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  • Syvota

    Syvota

    Apres ces quelques jours où nous avons plus usé nos  fonds de culotte que la semelle de nos souliers , nous étions impatients de voir ce que pouvions encore faire.
    Nous n'avons pas été déçus 24 kms en 4h30 plus un quart de repos à la mi parcours  avec presque la moitié composée de deux belles montées.
    Nous partons donc d'Igoumenitsa à la fine pointe de l'aube ici , c'est à dire 6 h45 . Il y a en effet une heure de décalage avec l'Albanie et le reste de l'Europe de l'ouest continentale . Et nous assurons d'abord une belle cote de 5 kms plein Ouest pour sortir de la baie, nous virons  plein sud sur 300/400 m et nous virons plein Est pour aller à Plataria.P1050493.JPG


     La baie de Plataria fait environ 1000m et nous repartons pour une cote de 5kms plein Ouest , puis plein Sud , puis plein Est....

    Donc belle matinée de sport, avec une arrivée avec une température affichée à la pharmacie du coin , c'est vrai en plein soleil,  de 37° à 11 h 30.

    Nous soufflons un peu sur le port. Mais si port il y a , c'est que la plage est ailleurs!!
    Je reprends ma carte et nous reprenons la route pour faire encore un km et décidons de stopper notre course folle et de poser nos bagages dans le premier hôtel venu. Mais probablement à notre vue de routard, l'hôtel était devenu complet. Qu'a cela ne tienne, nous faisons cinquante mètres et arrivons à l'hôtel " Long Summer" qui nous fit un excellent accueil, nous proposa une chambre à un prix compétitif , nous indiqua les plages les plus près et quand l'hotelier connu notre  état  de marcheur, tout d'abord, tint à nous serrez la main , puis à ma demande , nous indiqua des étapes potentielles pour les jours à venir.P1050500.JPG


    Tout ceci fait ,nous partîmes à la plage.  Comme je crois savoir que vous êtes peu nombreux à avoir fait récemment 24 kms sous le soleil , il faut que vous sachiez  que cela consomme une très  grande partie de votre énergie. Nous veillons d'ailleurs à la reconstituer à chaque occasion. Il n'est pas rare que lorsque nous allons diner, nous prenons et mettons quelques fois,nos vestes en polaire (léger), alors qu'il doit faire 24/25° et nous les retirons avant la fin du repas, les batteries rechargées .

    Donc après une belle promenade matinale, vous avez la possibilité de prendre un bain , car tout vous y pousse, eau ,soleil, ...mais en prendre un second est très difficile , la tête dirait plutôt oui, mais le corps lui n'en peut plus, et c'est non.
    Mais être sur la plage à emmagasiner de l'énergie solaire , permet de faire des observations . P1050504.JPG

    La côte est une succession de caps, criques et petites baies, aux eaux transparentes dues largement à une absence de sable, dans la plus part des cas, aux eaux calmes, et c'est vrai qu'ajouter à cela une chaleur encore bien présente et on comprend mieux l'engouement des européens du nord pour ces endroits idylliques y compris en septembre.

    Dans les fortifiants , nous abandonnons provisoirement la bière , après avoir abandonné l'Aperol Spritz , pour l'ouzo. Mais toujours avec modération!!!

    Pierr
    e

  • Igoumenitsa

    Igoumenitsa

    Au moment de partir de l'endroit où nous dormions , il nous arrive la même mésaventure qu'il y a quelques jours. Bien que nous ayons reçu toutes assurances que nous pouvions quitter les lieux à l'heure de notre souhait, nous trouvons le portail fermé à clef.
    Dans la mesure où nous avions rendez vous à 6 h 15 pour prendre un bus, nous étions furax . Là pas de problème il fallait réveiller la maisonnée . Et puis dans un éclair de génie , Evelyne me dit de regarder sur le trousseau qui se trouvait sur la porte de sortie du bâtiment. Bingo! La clef du portail était dessus.

    Nous quittons donc l'Albanie sur une impression mitigée . Nous n'avons rencontré que des gens aimables et serviables, ce qui pour le touriste est considérable . Pour les infrastructures, il faudra inévitablement du temps et il serait bien qu'en matière d'environnement, ils ne tardent pas trop, car les choses vont vites, du coté des mauvaises habitudes.

    Nous arrivons à la frontière. La sortie de l'Albanie les formalités sont rapidement expédiées , mais du coté grec , j'ai un peu le sentiment que la mauvaise volonté n'était pas loin. Bon, enfin, péripétie que cela.

    Nous avions un billet pour Ioanina , première ville que l'on rencontre après la frontière  ( 30. Kms). Nos préoccupations immédiates : trouver un distributeur bancaire , puis une carte de cette partie de la Grèce. Et cerise sur le gâteau , un guide de voyage, en français ce serait l'Amérique, mais en anglais cela serait très bien. La , c'est raté.


    Dans la mesure où cette ville est à quatre vingts kms de la mer, nous décidons de parcourir cette distance dès l'instant.
    Nous retournons à la gare routière que nous avions quitté une heure auparavant et prenons deux billets pour Igoumenitsa. Là nous engageons la conversation avec un jeune couple franco allemand , qui lui souhaite parcourir les iles sans tarder.P1050490.JPG
    Igoumenitsa est un port très important, mais un port spécial , car ici pas de grue, pas de marchandise en attente sur les quais. Non rien que des ferries qui font des rotations sur les différents ports de l'Italie ou vers les iles à proximité dont la plus connue est Corfou.
    En conséquence c'est ballet permanent de bateaux qui arrivent et de bateaux qui partent. 
    Il y a sur le port, en  plein air donc, un tableau d'affichage géant  indique les départs à venir, comme on peut le voir dans une gare classique.

    Nous espérons,à partir d' Igoumenitsa  , reprendre notre progression pédestre . Même si nous ne trouvons pas le petit sentier où nous eussions  pu rencontrer le pâtre grec, la fréquentation de la côte à cette saison est plus raisonnable. Et donc cheminer le long des routes doit redevenir possible après l "hivernage" albanais.
    Petite précision pour les puristes, nous avons quitté les côtes de la mer Adriatique pour les côtes de la mer Ionienne .

    La température baisse, mais très peu, le relief lui ne semble pas baisser, ce qui nous encourage à rester au plus près de la côte, lorsque c'est possible.
    A l'hôtel où nous sommes  descendus , je m'enquiers d'une librairie où ce fameux guide pourrait être disponible. Mais en joignant les efforts des uns et des autres ce sésame restera introuvable ici.
    C'est peut être une question à poser à la pythie si nous passons à Delphes ?

  • Hello

    Hello,

    Je reviens vers vous pour quelques précisions culinaires : Nous avons effectivement, ( pour répondre à Marc) goûté certaines spécialités notamment le byrek . Sorte de pâte filo farcie soit au fromage, légumes verts genre épinards ou viande . Le tout passé dans l'huile ! En fait les Albanais le mangent à toute heure comme les sandwichs chez nous.
    C'est plutôt bon en quantité raisonnable.
    Puis nous avons testé les qoftes : palet de p-de-terre, œuf, fromage, herbes ainsi que les qifqis : palet de riz, oeuf, fromage.
    Compte tenu de la chaleur nous n'avons pas été tenté par les viandes et poissons.
    Nous avons cherché du turli ( sorte de ragoût de légumes) . mais aucune carte ne le proposait.

    Pour clore notre séjour albanais nous nous sommes offerts un Raki .
    Il nous fallait bien ça pour nous remettre de notre rodéo de la veille !
    Merci à nos quelques fidèles commentateurs.

    Evelyne