Sarzana, le samedi 15 septembre
Si nous n'avons pas mis les pieds dans l'eau de la Méditerranée , nous l'avons aperçu depuis la dernière colline de cet après midi. Mais revenons à ce matin. Libres des contraintes , éventuelles, d'un hôtel , nous avons pu lever le camp de bonne heure.
Au lieu de suivre servilement, et le servile n'est pas notre genre, donc au lieu de suivre l'itinéraire proposé aux piétons , nous avons pris celui des cyclistes. Nous nous avons un petit faible pour les cyclistes. Ce parcours était bien évidement "roulant" et nous a permis ainsi de passer dans le hameau de Lusuolo et d'engager la conversation avec un retraité italien , mais qui avait fait une partie de sa carrière en haute Savoie. Il nous a dit qu'il avait vu hier deux français et un hollandais. Encore quelques échanges et c'est les adieux.
Nous passons à Aulla vers dix heures , faisons quelques emplettes pour le pique nique, et attaquons la seconde partie de la journée . Il faut franchir une ultime petite barrière qui culmine à 500 malheureux mètres, mais bien sur le point de départ n'avait jamais été aussi bas, 80 m. Mais que nous avons souffert pour cette ascension!! . Probablement que nous ne sommes plus aussi frais qu'il y a quelques semaines et donc une certaine fatigue commence a s'accumuler . De plus il faisait de nouveau assez chaud. Mais nous avons de belles compensations. Des parfums de la Méditerranée , le pin qui embaume ,la forêt chaude, les figues à profusion . Pour ce dernier point nous avons un avantage notable par rapport au marcheur moyen. Ce dernier peut se mettre sur la pointe des pieds et tendre le bras. Dans cette posture, il n'y a, aujourd'hui, plus rien à attraper. Son frère celui qui est doté d'une canne, , type bâton de ski, éventuellement télescopique possède un petit avantage, mais la poignée n'offre qu'une préhension faible. Et puis il y a le routard habitué à vivre sur le pays. Et lui il est équipé d'une canne télescopique , mais dont la poignée forme une sorte de crochet, facilitant l'agrippage de la branche puis la saisie du fruit convoité. Bref une nouvelle orgie de figues, les meilleures, celles que les autres n'ont pu attraper et qui sont mures à point.
Vous passer le dernier sommet sur les rotules et en cent mètres la végétation change, les oliviers sont maitres chez eux et je peux vous dire que des olives il y en a. Mais il y'a maintenant la descente qui n'est pas facile, mais la découverte de soubassement d'une maison romaine j'imagine, a conduit à changer le parcours en catastrophe et là aie aie aie!!!.
Nous arrivons à Sarzana malgré tout en bon état et vers 4 heures, l'étape n'ayant pas été trop longue. Douche , tentative de connexion wifi à l'hôtel pas de succès , et départ pour un tour en ville, avec la tablette au cas où nous trouverions un café wifi. Nous en trouvons un , je tente une liaison , j'ai la pleine puissance, mais pas de liaison avec le serveur (informatique). Nous rentrons pour rédiger ce complet rendu. Nous réessayerons après le diner.... Pierre
le village de Bibola
un oratoire dans la montagne
le chemin, la réalité