Escale Paris
Notre départ relativement matinal demain, matinal uniquement en raison des opérations de contrôle , nous a conduit à choisir un hôtel très proche de l'aéroport .
Nous y fumes dès 13h30, le bus venant de Rennes , nous déposant directement à Orly sud.
Nous avions décidé de profiter de cet après midi pour visiter au moins un musée et nous avions jeté notre dévolu sur le musée des arts décoratifs où à lieu en ce moment un expo intitulé " les habits qui font scandale" et ceci à travers les âges .
D'Orly, nous partons vers Paris, Orlyval (petite navette automatique qui rejoint la ligne B du RER ) puis donc le RER et enfin le métro jusqu'à la Rue de Rivoli.
Deux cents mètres de trottoir, et nous sommes arrivés.
Le musée est fermé le lundi!!
Déçu , nous tournicotons un peu et nous dirigeons vers le Carré du Louvre où il y a un accès au musée (du Louvre ) . J'avais entendu dire que l'activité touristique à Paris était sinistrée.
Une marée humaine...
Les randonnées sur la lande bretonne nous ont un peu rendu agoraphobes . Nous passons donc notre chemin .
De retour à l'air libre , nous avons le jardin des Tuileries devant les yeux. C'est à ce moment que le musée d'Orsay s'impose à ma vue. Nous nous concertons et c'est d'accord, car notre dernière visite date d'il y a bien longtemps.
Nous traversons la Seine et longeons les bâtiments de l'ancienne gare. Nous arrivons devant le parvis et....ce musée est aussi fermé le lundi.
Nous prenons alors le parti de déambuler dans les rue du VIeme arrondissement. Nous profitons des galeries des antiquaires rue de Seine et des éditeurs de tissus du côté de la place de Fusternberg.
Si le temps n'est plus aussi polaire que ces dernières semaines, un brouillard épais couvre le nord de la France et Paris n'échappe pas à cette froidure humide.
Après avoir pris un chocolat chaud, nous remontons le Boul'mich jusqu'au jardin du Luxembourg et retournons vers Orly , la nuit commençant à tomber.
Pierre
En avant , toute - Page 99
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Escale à Paris
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Cuba
Dans quelle direction faire aller nos pas?
Dès que l'été tire à sa fin et que les bains de mer deviennent moins nombreux
, l'envie d'ailleurs refait surface. L'esprit court la surface du globe, ou plutôt erre sur les régions tropicales ou équatoriales.
Devons nous trouver une destination nouvelle ou retourner dans un pays déjà visité ? Du sur ou de la découverte ?
Tant que cela est possible , mieux vaut choisir l'inconnu. Nous évitons tout de même les pays en conflit et ceux dont les conditions sanitaires sont par trop aléatoires .
Le premier choix de l'automne s'était porté sur le Sri Lanka. Le souvenir de la guerre civile semble s'estomper , au moins dans le discours officiel , mais la liste des vaccins souhaitables restait encore un peu longue.
C'est alors que l'idée de Cuba s'est imposée . Non pas qu'à la différence d'une ministre bien (trop) connue, nous estimons devoir adouber la vision démocratique du régime , mais qu'en toutes hypothèses , le rythme de construction des hôtels et le nombres de touristes attendus dans deux ou trois ans ( il est question de x3) modifiera profondément la perception que l'on aura alors de l'île .
Au moment de prendre les billets d'avion, j'avais un peu croisé les doigts pour ne pas nous trouver sur place dans une période de deuil national. Fidel a fait ce qu'il fallait en temps utile.
Même si nous n'êtes pas extrêmement calé en géographie , vous savez que Cuba est une île toute en longueur (1000 kms ) et étroite ( 200 kms maxi ) . Il aurait été malin de débarquer à Santiago de Cuba , à l'est et de repartir par La Havane, presqu'à l'ouest. Mais cela est contre la logique des compagnies aériennes qui ne vous offrent un tarif attractif que si vous arrivez et repartez au même endroit.
Donc le programme du mois de février consistera à sillonner l'île par les différents moyens de transport mis à la disposition des voyageurs y compris la marche , mais uniquement de façon ponctuelle . C'est à dire de randonner à partir d'un point fixe et retour le soir ou le lendemain .
La mise à jour quotidienne de ce blog ne semble pas envisageable (dixit Lonlely Planet) nous verrons bien....ce qui m'empêchera pas de faire un compte rendu chaque jour , mais mis en ligne chaque fois que possible.
L'accès à l'île est conditionné à l'obtention d'un visa. Mais merveille des formalités en ligne, vous faites votre demande par Internet , vous payer votre obole et vous recevez par courrier deux visas vierges et numérotés que vous devez remplir manuellement . Mais plus d'envoi postal du passeport au consulat et retour en LR. Donc plus facile, plus sur et moins coûteux .
À quelques jours du départ tout semble en place et l'heure de mettre un pied devant l'autre va sonner.
Pierre
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Montpellier
Montpellier
Malgré la difficile journée d'hier, à notre étonnement toujours renouvelé, nous étions presque frais comme des gardons pour le petit déjeuner.
La difficulté d'aborder une grande ville, sans un fil rouge, type GR, était entier.
J'avais regardé sur ma tablette le chemin " recommandé" pour les piétons. Si au début cette proposition était pertinente , plus nous rapprochions de Montpellier , plus la circulation devenait dense, mais surtout plus les voitures occupaient l'entièreté de l'espace. Rien pour les cyclistes.....
Nous faisons une halte sur la place du village de Lansargues. Je vous le signale , car il est particulièrement " hirondelles friendly " . Sur la façade d'une seule maison, j'ai compté cinquante nids, dans la génoise. (partie,du toit en surplomb fait d'une petite maçonnerie et de tuiles canal renversées .)
Nous poursuivons notre route en zigzagant pour éviter les routes à grand trafic, les autoroutes, que l'on ne peut,franchir n'importe où, remarque valable aussi pour la nouvelle ligne grande vitesse.
Nous finissons par atteindre la banlieue et apres 45minutes de zones commerciales et de concessions automobiles, nous décidons s'honorer de notre présence le tramway, qui en vingt minutes nous amene à la gare.
Nous approchons de la station où nous devons descendre et Evelyne voit parmi les gens qui se dirigent vers la gare, Marc, qui sur la route de Marseille , avait fait escale à Montpellier.
Nous nous retrouvons et il nous fait un rapide descriptif des raisons de sa présence , improbable, ici . Il nous dit deux mots des exploits de sa fille.
Son train est annoncé. Nous lui disons au revoir. Brève rencontre.
Nous profitons de l'apres midi pour découvrir cette ville que nous ne connaissons ni l'un ni l'autre.
Nous avions envisagé une visite guidée de la ville, la prestation du jour est complète . Nous déambulons dans les rues à ladécouverte des hôtels particuliers qui sont nombreux. Dans ce cadre nous arrivons sur la zone historique de la création , entre autre de la faculté de médecine, qui fut une des toutes premières en Europe , tant sur le plan chronologique qu'en terme de renommée . Cela est du à l'esprit éclairé d'un politique (comte de ?) qui requis toutes les compétences en faisant fi des croyances religieuses, ce qui , au 12/13eme siècle était extrêmement novateur. Il fit ainsi travailler juifs, musulmans et chrétiens sur ce qui était à l'époque insurpassable, c'est à dire la médecine grecque.
Nous n'avons officiellement pas atteint les huit cents kms promis (750 ), mais les difficultés, imprévues , de cette saison compensent, nous semble il ce petit manque.
A bientôt.
Pierre