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  • Sarzana

    P1030676.JPGSarzana, le samedi 15 septembre 

    Si nous n'avons pas mis les pieds dans l'eau de la Méditerranée , nous l'avons aperçu depuis la dernière colline de cet après midi.  Mais revenons à ce matin. Libres des contraintes , éventuelles, d'un hôtel , nous avons pu lever le camp de bonne heure.

    Au lieu de suivre servilement, et le servile n'est pas notre genre, donP1030680.JPGc au lieu de suivre l'itinéraire proposé aux piétons , nous avons pris celui des cyclistes. Nous nous avons un petit faible pour les cyclistes. Ce parcours était bien évidement  "roulant" et nous a permis ainsi de passer dans le hameau de Lusuolo et d'engager la conversation avec un retraité italien , mais qui avait fait une partie de sa carrière en haute Savoie. Il nous a dit qu'il avait vu hier deux français et un hollandais. Encore quelques échanges et c'est les adieux.

    Nous passons à Aulla  vers dix heures , faisons quelques emplettes pour le pique nique, et attaquons la seconde partie de la journée . Il faut franchir une ultime petite barrière qui culmine à 500 malheureux mètres, mais bien sur le point de départ n'avait jamais été aussi bas, 80 m. Mais que nous avons souffert pour cette ascension!! . Probablement que nous ne sommes plus aussi frais qu'il y a quelques semaines et donc une certaine fatigue commence a s'accumuler . De plus il faisait de nouveau assez chaud.  Mais nous avons de belles compensations. Des parfums de la Méditerranée , le pin qui embaume ,la forêt chaude, les figues à profusion . Pour ce dernier point nous avons un avantage notable par rapport au marcheur moyen. Ce dernier peut se mettre sur la pointe des pieds et tendre le bras. Dans cette posture, il n'y a, aujourd'hui, plus rien à attraper. Son frère celui qui est doté d'une canne, , type bâton de ski, éventuellement télescopique possède un petit avantage, mais la poignée n'offre qu'une préhension faible. Et puis il y a  le routard habitué à vivre sur le pays. Et lP1030684.JPGui il est équipé d'une canne télescopique , mais dont la poignée forme une sorte de crochet, facilitant l'agrippage de la branche puis la saisie du fruit convoité. Bref une nouvelle orgie de figues, les meilleures, celles que les autres n'ont pu attraper et qui sont mures à point.

    Vous passer le dernier sommet sur les rotules et en cent mètres la végétation change, les oliviers sont maitres chez eux et je peux vous dire que des olives il y en a. Mais il y'a maintenant la descente qui n'est pas facile, mais la découverte de soubassement d'une maison romaine j'imagine, a conduit à changer le parcours en catastrophe et là aie aie aie!!!.

    Nous arrivons à Sarzana malgré tout en bon état et vers 4 heures, l'étape n'ayant pas été trop longue. Douche , tentative de connexion wifi à l'hôtel pas de succès , et départ pour un tour en ville, avec la tablette au cas où nous trouverions un café wifi. Nous en trouvons un , je tente une liaison , j'ai la pleine puissance, mais pas de liaison avec le serveur (informatique). Nous rentrons pour rédiger ce complet rendu. Nous réessayerons après le diner.... Pierre 


    le village de Bibola

    un oratoire dans la montagne

    le chemin, la réalité

  • Villafranca

    Villafranca in Lunigiana, vendredi 14 septembre

    Au moment de quitter notre hostello, arrive en trombe un de nos compagnons de route , en la personne de cet italien qui au départ du col du Gd St Bernard était accompagné d'une jeune femme et qui manifestement poursuis seul son périple. Il avait passé la nuit dans la vallée et à 7h 15 avait déjà fait les 5 kms pour venir jusqu'ici.

    Quand vous saurez  qu'il est , légèrement, handicapé des membres inférieurs, on ne peut qu'être admiratif. Nous partons, et plutôt que de regagner le chemin officiel, nous préférons atteindrP1030667.JPGe le sommet du col par la route, qui est deserte à cette heure. Nous commençons la descente dans les même conditions, mais à un moment le chemin croise le notre et nous décidons de rentrer dans le rang. Bien mal nous en a pris. Ce fut une heure de  calvaire à descendre par le lit de torrents aujourd'hui opportunément  à sec. Vraiment on peut douter du sérieux de tout cela.

    Nous arrivons enfin à Pontremolli. Une ville de vallée toute en longueur, très animée. Après un saut à l'office de tourisme pour clarifier la question de la nuit à venir, nous nous arrêtons dans un petit restaurant situé dans la rue principale de Pontremolli. Comme nous avions été attirés par un prix d'appel très alléchant, l'aubergiste arrive avec un menu où la notion de prix a complètement disparu. Je le sens un peu nerveux quanP1030670.JPGP1030671.JPGd je lui demande confirmation du prix de la prestation et il me confirme ce qui est affiché. Mais notre expérience de l'autre soir m'a rendu un peu parano! Ce fut délicieux et conforme à la promesse faite . Nous n'avons pas pris de dessert chez lui, car au cours de cette journée  nous nous sommes gavés  des fruits qui se trouvaient à portée de main. Raisins, figues en quantité et noisettes nous ont rassasié.

    Nous terminons notre journée à Villafranca dont nous ne verrons , je le crains , pas grand chose, car  quand vous êtes hébergé dans le bungalow d'un camping, c'est rarement en centre ville.  Pierre


    Du relief, du relief, toujours du relief..

    Pontremolli

  • Passo de la Cisa

    Passo de la Cisa, ou col de la Cise. (1043 m)

    Nous sommes là au point de rencontre de trois régions italiennes, l'Emilie-Romagne que nous quittons, la Ligurie, que noP1030660.JPGus irons voir brièvement  dans deux ou trois jours et la Toscane dans laquelle nous allons rester au moins une semaine.

    Le gite d'hier soir a plusieurs caractéristiques particulières . Tout d'abord il est accolé à l'église, qui elle même sonne largement les six heures le matin. Enfin il est demandé aux pèlerins de quitter le gite au plus tard à 7h30. Donc pas besoin de réveil matin pour être prêt à partir vers les 7h.

    La plaine du Po se trouve séparée de la Méditerranée par une chaine de montagne que nous devons maintenant franchir et donc les dénivelés sont au programme. Et je dois dire que la partie de ce matin jusqu'à Bercetto a été particulièrement éprouvante  (650 m de dénivelé net)  Les chemins étaient humides de la pluie d'hier , mais le soleil était de nouveau avec nous. Nous avons mis à profit le début d'après  midi pour poursuivre notre ascension , afin de passer la nuit au refuge della Cisa qui se trouve un peu en dessous du col. Il s'agit d'une ancienne maison forestière qui a doP1030664.JPGnc été transformée en auberge de jeunesse pour en employer une expression connue chez nous.

    La période du rush de l'été étant passée et le WE seulement une perspective , il n'y avait pas grand monde ce soir là. La gérante avait cueilli dans l'après midi un panier de champignon, du type bolet et nous demanda si cela nous convenait avec des pâtes . Ce fut délicieux bien évidement .

    P1030663.JPG Je ne me souviens pas si j'ai eu l 'occasion de vous le dire , mais quand on arrive d'une journée à 30 kms et plus, nous avons tout donné, en général peu compensé en nourriture pendant la journée et nous n'avons plus dans l'organisme ce qu'il faut pour actionner la P1030665.JPGthermorégulation et nous avons froid . Et comme dans le casprésent nous sommes à 1100 m, nous sommes couverts comme des oignons. Voyant cela notre aimable hôtesse nous dirige dans une petite salle où elle a mis quelques buches dans le poêle . Une bière aidant et le Lambrusco avec les champignons , tout cela remis du combustible dans nos propres chaudières.


    Balisage bien sympa

    Photo rendant bien compte du revetement, mais pas forcement de la pente

    La pente , la voilà