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  • Sami

    Sami (Cephalonie)

    Je n'aurais pas l'outrecuidance de vous raconter qu'il faut des semaines pour explorer l'ile d'Ithaque, sauf peut être pour les commissaires européens chargés des questions agricoles et plus particulièrement venus compter les chèvres et les moutons .

    Apres la nuit dans une chambre sur le port , nous refaisons un petit tour dans Vathi pour voir si nous n'avons rien oublié et nous reprenons la route du port de Pisaenos qui désert l'ile pour les bateaux en provenance de Sami. 
    A l'aller nous avions repéré une petite plage et nous avions décidé d'y passer la journée en attendant le ferry  ( 15h 30 )
    En arrivant à la hauteur de la plage , un petit panneau que nous n'avions pas vu à l'aller, indique " sandy beach " ce qui donne en français "plage de sable" Super!!!P1050648.JPG
    Nous prenons le sentier et arrivons à la plage. Oui il y avait du sable , mais il était sous l'eau à 10/15 mètres du bord et déjà 2/3 mètres de profondeur.
    Nous avons donc profité des galets , heureusement pas trop gros . L'eau  d'une clarté incroyable , nous laissait admirer les petits poissons de roche de toutes les couleurs , et les oursins que nous ainsi pouvions éviter.

    Petite scène entre grecs, en attendant le ferry. Onze personnes sont assises sur plusieurs bancs, qui n'en forment qu'un. Les deux premiers personnes connaissent les deux dernières. Au milieu que des étrangers de différentes nationalités. Le premier de ces personnages engage la conversation avec le onzième ....

    Le ferry arrive, ponctuel.
    P1050647.JPG
    Nous arrivons à Sami qui est comme nous l'avons quitté hier...
    Nous n'avons aucune difficulté pour trouver une chambre .i


    Je profite de cet instant pour préciser à une commentatrice notre position. Les iles que nous. Imitons actuellement se trouvent à l'ouest de la Grèce à la hauteur du golfel de Corinthe.
    Pour dire aussi que s'il n'y a pas de photos ,c'est que la version du logiciel installé sur ma machine ne le permet pas!!! Mais dès le retour à la maison je ferai le nécessaire .

    Pierre

  • Vathi / Ithaque

    Vathi  , ile d'Ithaque

    Ce matin nous avions ce choix binaire , aller à Agia Efimia pour trouver le ferry pour Ithaque comme nous l'avait , vaguement il est vrai, indiqué le commercial de l'agence de voyage l'avant veille, ou de poursuivre jusqu'à Sami.
    Après une magnifique descente longue et en pente douce, nous arrivons à Agia Efimia, pour constater qu'il n'y avait aucun service de ferry dans ce port !!
    Donc nous poursuivons jusqu'à Sami, et là un service quotidien fonctionne et le prochain bateau part à 14 h 30.P1050637.JPG
    Il nous fallait donc attendre et nous fûmes un peu désemparés , le village ne présentant aucun élément justifiant de quitter le banc sur lequel nous étions assis. Cela  a juste permis d'engager la conversation avec des britanniques à qui j'avais au préalable rendu le service de les prendre en photo ensemble!

    Pourquoi Ithaque ?
    Passer si près et ne pas rendre un hommage au prince des voyageurs  aurait été bien prétentieux 
    Puis, 'il faut un but dans toute action et depuis qu'Athénes était devenue inateignable , plus d'Attique, plus de Péléponèse, plus de Pirée qui ne fut jamais un homme, nous ne pouvions naviguer dans ce secteur et ne pas aller à Ithaque. 

    Et puis c'est une occasion rêvée pour moi de vous mettre le sonnet de Joachim du Bellay


    Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
    Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
    Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
    Vivre entre ses parents le reste de son âge !

    Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
    Fumer la cheminée, et en quelle saison
    Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
    Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

    Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
    Que des palais Romains le front audacieux,
    Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

    Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin la doulceur angevine

    Même si la conclusion est aujourd'hui souvent difficile à mettre en oeuvre, cela reste bien beau .
    Donc ferry et arrivée à Pisaetos. Un port? Non juste une jetée en béton et deux baraques de chantier faisant office de bureaux.P1050640.JPG

    Et une route pour nous conduire à Vathi, qui est donc la ville principale de l'ile.
    Cette ville port est située dans une rade extraordinaire car dans aucun cas vous n'apercevez la haute mer. Le chenal d'accès est long, bien protégé et coudé, ce qui fait que les bateaux qui relâchent ici le font en toute sécurité. Et ici encore les beaux bateaux sont nombreux.

    Bien évidement nous n'avons pas rencontré de descendants d'Ulysse , mais trouvé une atmosphère très tranquille dans une île sauvage car , comme partout ailleurs, très peu peuplée. Sauf par les chèvres et les moutons dont les cloches forment l'orchestre des montagnes.P1050642.JPG
    Enfin , la lassitude gagnant le palais, nous nous sommes offerts un excellent restaurant...italien, le Libretto, dans une petite rue derrière le port. Cuisine raffinée et accueil parfait. Nous recommandons. 

    Pierre 

  • Cephalonie

    Divarata ( Cephalonie )

    Bien que notre chambre soit à moins de vingt mètres de l'endroit où était amarré le "Captain Aristidis", le bateau qui allait nous transporter vers les rivages de Cephalonie et qui démarrerait à 9 h , nous étions debout à notre heure habituelle. 
    Ceci nous a permis de trouver un café à notre convenance pour prendre notre petit déjeuner , de regarder les premiers allers et venues et puis de refaire le monde.

    A ce petit jeu , l'horloge tourne facilement, et nous finîmes par quitter la table et à faire les trois dizaines de mètres qui nous séparaient du bateau. P1050612.JPG
    Contrôle des billets, nous sommes en règle, nous montons à bord du ferry. Mais je ne pense pas que l'armateur va couvrir les frais sur cette traversée . Six voitures, 20% de la capacité , une quinzaine de passagers....

    La soirée précédente avait connu un bon coup de vent,mais ce matin aux abords du port , il n'en restait plus de trace. Mais une fois sorti du golfe, une houle certaine se faisait sentir, mais le capitaine en avait tenu compte, et dès que nous fûmes au large, il infléchit sa route pour soulager le bateau. Pour les passagers ce fut une bonne séance de tangage. . Mais quand l'air est encore doux et le ciel globalement clair, cet inconvénient devient un élément palpitant des récits à faire .

    Nous arrivons à Fiskardo à 10 h 15. C'est un port minuscule tout au nord de Cephalonie.
    Il a tout du port d'operette . Mais les bateaux qui tapissent ou encombrent le port montrent qu'on est pas au théâtre  .....
    P1050621.JPG
    Mais comme nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour dénigrer qui que ce soit, nous remettons nos petits sacs sur nos épaules et partons gaiement. Il est quand même 10 h30 .  Nous ne le savions pas encore mais nous entamons une montée de 12 kms environ, ce qui a du nous amener à une altitude de 300 m que nous allons conserver  pendant 15 kms.
    Autant dire que nous survolions la côte. C'était magnifique , mais même  le magnifique finit par lasser. 
    Mais alors la nature se déchaine et fait encore plus extraordinaire. P1050630.JPG

    Tout d'abord nous passons au dessus du château  d'Assos, dit château St Georges, construit par les vénitiens et détenus par eux jusqu'en 1798.  Perché au sommet d' une petite presqu'île , il assurait ainsi une sécurité parfaite aux navires à la recherche d'un havre , poursuivis qu'ils pouvaient être par les barbaresques, nombreux dans la région.   

    Nous survolons , toujours, la plage de Myrtos, du sable blanc et pour l'eau, une incroyable palette de couleurs , du blanc , oui du blanc, de l'emeraude , de l'anis, du bleu, non des bleus du plus clair au plus profond. En fait, non, on ne se lasse pas.
    P1050631.JPG
    Enfin nous voyons la fin de notre corniche et la route descend et nous atteignons un village. Cela faisait 24 kms pour aujourd'hui et il faut jamais abuser. Evelyne avait envisagé de se baigner. Sur la plage évoquée plus haut , il n'avait aucun hôtel , il a donc fallut se résoudre à trouver quelque chose d'autre rapidement. 
    Nous n'avons pas fait les 35 kms réputés inenvisageable par le commercial de l'agence de voyage, mais c'était possible .  Il  n'était que 15 h 30 

    Pierre