Bapaume ou presque

Bapaume le 5 août

Nous allons pénétrer dans une zone où les combats de la guerre de 14 furent acharnés .

Cette partie du front fut tenue par les britanniques , comprendre en réalite, l'ensemble du commonwealth  et de très nombreux cimetières rappellent aux oublieux ce que furent ces années là.

Le premier que nous vîmes se trouvait encore dans la ville d'Arras, mais très vite, nous les retrouvames dans la campagnes, offrant ces espaces incroyablement bien entretenus depuis plus de 90 ans

Cette étape était imaginée comme relativement courte, (25kms) mais vous savez tous combien l'imagination peut nous jouer des tours. Nous arrivons à 14 h30 à Bapaume et nous nous dirigeons vers l'hôtel  des Gourmets (ils devaient se douter que nous passerions par là) Mais probablement devant la crainte de nous décevoir , ils avaient préféré fermer. Nous poursuivons pendant quelques centaines de mètres jusqu'à un café. Nous engageons la conversation. Le cabaretier nous informe que l' autre hôtel vient de fermer. Mais que peut être une chambre d' hôtes fonctionne à Thilloy. +2,5kms, mais il n'a plus les coordonnées teléphoniques, il faut donc aller voir! Nous ramons un peu pour y aller, surtout dans la mesure où cela nous éloigne un peu du tracé idéal, mais c'est cela ou la tente.... Nous arrivons et recevons un accueil des plus chaleureux, pour nous dire que la maison est pleine!! Mais cette dame fait partie des gens efficaces et décidés.

Elle nous propose d'entendre nos matelas dans son salon!!, mais avant cette ultime solution, elle téléphone à deux confrères situés à proximité (en voiture, évidement) Le premier à répondre a une chambre à louer,l' autre, qui par bonheur habite strictement en face du premier, tient également une table d'hôtes. Nous sommes déposés devant notre logis d'un soir. Un grand merci à Mme Pierron pour son amabilité son efficacité et sa disponibilité . Pierre

 Cimetière britannique dans Arras

Obus retirés de la terre lors des derniers labours

Les hommes de Terre Neuve sont aussi tombés ici

Chef lieu du Pas de Calais

Arras le 4aout Après un diner des plus sympathiques et une nuit confortable, Jean et Nicole nous déposent à l'endroit où nous étions montés la veille dans leur voiture.

Dans la mesure où nous nous étions arrêtés un peu prématurément la veille , l'étape du jour serait forcement un peu plus longue qu'initialement  prévue et elle était déjà prévue  longue... Nous allons par monts ( 181 m) et par vaux, pour finalement rejoindre la haute vallée de la Scarpe à la hauteur de Savy-Berlette. Encore quelques  kilomètres pour trouver une supérette d'ouverte à 13h30.

Mais Arras reste très loin et ne se rapproche que lentement. A 16h30 nous prenons la décision de poursuivre par un moyen de transport mécanique. Mais personne ne semble  en mesure de nous renseigner.Nous poursuivons notre route. Vers 17h pour rejoignons un route plus importante à  Mont St Éloi. Après une vingtaine de minutes d' auto-stop, un couple nous prend à bord et nous dépose à proximité de la Grand Place.

En quelques minutes, nous rejoignons la maison de Sophie, Jean Baptiste et toute la famille . Nous assisterons à un concours de la pizza la plus originale. Pierre

Pernes en Artois (Lille )

Vendredi  3 aout ,Pernes en Artois.

Deux mots sur Thérouanne  où nous étions hier soir. Cette cité possède une très longue et riche histoire qui remonte au moins au premier siècle avant JC et une belle prospérité durant  le bas empire. Vers  l'an mille elle devient le siège de l'évéché. Mais sa splendeur est brutalement réduite à néant par Charles Quint qui fit totalement détruire la ville et fit répandre symboliquement du sel sur les ruines afin de montrer que rien ne devait renaitre à cet emplacement Une nouvelle ville prit le relais à proximité , préservant ainsi les ruines à l' instar de Pompéi . Enfin, nous ne voudrions pas quitter Thérouanne, sans parler de l'initiative de mr et Mme Millamon, qui ouvrent un gite pour les pélerins. Ce gite est parfaitement équipé et situé en plein centre.

C'est en quittant ce village que nous trouvons les premiers balisages "Francigena"

Nous avons quitté les derniers contreforts marquants les limites du boulonnais et sommes maintenant de plain pied dans les collines de l'Artois. Ce qui se traduit par de grandes étendues couvertes de céréales, blé ,orge,mais et des betteraves. Et pour le plaisir du marcheur, au milieu de ces espaces des chemins agricoles, globalement parallèle à la grande route, vous évitant le trafic , le tout pour une distance quasi identique.

Pernes en Artois n'était pas l'étape prévue, mais une pluie d'orage, nous a contraint à nous abriter dans un café. Nous avions initialement RV avec nos amis Nicole et Jean à cinq kms plus loin, mais ils ont fait en voiture le chemin pour nous récupèrer et nous héberger à Lille. Pierre

route romaine?

Premier terril, du coté d'Enquin les mines