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En avant , toute - Page 164

  • Igoumenitsa

    Igoumenitsa

    Au moment de partir de l'endroit où nous dormions , il nous arrive la même mésaventure qu'il y a quelques jours. Bien que nous ayons reçu toutes assurances que nous pouvions quitter les lieux à l'heure de notre souhait, nous trouvons le portail fermé à clef.
    Dans la mesure où nous avions rendez vous à 6 h 15 pour prendre un bus, nous étions furax . Là pas de problème il fallait réveiller la maisonnée . Et puis dans un éclair de génie , Evelyne me dit de regarder sur le trousseau qui se trouvait sur la porte de sortie du bâtiment. Bingo! La clef du portail était dessus.

    Nous quittons donc l'Albanie sur une impression mitigée . Nous n'avons rencontré que des gens aimables et serviables, ce qui pour le touriste est considérable . Pour les infrastructures, il faudra inévitablement du temps et il serait bien qu'en matière d'environnement, ils ne tardent pas trop, car les choses vont vites, du coté des mauvaises habitudes.

    Nous arrivons à la frontière. La sortie de l'Albanie les formalités sont rapidement expédiées , mais du coté grec , j'ai un peu le sentiment que la mauvaise volonté n'était pas loin. Bon, enfin, péripétie que cela.

    Nous avions un billet pour Ioanina , première ville que l'on rencontre après la frontière  ( 30. Kms). Nos préoccupations immédiates : trouver un distributeur bancaire , puis une carte de cette partie de la Grèce. Et cerise sur le gâteau , un guide de voyage, en français ce serait l'Amérique, mais en anglais cela serait très bien. La , c'est raté.


    Dans la mesure où cette ville est à quatre vingts kms de la mer, nous décidons de parcourir cette distance dès l'instant.
    Nous retournons à la gare routière que nous avions quitté une heure auparavant et prenons deux billets pour Igoumenitsa. Là nous engageons la conversation avec un jeune couple franco allemand , qui lui souhaite parcourir les iles sans tarder.P1050490.JPG
    Igoumenitsa est un port très important, mais un port spécial , car ici pas de grue, pas de marchandise en attente sur les quais. Non rien que des ferries qui font des rotations sur les différents ports de l'Italie ou vers les iles à proximité dont la plus connue est Corfou.
    En conséquence c'est ballet permanent de bateaux qui arrivent et de bateaux qui partent. 
    Il y a sur le port, en  plein air donc, un tableau d'affichage géant  indique les départs à venir, comme on peut le voir dans une gare classique.

    Nous espérons,à partir d' Igoumenitsa  , reprendre notre progression pédestre . Même si nous ne trouvons pas le petit sentier où nous eussions  pu rencontrer le pâtre grec, la fréquentation de la côte à cette saison est plus raisonnable. Et donc cheminer le long des routes doit redevenir possible après l "hivernage" albanais.
    Petite précision pour les puristes, nous avons quitté les côtes de la mer Adriatique pour les côtes de la mer Ionienne .

    La température baisse, mais très peu, le relief lui ne semble pas baisser, ce qui nous encourage à rester au plus près de la côte, lorsque c'est possible.
    A l'hôtel où nous sommes  descendus , je m'enquiers d'une librairie où ce fameux guide pourrait être disponible. Mais en joignant les efforts des uns et des autres ce sésame restera introuvable ici.
    C'est peut être une question à poser à la pythie si nous passons à Delphes ?

  • Hello

    Hello,

    Je reviens vers vous pour quelques précisions culinaires : Nous avons effectivement, ( pour répondre à Marc) goûté certaines spécialités notamment le byrek . Sorte de pâte filo farcie soit au fromage, légumes verts genre épinards ou viande . Le tout passé dans l'huile ! En fait les Albanais le mangent à toute heure comme les sandwichs chez nous.
    C'est plutôt bon en quantité raisonnable.
    Puis nous avons testé les qoftes : palet de p-de-terre, œuf, fromage, herbes ainsi que les qifqis : palet de riz, oeuf, fromage.
    Compte tenu de la chaleur nous n'avons pas été tenté par les viandes et poissons.
    Nous avons cherché du turli ( sorte de ragoût de légumes) . mais aucune carte ne le proposait.

    Pour clore notre séjour albanais nous nous sommes offerts un Raki .
    Il nous fallait bien ça pour nous remettre de notre rodéo de la veille !
    Merci à nos quelques fidèles commentateurs.

    Evelyne

  • Gjirokastra

    Gjirokastra


    Nous avons quitté Berat la blanche à huit heures tapantes . Nous avions ,au préalable, bénéficié du petit déjeuner promis par notre hôte . Comme nous lui avions demandé ce service pour 6 h 30, il fut tout surpris de nous trouver fin prêt à 6h29....
    Puis nous avons pris le chemin de la gare routière et évidement nous étions extrêmement en avance.
    Cela nous a permis de voir le ballet des voyageurs et des bus qui se pressaient dans toutes les directions.
    A partir de 7h30 une petite agitation gagna l'espace immédiat de notre minibus ( 19 personnes officiellement ) car si pour les passagers chacun avait son espace, y compris les passagers excédentaires ( tabouret en plastique ), pour les bagages la place nécessaire est calculée de façon trop juste . Cela donna lieu à des palabres et se termina par des compressions de bagages  par fermeture des portes arrières .
    Parmi les passagers figuraient deux jeunes anglais, un italien , à peine plus âgé que les précédents, des albanais et nous.
    P1050440.JPG
    Puis le minibus s'élança . J'aurais  pu écrire qu'il se lança et que quasiment rien ne pouvait l'arrêter . Nous avons connu le bus en Mongolie sur des pistes en terre , mais cette matinée restera dans les annales.
    Le premier tiers du trajet consistait à passer d'une vallée à une autre. Petite route, étroite et sinueuse et où le bitume manque en de très nombreux endroits. Cela oblige souvent le véhicule aller de droite et de gauche afin d'éviter les très nombreux nids de poule. Pour vous donner une idée des conditions de ce parcours , le chauffeur a eu à plusieurs occasions la volonté de doubler un 4x4 en côte. Finalement il n'a pas réussi .P1050449.JPG

    Cette section achevée, nous étions sur la route qui nous conduisait à bon port.
    Nous bénéficiâmes  tout d'abord d'un tronçon totalement refait grâce à  d'énormes travaux de génie civil. Nos seules frayeurs étaient dues à la vitesse totalement excessive à laquelle nous roulions et autant vous dire que je n'en menais pas large surtout dans les descentes.
    Enfin la dernière partie est constituée d'un chantier de 30 kms , mais qui est ouvert à la circulation dans la mesure où il n'y a pas d'autre route. Et là dans une poussière , à peine endiguée par un arrosage parcimonieux, nous foncions pour rattraper d'autres véhicules.. A un moment pour gagner 50 mètres de route plate, nous avons emprunté le terre plein d'une station service!!
    Le tout avec le téléphone à l'oreille au moins 25% du temps de conduite....

    Mais notre bonne étoile est toujours là et nous sommes arrivés sains et saufs, mais légèrement contusionnés.
    Enfin Gjirokastra!! Il est midi moins le quart et nous étions contents d'avoir les pieds sur le plancher des vaches.P1050451.JPG
    Gjirokastra se situe dans la vallée de la Drinos et forme sur la rive ouest une barrière naturelle contrôlant les mouvements dans cette partie de l'Albanie. Site utilisé depuis six cents avant JC mais doté encore aujourd'hui d'une citadelle rendue nécessaire par une histoire tourmentée . Ici la  citadelle n'avait qu'une fonction militaire à la différence de celle de Berat. A l’intérieur est exposé une impressionnante collection de canons , prises de la dernière guerre
    Il y a encore peu , Athènes revendiquait cette ville et son territoire.

    Si Berat était ville blanche, Gjirokastra est ville grise. Les pierres utilisées pour la construction sont grises et les toits de lauze provenant des mêmes carrières renforcent cette palette.P1050450.JPG
    Du fait du climat déjà continental, les maisons traditionnelles comportent en général un premier étage pour l'hiver avec mur épais et fenêtres réduites, des quasi meutrieres, et un second étage pour l'été où au contraire on va chercher l'ombre et le courant d'air sur un balcon en encorbellement , la plus part des maisons étant orientées à l'est.

    Nous sommes maintenant entourés de montagnes (sommet à 1750 m en face de la ville) et la partie supérieure de cette ligne de crête est totalement dénudé .
      Cet après midi , de la fumée s’élevait de la mi pente. Est une pratique écobuage?

    Dès notre arrivée au B&B , nous nous sommes préoccupés de notre billet de bus de demain et surtout de son heure de départ ( 6h30)  car demain nous passons en Grèce .

    Pierre