nous partons gaiement . Dans un premier temps la pente est très raisonnable et la difficulté vient plus des passages incessants d'une rive à l'autre du rio qui court au fond de cette vallée . Chaque gué est composé de pierres bien glissantes , mais tout se passe bien .
    Nous croisons quantités de fleurs et d'arbres magnifiques, et notre progression se fait au chant des oiseaux.
    Comme nous sommes des débutants en matière de randonnées, nous étions partis sans eau !!. Nous arrivons à une petite bâtisse . Un homme en sort. Je lui demande si il a de l'eau, il me répond : oui. Nous traversons la maison et me désigne un tuyau d'où l'eau coule sans discontinuer. J'en bois un peu, je le regrette déjà . Pour me rassurer , je me persuade que nous sommes déjà en altitude et qu'il n'y aucune activité humaine ou animale plus haut. Croisons les doigts.
    Nous poursuivons notre progressions et la pente s'accentue nettement . Nous traversons une petite gorge , (une gorgette , peut être), mais nous n'avons pas les ressources , dans tous les sens possibles, pour mener à bien cette ascension, sans compter que midi se rapprochait . Nous décidons , pour une fois, sagement , de retourner vers le lieu de départ et pouvoir ainsi nous restaurer et trouver l'eau nécessaire.
    Comme pour l'aller, nous devons négocier le prix de la course de retour, mais fort de l'expérience de ce matin, je connaissais un prix qui ne semblait convenable. Nous jouons la petite comédie de la négociation et tombons d'accord.

    De retour à la casa, nous sommes confrontés avec un remake de Pompéi. S'il n'y pas les poussières brûlantes , qui de toutes façons m'auraient empêché de produire ce compte rendu, les rues sont quand même bien jonchées de cendres de papiers ou de bois . J'imagine que les pompiers sont à la manœuvre quelque part au nord-est de la ville. De source très sûre, il s'agit de la reprise de l'usine de traitement de la canne à sucre. Nous avons vu cela de façon artisanale au Cap Vert, la canne est pressée pour extraire le jus et ensuite la partie ligneuse sert de combustible pour la distillation et envoie dans l'atmosphère les cendres en question. Je suis dubitatif sur l'utilisation de la canne comme combustible au regard de la taille des cheminées d'aujourd'hui entre vingt et vingt cinq mètres.

    Revenant de la place où le WIFI est opérationnel, j'ai pris connaissance des excellentes informations que vous me transmettez. Pour ce qui concerne la chanson qui envisage de s'aimer sous les palétuviers, il ne peut s'agir que d'une licence poétique, car la mangrove est assez touffue, prospère dans l'estran et donc dans une zone passablement marécageuse, mais c'est vrai qu'il faut de tout pour faire un monde.

  • gros probleme de connexion

    tout va bien, mais gros probleme de connexion
    message ecrit depuis un bureau de l equivalent de France Telecom il y a 20 ans , en pire, si si c est possible
    pierre