Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En avant , toute - Page 47

  • Konomineji ( 27 ) Yasuda town

    Konomineji ( 27 ) Yasuda town

    Nous quittons cet établissement très au dessus de notre moyenne.
    Par la baie vitrée , nous assistons au lever du soleil dans les frondaisons de la colline à l’est.
    Mais nous redescendons par terre et aussi au niveau de la mer, pour retrouver la mal aimée route 55.
    La plaine côtière étant plus large que les jours précédents , la vie s’y est installée plus librement. Des petites villes ont donc trouvé le terreau de leur subsistance. Tout cela créa plus de trafic et il fallut aménager un nouveau parcours pour la 55. Généralement cela se fit côté mer, laissant les villes et villages dans leur état d’il y a cinquante ou quatre vingts ans. Et cela donne parfois des rues en enfilades bordées de maisons de bois souvent très belles, lorsqu’elles sont bien entretenues.
    Si la plaine côtière est plus vaste et large, la distance à parcourir en cas de tsunami peut être rédhibitoire. Pour résoudre cette difficulté, il a été construit des plateformes en béton ou en acier d’une hauteur minimum de 12 mètres , à intervalles réguliers afin que les riverains puissent s’y réfugier. Un escalier bien sur, mais aussi une rampe pour ceux qui ne pourraient pas monter par l’escalier.
    Hier je vous disais que nous avions réservé très tôt dans la journée pour pouvoir être logé où nous sommes.
    Le temple Konomineji se trouve en un lieu, en hauteur, qui ne possède qu’un chemin pour l’aller et le retour. Ce qui permet , si vous loger au pied du chemin et en arrivant tôt de déposer votre sac chez votre logeur et de faire 8 kms , les mains dans les poches, ce que nous fîmes.

  • Kongochoji ( 26 ) Muroto city

    Kongochoji (26 ) Muroto city

    Aujourd’hui pas de distance entre le dernier temple visité et notre lieu d’hébergement, car nous sommes hébergés dans l’enceinte du temple !

    Mais revenons à ce matin.
    C’était la petite forme , car ni Evelyne ni moi même ,n’avions complètement digérés les quasi quarante kilomètres de la veille. Un peu trop tôt dans le déroulement de cette randonnée. La raison voudrait que nous patientions encore une semaine pour remettre cela .et les circonstances nous aident. Nous cherchions avec notre hôtesse d’hier soir un toit à environ 35 kms mais entre celui qui était fermé et celui qui était complet, il a bien fallu se rabattre sur 30 kms et qu’en l’occurrence c’était le temple qui offrait cette opportunité. Mais tous ne l’offrent pas.

    Nous partons donc d’un pas vaseux et d’un rythme nauséeux. Et nous en sommes bien conscients, mais pas de café ou de pâtisserie ouverte dans ce secteur. C’est alors qu’un jeune pèlerin japonais nous dépasse comme une balle. Et prend rapidement deux cents mètres d’avance.
    Malgré notre état comateux, sommes nous piqués au vif, ou voulait il nous impressionner mais n’avait pas le fond suffisant, nous restâmes avec nos deux cents mètres pendant près de dix kms. Y compris pour accéder au temple
    Hotsumisakiji ( 24 ) 164 mètres d’altitude, mais tout en escalier.

    Muroto est aussi le nom d’un cap et une fois atteint ce point vous devez repartir dans autre direction, nous marchions sud-est, nous repartons nord-ouest.
    Au moment de quitter ce temple nous croisons une japonaise qui nous demande d’où nous venons et après notre réponse , elle poursuit la conversation dans un français parfait. Petite conversation de convenance, dommage, nous aurions pu en apprendre beaucoup sur le Japon et les japonais .

    Midi va sonner et si nous avons de quoi nous sustenter pour ce jour , demain semble plus délicat. À un carrefour, nous avisons une supérette qui a eu la bonne idée d’offrir aux pèlerins de passage , devant sa boutique , une table et deux chaises. Nous en profitons pour faire quelques emplettes et l’homme est polyglotte et très enjoué. Evelyne suggère l’idée que ce monsieur pourrait peut être appeler pour l’hébergement de demain soir, ne sachant pas trop comment cela allait se passer au temple. Aussitôt l’idée émise , aussitôt mis en action. Et je vous dirais demain pourquoi c’était si important d’anticiper.

    Pour ma part c’est la première fois que je dors dans un temple et celui ci tient plutôt de l’hôtel quatre étoiles. Et nous avons fait aussi connaissance avec les bains collectifs , mais hommes et femmes séparés . La nudité se porte très bien dans une ambiance de hammam.
    Mais ici le bain n’est pas fait pour se laver, il y a la douche pour cela, mais toujours en public. Une fois cette belle action réalisée vous rejoignez vos petits camarades dans ce qui est plutôt une petite piscine. Je sais que les japonais en font un lieu de convivialité. Dans le cas présent , je crois que je partageais ce plaisir avec un danois et nous nous sommes plutôt laissés aller à un bain émollient, la température de l’eau étant supérieure à un bain classique, mais maintenue à un niveau élevée par un renouvellement continu.

  • Yakuoji ( 23 ) Kaiyo town

    Yakuoji (23 ) Kaiyo Town

    Ne faites pas de rapprochement entre le lieu du temple et le lieu de notre hébergement, car c’était le seul temple de la journée et nous l’avons visité dans la matinée .

    Nous sommes maintenant au bord de la mer et la côte s’apparente aux rivages de l’Esterel ou de la cote ligure. La montagne vient se jeter dans la mer en offrant aux hommes quelques ports à l’embouchure des petites rivières ou quelques criques appréciées des touristes et des surfeurs.
    Ce matin donc le choix entre un chemin serpentant dans les montagnes avec probablement un très grand nombre de marches et suite la route 55 qui aplanie beaucoup les difficultés notamment à coup de tunnels , 7 pour la section que nous avons empruntée .
    Et bien sur un nombre incalculable de véhicules en tous genres. Nous étions très attentifs pendant la traversée de certains tunnels , ceux qui ne possèdent pas de trottoir. Comme nous marchons en ce genre de circonstance toujours face au danger, nous nous plaquons contre les parois ou sur les barrières de sécurité, pour faire face aux turbulences que provoquent le passage des poids lourds ou des bus.
    Le temple 23 Yakuoji est dédié à la médecine et Evelyne a déposé un fuda, petit papier sur lequel le pèlerin exprime un vœux à exaucer. Toujours à la pointe de l’actualité, elle a demandé l’extinction de la pandémie de corona virus.

    En sortant du temple et après une aussi bonne action/ pensée , nous trouvons une pâtisserie salon de thé / café. Nous nous sommes offerts un second petit déjeuner, mais occidental celui-là. Rien de bien extraordinaire, deux toasts grillés , du beurre et de la marmelade. Et du café bien sur !!!.
    C’est de cet endroit très chic disposant d’une liaison WIFI , que j’ai pu expédier deux résumés.

    Plus loin , nous croisons une nouvelle boulangerie et on se laisse aller....

    Comme le temps était au beau, nous avons pu avancer allègrement et arriver à 15 h30 .
    Cette fois nous sommes hébergés dans un minshuku, sensé être une auberge encore plus modeste que le ryokan . Pour ma part et à cette heure , je ne vois pas trop la différence.
    Cet établissement étant situé juste au dessus de la plage, nous allons prendre le soleil, mais en tongs et sans le sac à dos , ce qui change tout.
    Le risque de tsunami étant ici une véritable source d’inquiétude, l’indication de l’altitude de chaque point que nous traversons est écrit en gros afin que nul ne l’ignore . Nous sommes passés sur un pont peu de temps avant d’arriver ici, il était indiqué à l’entrée 10 mètres à la sortie 11 mètres.
    En passant, merci aux savants de la révolution d’avoir inventé le système métrique et à leurs successeurs de l’avoir mondialisé .
    Pierre